Une déclaration sans mandat, faite avec une rare violence, qui défie l'élégance et la retenue républicaines.
Du point de vue du fond, le PIT n'a jamais abordé les questions nationales, les crises notamment, avec autant de légèreté. Pour memoire, notre Parti a accueilli très favorablement la loi d'amnistie concernant les faits articulés contre Président Mamadou DIA. Et ce, malgré la répression féroce contre le PAI-Sénégal.
En outre, notre Parti a inspiré et soutenu la loi d'amnistie sur la Casamance. C'est dire qu'à chaque fois que l'intérêt national le commandait, le PIT a pris son courage et ses responsabilités à deux mains, pour soutenir, conformément à ses positions d'instance souveraines, les Chefs d'état Léopold S. Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, dans des moments critiques dans la vie de notre nation : les conflits en Casamance, entre le Sénégal et la Mauritanie, entre nous et la Guinée-Bissau.
Devant les enjeux de paix, de stabilité, de cohésion nationale et les défis sécuritaires, le PIT a toujours privilégié le dialogue avec le président de la République en exercice. En atteste nos rencontres avec le PR Abdou Diouf sur la crise en Gambie, la radiation des policiers, les velléités belliqueuses de Taya, les menaces d'intervention de la Guinée-Bissau.
En cohérence avec sa logique personnelle du moment et au nom de la dignité et de la loyauté républicaines, pour recouvrer sa liberté de ton, le Ministre Samba Sy aurait dû proposer à nos dernières instances nationales du BP et du CC, sa démission du gouvernement et notre départ de BBY, au lieu de verser dans le populisme et d'étaler en plein jour, sa déloyauté à l'égard d'un Chef d'Etat, qui a eu confiance en notre Parti depuis 12 ans.
Amath Dansokho (RIP), nous a toujours appris à assumer courageusement nos positions d'instance, mais surtout, à eviter de mettre en avant notre égo surdimensionné. Le cas échéant, c'est le culte de la personne ou la dictature qui s'installe. C'est ce que le PIT vit avec Samba Sy, dans ce contexte de crise qui prévaut dans le pays. C'est justement dans de telles situations que notre Parti s'est illustré comme un rempart contre les perils extérieurs et une force de propositions de sortie de crise.
En effet, nous avons toujours refusé de faire dans la surenchère, la démagogie et le populisme. Un chemin facile mais très dangereux, que les opportunistes de la belle eau empruntent aisément.
Au regard de ce qui précède, nos positions d'instance priment sur les émotions et fantasmes du SG du PIT, ligoté par le communiqué de la CDS, une gauche invertébrée, non structurée, sans repère ni perspectives.
La resolution générale de notre dernier congrès, est de poursuivre notre compagnonnage avec le BBY et de discuter du processus électoral en son sein. Elle a ainsi montré et balisé la voie; seul le CC peut nous en écarter. C'est donc une forfaiture que de voguer à contre-courant de l'instance suprême du PIT, entre deux congrès. Pour Samba Sy, la fin justifie toujours les moyens.
Pour ma part, la décision de Macky Sall de réaménager le calendrier républicain et d'ouvrir de larges concertations dans le cadre d'un véritable dialogue, me semble très sage et opportune.
Contrairement au SG du PIT, notre Parti doit se mettre en ordre de bataille, afin de porter le combat éminemment patriotique, pour restaurer la stabilité, la paix civile et sociale, à travers la concertation et le pardon. Voire le réaménagement du calendrier électoral, la reprise partielle du processus électoral et l'amnistie.
Vive le Président Macky Sall
Vive le BBY,
Vive le PIT de Seydou à Magatte
Vive le candidat Amadou Bâ,
Amath Camara,
membre du BP et du CC du PIT
Du point de vue du fond, le PIT n'a jamais abordé les questions nationales, les crises notamment, avec autant de légèreté. Pour memoire, notre Parti a accueilli très favorablement la loi d'amnistie concernant les faits articulés contre Président Mamadou DIA. Et ce, malgré la répression féroce contre le PAI-Sénégal.
En outre, notre Parti a inspiré et soutenu la loi d'amnistie sur la Casamance. C'est dire qu'à chaque fois que l'intérêt national le commandait, le PIT a pris son courage et ses responsabilités à deux mains, pour soutenir, conformément à ses positions d'instance souveraines, les Chefs d'état Léopold S. Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, dans des moments critiques dans la vie de notre nation : les conflits en Casamance, entre le Sénégal et la Mauritanie, entre nous et la Guinée-Bissau.
Devant les enjeux de paix, de stabilité, de cohésion nationale et les défis sécuritaires, le PIT a toujours privilégié le dialogue avec le président de la République en exercice. En atteste nos rencontres avec le PR Abdou Diouf sur la crise en Gambie, la radiation des policiers, les velléités belliqueuses de Taya, les menaces d'intervention de la Guinée-Bissau.
En cohérence avec sa logique personnelle du moment et au nom de la dignité et de la loyauté républicaines, pour recouvrer sa liberté de ton, le Ministre Samba Sy aurait dû proposer à nos dernières instances nationales du BP et du CC, sa démission du gouvernement et notre départ de BBY, au lieu de verser dans le populisme et d'étaler en plein jour, sa déloyauté à l'égard d'un Chef d'Etat, qui a eu confiance en notre Parti depuis 12 ans.
Amath Dansokho (RIP), nous a toujours appris à assumer courageusement nos positions d'instance, mais surtout, à eviter de mettre en avant notre égo surdimensionné. Le cas échéant, c'est le culte de la personne ou la dictature qui s'installe. C'est ce que le PIT vit avec Samba Sy, dans ce contexte de crise qui prévaut dans le pays. C'est justement dans de telles situations que notre Parti s'est illustré comme un rempart contre les perils extérieurs et une force de propositions de sortie de crise.
En effet, nous avons toujours refusé de faire dans la surenchère, la démagogie et le populisme. Un chemin facile mais très dangereux, que les opportunistes de la belle eau empruntent aisément.
Au regard de ce qui précède, nos positions d'instance priment sur les émotions et fantasmes du SG du PIT, ligoté par le communiqué de la CDS, une gauche invertébrée, non structurée, sans repère ni perspectives.
La resolution générale de notre dernier congrès, est de poursuivre notre compagnonnage avec le BBY et de discuter du processus électoral en son sein. Elle a ainsi montré et balisé la voie; seul le CC peut nous en écarter. C'est donc une forfaiture que de voguer à contre-courant de l'instance suprême du PIT, entre deux congrès. Pour Samba Sy, la fin justifie toujours les moyens.
Pour ma part, la décision de Macky Sall de réaménager le calendrier républicain et d'ouvrir de larges concertations dans le cadre d'un véritable dialogue, me semble très sage et opportune.
Contrairement au SG du PIT, notre Parti doit se mettre en ordre de bataille, afin de porter le combat éminemment patriotique, pour restaurer la stabilité, la paix civile et sociale, à travers la concertation et le pardon. Voire le réaménagement du calendrier électoral, la reprise partielle du processus électoral et l'amnistie.
Vive le Président Macky Sall
Vive le BBY,
Vive le PIT de Seydou à Magatte
Vive le candidat Amadou Bâ,
Amath Camara,
membre du BP et du CC du PIT