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Dialogue national: Qui pour la Direction de la commission cellulaire ?

Si le premier écueil a été levé et que les camps se préparent aux invectives sur les dossiers chauds qui préoccupent la classe politique, le manque de confiance entre acteurs a nécessité la mise en place d’une commission cellulaire en charge de conduire les travaux. Sur quelle personnalité neutre les
parties s’accorderont-elles pour s’asseoir autour de la table du dialogue ? Les profils coulent de source note Kritik reçu par leral.net.


Rédigé par leral.net le Samedi 18 Mai 2019 à 07:00 | | 0 commentaire(s)|

Dialogue national: Qui pour la Direction de la commission cellulaire ?
L’opposition, la majorité et le groupe des non-alignés doivent abattre leurs cartes. En tout cas, la Société civile, par la voix de Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’Ong 3D, a proposé le professeur Babacar Gueye et Abdoul Mazide Ndiaye, ancien membre de la Commission nationale de réforme des institutions, pour «co-présider» la commission cellulaire pour le dialogue national. Dans son argumentaire, il estime que ce duo pourrait être assisté par
d’autres éminentes personnalités de la trempe d’Abdoulaye Diéye, constitutionnaliste ou le professeur Ameth Ndiaye.

Dans une démarche inclusive, le ministère de l’Intérieur a jugé utile d’aller jusqu’au bout de sa logique de mettre en place une personne consensuelle. Si
chaque pôle doit proposer deux noms au niveau de la Direction générale des élections (Dge) qui centralise les dossiers et convoque la prochaine réunion, c’est au niveau des plénipotentiaires de l’opposition que l’attente est perceptible avec les éternels calculs politiciens. Du côté de la majorité, ce choix n’est pas prioritaire par rapport au format et au contenu, ce qui fait que les termes de référence sont la projection retenue pour déployer les stratégies à mettre en branle.
L’autorité indépendante qui va présider la commission cellulaire aura du pain sur la planche avec des parties aveuglées par un calendrier de part et d’autre. En effet, au-delà des questions techniques liées au processus électoral et du parrainage, c’est en perspective de la volonté de la majorité de
renvoyer les élections locales que les débats risquent d’être houleux. Au regard de l’ampleur de la tâche et pour prévenir d’éventuelles contestations, le
schéma d’une direction collégiale n’est pas à écarter, d’autant plus que selon nos sources, les choix du FNR risquent de rejoindre ceux de la société civile. Ainsi, au cas extrême d’un accord de principe entre pôles favorables à l’arbitrage neutre, la majorité pourrait proposer un duo pour parvenir à un quator en tête des concertations, chaque personnalité chargée singulièrement d’un volet identifié dans les termes de référence. Le coordonnateur des non-alignés, Déthié Faye, en phase de concertation avec ses camarades admet que le professeur Babacar Gueye et Abdoul Mazide Ndiaye sont de bons profils, bien plus qu’ils sont les profils indiqués au regard de leurs charges actuelles ayant trait à la vie politique du pays.