L’accusée Diarra Sèye clame toujours son innocence. Écrouée en prison pour complicité de trafic de drogue, elle a contesté les faits depuis l’enquête. Malgré ses dénégations, elle a été condamnée à 10 ans de réclusion criminelle en première instance par la Chambre criminelle de Dakar suite aux déclarations de son acolyte qui l’avait enfoncée. Gardant toujours espoir de sortir de la prison, elle a interjeté appel. Face au juge de la Cour d’appel de Dakar,Diarra Sèye a encore clamé son innocence, cette fois-ci devant sa fille qui était dans la salle d’audience pour la soutenir.
Incarcérée depuis 6 ans maintenant, l’accusée soutient qu’elle s’est retrouvée dans cette situation à cause des erreurs de jeunesse qu’elle a commises. «En 2007, on m’a condamnée pour trafic de drogue. J’ai bénéficié d’une grâce présidentielle au bout de quelques années. Après ma sortie, j’ai essayé de prendre le droit chemin et me réinsérer dans la société. Pour atteindre mes objectifs, je me suis lancée dans la vente de tissus au marché Hlm», dit-elle.
Diarra Sèye souligne que c’est dans ses activités qu’il a fait la connaissance de Pape Doumbouya, le ressortissant malien qui aurait dissimulé de la drogue chez elle. «Je l’ai hébergé chez moi sans savoir qu’il était un trafiquant de drogue. Il dissimulait le chanvre indien dans des pneus. Lorsque je l’ai su, je lui ai intimé l’ordre de quitter les lieux. J’ignorais qu’il n’avait pas emporté toute la drogue. On m’a arrêtée à l’hôpital le Dantec au moment où je récupérais les résultats de mon analyse médicale. Je confirme que j’avais par devers moi 1,5 million Fcfa et une décharge. Cette somme provenait de mon commerce», a-t-elle précisé. En outre, l’accusée soutient mordicus qu’elle ne connaît pas son acolyte Alioune Sèye. Ce dernier avait déclaré le contraire à l’enquête, devant le juge d’instruction et en première instance. Mais hier, son co-accusé a retourné sa veste. «C’est à la gendarmerie que j’ai entendu son nom pour la première fois. Je sais que j’ai mal agi en l’accusant à tort. Le jour de mon arrestation, un individu a loué mes services en tant que chauffeur de taxi clando. Pour convoyer les trois sacs à Gadaye, nous sommes tombés d’accord sur le prix de 3.000 francs CFA. J’ignorais que les sacs contenaient de la drogue.
Cet individu était sur sa moto et moi je le suivais», s’estil défendu. Les avocats de la défense ont plaidé l’acquittement. Pour eux, “aucun élément ne permettait aux juges de première instance d’entrer en voie de condamnation”. A son tour, l’avocate de Alioune Sèye a aussi demandé l’acquittement en faveur de son client. De son côté, l’avocat général a requis la confirmation de la première peine. Le jugement sera rendu le 28 mars prochain
Incarcérée depuis 6 ans maintenant, l’accusée soutient qu’elle s’est retrouvée dans cette situation à cause des erreurs de jeunesse qu’elle a commises. «En 2007, on m’a condamnée pour trafic de drogue. J’ai bénéficié d’une grâce présidentielle au bout de quelques années. Après ma sortie, j’ai essayé de prendre le droit chemin et me réinsérer dans la société. Pour atteindre mes objectifs, je me suis lancée dans la vente de tissus au marché Hlm», dit-elle.
Diarra Sèye souligne que c’est dans ses activités qu’il a fait la connaissance de Pape Doumbouya, le ressortissant malien qui aurait dissimulé de la drogue chez elle. «Je l’ai hébergé chez moi sans savoir qu’il était un trafiquant de drogue. Il dissimulait le chanvre indien dans des pneus. Lorsque je l’ai su, je lui ai intimé l’ordre de quitter les lieux. J’ignorais qu’il n’avait pas emporté toute la drogue. On m’a arrêtée à l’hôpital le Dantec au moment où je récupérais les résultats de mon analyse médicale. Je confirme que j’avais par devers moi 1,5 million Fcfa et une décharge. Cette somme provenait de mon commerce», a-t-elle précisé. En outre, l’accusée soutient mordicus qu’elle ne connaît pas son acolyte Alioune Sèye. Ce dernier avait déclaré le contraire à l’enquête, devant le juge d’instruction et en première instance. Mais hier, son co-accusé a retourné sa veste. «C’est à la gendarmerie que j’ai entendu son nom pour la première fois. Je sais que j’ai mal agi en l’accusant à tort. Le jour de mon arrestation, un individu a loué mes services en tant que chauffeur de taxi clando. Pour convoyer les trois sacs à Gadaye, nous sommes tombés d’accord sur le prix de 3.000 francs CFA. J’ignorais que les sacs contenaient de la drogue.
Cet individu était sur sa moto et moi je le suivais», s’estil défendu. Les avocats de la défense ont plaidé l’acquittement. Pour eux, “aucun élément ne permettait aux juges de première instance d’entrer en voie de condamnation”. A son tour, l’avocate de Alioune Sèye a aussi demandé l’acquittement en faveur de son client. De son côté, l’avocat général a requis la confirmation de la première peine. Le jugement sera rendu le 28 mars prochain