A plusieurs reprises, la rupture a été annoncée entre Air Sénégal international (Asi) et la compagnie-mère, la Royal Air Maroc (Ram). Mais le partenariat qui s’est révélé un «succès», selon Ibra Birane Wane, va se poursuivre. L’ex-directeur commercial marketing de Asi, désormais «détaché» au siège de la Ram à Casablanca, en instance de confirmation à son nouveau poste, affirme qu’«à court terme», le divorce entre les deux pays après un mariage de six ans ne peut être envisagé, «économiquement parlant». A moins que, nuance-t-il, une «solution de rechange» se présente pour l’Etat du Sénégal. C’est-à-dire le choix d’autres partenaires. Et là, estime M. Wane, c’est la mise en œuvre d’un partenariat stratégique qui ne serait pas de l’eau à boire. «On ne peut le réaliser du jour au lendemain».
ImageAir Sénégal international traverse clairement des difficultés financières et techniques, mais Ibra Birane Wane constate que celles-ci n’épargnent pas non plus les grandes compagnies. Des faiblesses qui sont imputées au contexte insoutenable de surcharges de carburant, du moins jusqu’avant l’amorce de la chute du prix baril du pétrole en octobre dernier. Tous ces impairs appellent à une nécessité de restructuration du capital de la compagnie. C’est dans cette optique que l’Etat du Sénégal a souhaité augmenter ses parts dans l’actionnariat d’Asi. Ce joint-venture, partenariat technique et stratégique entre les deux pays, n’écarte pas d’ailleurs, pour le décollage de la compagnie, la participation de privés locaux.
Aujourd’hui, même la définition du plan de développement de Asi est suspendue aux intentions exprimées par le Sénégal. La conséquence qui en découle, de toute évidence, n’est pas des meilleures, car «il ne peut pas y avoir une grande visibilité» pour la compagnie, reconnaît l’ex-directeur commercial.
S’agissant de la fermeture annoncée du siège de Asi à Paris, M. Wane précise que c’est la très coûteuse escale de Lyon qui a été fermée. Pour la capitale française, il est envisagé de déménager vers un quartier moins cher. «Paris ne peut être fermée puisque nous la desservons 14 fois la semaine.» C’est juste pour trouver des niches qui seraient moins coûteuses, «économiquement».
source le quotidien
ImageAir Sénégal international traverse clairement des difficultés financières et techniques, mais Ibra Birane Wane constate que celles-ci n’épargnent pas non plus les grandes compagnies. Des faiblesses qui sont imputées au contexte insoutenable de surcharges de carburant, du moins jusqu’avant l’amorce de la chute du prix baril du pétrole en octobre dernier. Tous ces impairs appellent à une nécessité de restructuration du capital de la compagnie. C’est dans cette optique que l’Etat du Sénégal a souhaité augmenter ses parts dans l’actionnariat d’Asi. Ce joint-venture, partenariat technique et stratégique entre les deux pays, n’écarte pas d’ailleurs, pour le décollage de la compagnie, la participation de privés locaux.
Aujourd’hui, même la définition du plan de développement de Asi est suspendue aux intentions exprimées par le Sénégal. La conséquence qui en découle, de toute évidence, n’est pas des meilleures, car «il ne peut pas y avoir une grande visibilité» pour la compagnie, reconnaît l’ex-directeur commercial.
S’agissant de la fermeture annoncée du siège de Asi à Paris, M. Wane précise que c’est la très coûteuse escale de Lyon qui a été fermée. Pour la capitale française, il est envisagé de déménager vers un quartier moins cher. «Paris ne peut être fermée puisque nous la desservons 14 fois la semaine.» C’est juste pour trouver des niches qui seraient moins coûteuses, «économiquement».
source le quotidien