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Difficultés dans la prise en charge des cas graves de la COVID: Dr. Abdoulaye Bousso s’excuse des insuffisances

Dans la prise en charge des personnes infectées par la Covid-19, les patients graves et sévères ont payé le plus lourd tribut. La stratégie mise en place n’a pas pu limiter ces cas, causant énormément de décès. Ce qui a poussé mardi le docteur Abdoulaye Bousso, Directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire, à présenter ses excuses à la population sénégalaise, au cours de l’évaluation du bilan de la lutte contre le coronavirus.


Rédigé par leral.net le Jeudi 4 Mars 2021 à 08:30 | | 0 commentaire(s)|

Difficultés dans la prise en charge des cas graves de la COVID: Dr. Abdoulaye Bousso s’excuse des insuffisances
Douze mois que le Sénégal traverse, à l’instar du reste du monde, une crise sanitaire liée à la Covid-19. Le pays a enregistré son premier cas de coronavirus le 2 mars 2020. Il s’agissait d’un Français vivant aux Almadies depuis deux ans et qui était parti en France pour ses vacances. Quelques jours plus tard, un couple est diagnostiqué à l’hôpital Roi Bédouin de Guédiawaye. Aucun de ces deux cas n’a pourtant été vecteur de contamination.

Les choses ont commencé à se dégrader, quand un résident italien de nationalité sénégalaise et séjournant à Touba, a été testé positif. Depuis lors, le Sénégal a enregistré 34 832 cas positifs.

Selon le directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous) Abdoulaye Bousso, qui présentait hier le bilan, les défis d’hier et d’aujourd’hui sont essentiellement liés à la prise en charge des cas graves et des cas sévères.

‘’Nous avons, dans cette deuxième vague, plus de cas graves et plus de décès. Notre stratégie, c’est de limiter ces cas et de mieux les gérer. D’ailleurs, nous voulons présenter nos excuses aux populations. Je pense qu’il y a des difficultés. Des difficultés continuent à exister, mais n’empêche, l’ensemble du secteur est en train de faire un travail énorme pour pouvoir limiter ces désagréments. Nous sommes sûrs que nous pourrons y arriver, avec tous les outils que nous avons aujourd’hui et la vaccination’’, rassure-t-il, avant de recommander à toutes les personnes âgées et celles qui ont des comorbidités, d’aller se faire vacciner.

Sur la même lancée, le chef du Service des maladies infectieuses du CHU de Fann, le professeur Moussa Seydi, a présenté ses condoléances à ceux qui ont perdu un des leurs. Puis il a rappelé que, ‘’depuis douze mois, cette maladie a bouleversé nos vies et a perturbé notre économie... Mais elle n’est pas invincible, parce qu’il y a, désormais, en plus des armes classiques de prévention pour venir à bout de cette affection, des vaccins’’.






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