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Dimitri Medvedev, vice-président du conseil de sécurité russe : «La troisième guerre mondiale se rapproche»

Rédigé par leral.net le Samedi 15 Juillet 2023 à 09:35 | | 0 commentaire(s)|

Le monde doit-il s’attendre au pire ? Il est possible de répondre par l’affirmative à cette interrogation, si l’on se fie à la position affichée par l’ancien chef d’État et actuel vice-président du conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, en marge du déplacement du Président Volodymyr Zelensky en Lituanie pour évoquer l’adhésion de l’Ukraine dans l’Otan.


Dmitri Medvedev assure que la «troisième Guerre mondiale» se profile à cause de l’attitude «folle» de l’Occident concernant le conflit entre l’Ukraine et la Russie. En parallèle, les pays de l’Otan disent être dans les dispositions de soutenir l’Ukraine au cours des prochaines années pour mettre fin à la guerre et pour dissuader et apporter la riposte à toute attaque future.

«L'Occident, complètement fou, n'a rien pu inventer d'autre (…). En fait, c'est une impasse. La troisième guerre mondiale se rapproche», a écrit Dmitri Medvedev sur l'application de messagerie Telegram en réaction à l’engagement pris par de nombreux pays occidentaux prêts à fournir davantage d’aide militaire à l’Ukraine.

Medvedev assure que la Russie est déterminée à poursuivre son offensive militaire en Ukraine avec les mêmes objectifs. Une escalade est à craindre, dans la mesure où les États-Unis avaient annoncé la semaine dernière qu'ils fourniraient à l'Ukraine des bombes à sous-munitions, des armes explosives qui libèrent généralement un grand nombre de petites bombes sur une vaste zone.

Ces armes sont interdites par plus de 100 pays, mais il se trouve que la Russie et l'Ukraine ne sont pas signataires de la Convention sur les armes à sous-munitions. Les médias russes ont rapporté mardi des mises en garde du ministre russe de la défense, Sergei Shoigu, faisant allusion à l’utilisation par l’armée russe d’armes similaires si les États-Unis fournissent des bombes à fragmentation à l'Ukraine.

Pour sa part, Human Rights Watch affirme que Moscou comme Kiev ont déjà utilisé des armes à sous-munitions au cours du conflit en cours.
Tribune