Ils étaient au total 14 talibés au départ, mais au finish, 3 ont été primés, dont les deux premiers arrivés ex aequo. Il s’agit d’Abdoulaye Gaye âgé de 12 ans, Baba Saloum Diaw et El hadji Wilane. Chacun des lauréats a reçu un écran plat et une enveloppe.
L’organisateur de ce concours, Oustaz Mouhameth Guèye explique : «Ce concours vise à promouvoir l’apprentissage et la maîtrise du Coran. La région de Diourbel était derrière dans le domaine du «tajwid» (manière de réciter le Coran, comme l’avait révélé l’Archange Jibril –«aleyhi Salam » - au Prophète – PSL, ndlr). Ainsi nous avons jugé nécessaire que si on continue sur cette lancée, cela pourrait aider les enfants à maîtriser le Coran ».
Et il poursuit : « Ce que nous voulons, c’est d’intégrer l’enseignement coranique dans le système éducatif national du Sénégal. Le taux de scolarisation au niveau du préscolaire dans la région de Diourbel est trop faible et tourne autour de 7%. Ceux qui avaient remporté les prix de l’année dernière, ont représenté cette année la région de Diourbel au niveau national.
Auparavant, il n’y avait pas de représentant de la région de Diourbel au niveau du concours national. Ce concours permet d’améliorer le niveau des élèves. Les membres des jurys sont composés de grands érudits, ayant fait leurs études supérieures à l’étranger. Cela encourage les enfants à redoubler d’efforts dans la maîtrise du Coran ».
Pour Oustaz Mouhameth Guèye, «l’enseignement coranique, qui est une offre éducative, doit être formalisée dans le système éducatif. Il est inacceptable de considérer ceux qui ont appris les enseignements coraniques comme des analphabètes».
Il estime que cette façon de voir les choses est déplorable, car on oublie d’intégrer l’enseignement coranique dans le Taux brut de scolarisation (TBS) a-t-il indiqué. «Nous demandons à tous les acteurs de l’éducation, de tout faire pour intégrer l’enseignement religieux dans les indicateurs de performance.
Ce sont des enfants qui ont les mêmes droits, au même titre que ceux qui sont dans l’école formelle, dans le budget alloué à l’éducation. Leurs parents paient des impôts et contribuent dans le budget national. Les grands hommes d’affaire de ce pays sont des produits du daara», a-t-il conclu.
Sud Quotidien
L’organisateur de ce concours, Oustaz Mouhameth Guèye explique : «Ce concours vise à promouvoir l’apprentissage et la maîtrise du Coran. La région de Diourbel était derrière dans le domaine du «tajwid» (manière de réciter le Coran, comme l’avait révélé l’Archange Jibril –«aleyhi Salam » - au Prophète – PSL, ndlr). Ainsi nous avons jugé nécessaire que si on continue sur cette lancée, cela pourrait aider les enfants à maîtriser le Coran ».
Et il poursuit : « Ce que nous voulons, c’est d’intégrer l’enseignement coranique dans le système éducatif national du Sénégal. Le taux de scolarisation au niveau du préscolaire dans la région de Diourbel est trop faible et tourne autour de 7%. Ceux qui avaient remporté les prix de l’année dernière, ont représenté cette année la région de Diourbel au niveau national.
Auparavant, il n’y avait pas de représentant de la région de Diourbel au niveau du concours national. Ce concours permet d’améliorer le niveau des élèves. Les membres des jurys sont composés de grands érudits, ayant fait leurs études supérieures à l’étranger. Cela encourage les enfants à redoubler d’efforts dans la maîtrise du Coran ».
Pour Oustaz Mouhameth Guèye, «l’enseignement coranique, qui est une offre éducative, doit être formalisée dans le système éducatif. Il est inacceptable de considérer ceux qui ont appris les enseignements coraniques comme des analphabètes».
Il estime que cette façon de voir les choses est déplorable, car on oublie d’intégrer l’enseignement coranique dans le Taux brut de scolarisation (TBS) a-t-il indiqué. «Nous demandons à tous les acteurs de l’éducation, de tout faire pour intégrer l’enseignement religieux dans les indicateurs de performance.
Ce sont des enfants qui ont les mêmes droits, au même titre que ceux qui sont dans l’école formelle, dans le budget alloué à l’éducation. Leurs parents paient des impôts et contribuent dans le budget national. Les grands hommes d’affaire de ce pays sont des produits du daara», a-t-il conclu.
Sud Quotidien