XALIMANEWS-Pour son engagement dans la recherche de la paix, le dialogue interreligieux, la résolution de conflits, la restauration de l’ordre politique entre autres, le Khalife général de Bambilor Thierno Amadou Ba a été honoré par l’Académie Internationale d’Action Diplomatique (IADA ACADEMY) basée à Bergamo en Italie.
Dans une correspondance adressée au Khalife, le président de IADA ACADEMY, Enrico Gervasoni, magnifie le rôle que joue le guide religieux dans les actions diplomatiques impliquant les peuples, les États et les religions notamment dans les politiques de de migration, de développement, de solidarité entre autres. « Son Excellence,
j’avais déjà eu l’occasion de noter avec agréable surprise votre rencontre avec le Pape François à Rome le 6 novembre 2024. Mais quand, par l’intermédiaire de journalistes, j’ai reçu les informations sur votre participation à la Conférence des Supérieurs Majeurs du Sénégal du 16 au 18 décembre 2024 à Dakar à l’occasion de l’Assemblé Générale de la Communaute Chrétiene, grande fut ma satisfaction de voir le rôle de la diplomatie religieuse et les relations entre religion et diplomatie si bien évolouées et argumentées », », lit-on dans la lettre de reconnaissance adressée à Thierno Amadou Ba.
Dans sa note, le président de IADA ACADEMY rappelle avoir toujours soutenu le rôle de la religion dans la diplomatie: « depuis plus de vingt ans, je me consacre personnellement à soutenir le rôle de la religion dans la diplomatie en collaborant étroitement avec diverses institutions, depuis les responsables de la diplomatie du Saint-Siège jusqu’aux institutions musulmanes telles que l’EML-Ligue Musulmane Européenne, contribuant à leur évolution en tant que
conseiller stratégique.
Ma première action diplomatique sur le terrain, en relation avec le peuple angolais depuis le 1989, a été pour la paix en Angola où j’ai été officiellement invité à la signature des accords de paix de Lusaka le 15 novembre 1994 et reconnu par des gouvernements et
par le Secrétariat d’État du Saint-Siège comme quelqu’un qui a favorisé la paix », a-t-il souligné.
Ce dernier rappelle, en outre, que compte tenu de son expérience de consultant dans le secteur de l’habitat et socio-économique entrepreneurial italien, il est arrivé au Sénégal en 1996 avant de mettre sur pied
l’association internationale H&D-Habitat & Développement pour promouvoir le logement
et l’emploi: « de ça on pourra en parler sous l’angle de « Religion et Développement » et “Diplomatie et Développement” pour le lier au sujet que vous avez abordé concernant les
flux migratoires et la dignité des personnes compte tenu notamment des tragédies
humaines que la migration entraîne chaque jour », a-t-il fait savoir. « Depuis lors le Sénégal est dans les priorités de mes relations. Combinant mes nombreuses années d’expériences, tout en maintenant ma collaboration personnelle avec les institutions religieuses chrétiennes et musulmanes, j’ai accepté de fonder et de présider l’Académie Internationale d’Action Diplomatique (IADA ACADEMY ou simplement IADA) pour une action diplomatique impliquant les Peuples, les États et les Religions », indique le patron de IADA ACADEMY. « Seule une action qui implique plusieurs acteurs peut conduire à une vraie paix et comme vous l’avez amplement expliqué, le rôle conjoint des religions est indispensable. Actuellement mon action s’applique sur deux axes : Action Diplomatique (IADA
ACADEMY) et Politique de Développement (H&D) : les deux réalités s’entraident car « il n’y a pas de paix sans développement » et « il n’y a pas de développement sans paix ». Quand on parle de paix on parle aussi de justice sociale. IADA ACADEMY, avec le protocole du 7 septembre 2024, a reconnu H&D, comme une réalité d’excellence pour une politique de développement appliquant des principes éthiques et solidaires. D’où tout le rôle de la religion comme agent de paix pour ramener la diplomatie à sa
fonction de prévention des conflits en « forçant », avec son autorité morale, les États et les différentes positions politiques et du pouvoir à trouver des solutions qui évitent
l’exaspération des conflits qui revêtent de plus en plus les caractéristiques de véritables guerres, la religion comme facteur éducatif pour la protection de la dignité humaine, accompagnant des programmes de développement et des institutions qui répondent aux besoins primaires des familles tout en garantissant la dignité des personnes », soutient le président.
Le document d’ajouter: « la nécessité d’un rôle de plus en plus actif de la religion dans l’action diplomatique et le développement social implique également une meilleure préparation des institutions et des représentants religieux à l’exercice de cette fonction. C’est pour cette raison qu’une personnalité comme la vôtre, avec votre préparation, pourrait être très utile dans la formation de la diplomatie religieuse tant au sein du monde musulman que dans les relations avec les autres religions, à commencer par la religion chrétienne.
Les religions accompagnent l’homme depuis sa naissance et constituent la base de ses valeurs morales qui ont également été en partie assumées par les sociétés dites laïques », a-t-il précisé avant de poursuivre: « les religions, à partir du respect de la religion de chacun, ont un potentiel jusqu’ici inexprimé, qui ne doit plus s’inscrire dans une logique de compétition ou de conflit comme par le passé ou comme tentent de le faire encore aujourd’hui certains semeurs de haine en manipulant les consciences pour des raisons de pouvoir et de domination sur
le peuple, au contraire les réligions doivent activer une relation d’amitié et de
collaboration mutuelle pour le bien de toute l’humanité. collaboration mutuelle.
Ce qui précède n’est qu’un petit résumé de réflexions qui, je l’espère, pourront être développées avec des exemples et des perspectives de collaboration fraternelle qui
permettront de mieux valoriser l’action des organisations dont nous avons la charge ».
Pour rappel, la lettre destinée au Khalife de Bambilor est accompagné d’un Certificat d’Appréciation de IADA ACADEMY: « pour ce que vous faites pour le bien du Sénégal, de l’Afrique et de l’humanité toute entière », conclut le document.
Source : https://www.xalimasn.com/diplomatie-religieuse-le-...