Le commissaire Codé Mbengue vient d'être nommer, en Conseil des ministres, le nouveau Directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn). Codé Mbengue vient, en effet, d’être porté à la tête de la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) en remplacement du commissaire Saliou Diallo.
En octobre dernier, sa nomination avait été évoquée. « Mais, un ancien ministre de l’Intérieur a dissuadé le président de le faire. Il lui a fait comprendre que le commissaire Codé Mbengue n’est pas malléable et corvéable, et lui a rappelé que c’est lui qui était à la tête de la Direction de la police judiciaire (Dpj) au moment où le dossier Idrissa Seck avait atterri à la Division des investigations criminelles (Dic).
Il avait clairement affiché sa désapprobation », racontait une source nichée au Palais. « On est même allé jusqu’à dire au président que le commissaire Mbengue est un pro-Macky », ajoutait une autre source du Palais. Une déclaration qui a fait mouche. Le président a alors décidé, selon les mêmes sources, de surseoir à sa nomination en attendant d’y voir plus clair.
Le commissaire Codé Mbengue a été victime de ce genre de jugement depuis l’avènement de l’alternance. Directeur de la Police judicaire jusqu’après l’avènement de l’alternance, il a finalement été muté le 16 juin 2000 à l’École Nationale de Police et de la Formation Permanente. Les nouveaux responsables libéraux l’avaient étiqueté de pro- Parti socialiste. Pourtant, quelques mois plus tard, il est retourné à la Direction de la police judiciaire (Dpj). Poste qu’il quittera à nouveau le 28 juillet 2005, remplacé qu’il était par le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, Nguirane Sadio Ndiaye.
Là aussi, il a été étiqueté pro-Idrissa Seck. On lui avait reproché d’avoir bien traité l’ex-Premier ministre, détenu pendant une semaine dans les locaux de la Dic, alors qu’il était l’homme à abattre au Pds. Le commissaire Codé Mbengue s’est ainsi retrouvé au placard pendant longtemps. Après une longue traversée du désert, il a été nommé, le 22 mai 2008, Directeur de la police des étrangers et titres de voyage, en remplacement du commissaire Mamadou Boye. C’est sous son magistère que l’obtention d’un passeport n’est plus un parcours du combattant.
Il vient d’être porté à la tête de la police. Ses collègues l’attendent pour porter la bataille de l’application des nouveaux statuts de la police surtout sur ses aspects pécuniaires.
Auteur: www.sen24heures.com
En octobre dernier, sa nomination avait été évoquée. « Mais, un ancien ministre de l’Intérieur a dissuadé le président de le faire. Il lui a fait comprendre que le commissaire Codé Mbengue n’est pas malléable et corvéable, et lui a rappelé que c’est lui qui était à la tête de la Direction de la police judiciaire (Dpj) au moment où le dossier Idrissa Seck avait atterri à la Division des investigations criminelles (Dic).
Il avait clairement affiché sa désapprobation », racontait une source nichée au Palais. « On est même allé jusqu’à dire au président que le commissaire Mbengue est un pro-Macky », ajoutait une autre source du Palais. Une déclaration qui a fait mouche. Le président a alors décidé, selon les mêmes sources, de surseoir à sa nomination en attendant d’y voir plus clair.
Le commissaire Codé Mbengue a été victime de ce genre de jugement depuis l’avènement de l’alternance. Directeur de la Police judicaire jusqu’après l’avènement de l’alternance, il a finalement été muté le 16 juin 2000 à l’École Nationale de Police et de la Formation Permanente. Les nouveaux responsables libéraux l’avaient étiqueté de pro- Parti socialiste. Pourtant, quelques mois plus tard, il est retourné à la Direction de la police judiciaire (Dpj). Poste qu’il quittera à nouveau le 28 juillet 2005, remplacé qu’il était par le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, Nguirane Sadio Ndiaye.
Là aussi, il a été étiqueté pro-Idrissa Seck. On lui avait reproché d’avoir bien traité l’ex-Premier ministre, détenu pendant une semaine dans les locaux de la Dic, alors qu’il était l’homme à abattre au Pds. Le commissaire Codé Mbengue s’est ainsi retrouvé au placard pendant longtemps. Après une longue traversée du désert, il a été nommé, le 22 mai 2008, Directeur de la police des étrangers et titres de voyage, en remplacement du commissaire Mamadou Boye. C’est sous son magistère que l’obtention d’un passeport n’est plus un parcours du combattant.
Il vient d’être porté à la tête de la police. Ses collègues l’attendent pour porter la bataille de l’application des nouveaux statuts de la police surtout sur ses aspects pécuniaires.
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