En recevant sur cette terre bénie du Sénégal, des parents haïtiens, venus concrétiser la volonté sincère et profonde du Président WADE, de faire de la Diaspora, la 6ème Région de l’Union Africaine, nous sommes en train de donner au monde, une merveilleuse leçon d’humanisme, une merveilleuse leçon de vraie fraternité, une merveilleuse leçon de solidarité réelle, une merveilleuse leçon de partage et d’amour, une merveilleuse leçon de convivialité, dans la plus pure tradition de la Téranga sénégalaise.
Au monde entier, le Sénégal, toutes susceptibilités confondues, est en train de montrer, que c’est dans le cœur des pauvres et des faibles, que gisent les plus beaux trésors de générosité et que l’avenir de notre planète réside dans la prise en compte des valeurs, dont la cérémonie actuelle porte témoignage, avec un panache et un éclat, à nuls autres pareils.
Qu’un pays, qui n’est ni riche, ni suffisamment développé, accepte de partager le peu qu’il a, avec ses frères et sœurs d’Outre-Atlantique, au nom du droit de chaque être humain, à la dignité, au bien-être matériel et moral et à l’amour, mérite, assurément, d’être, fortement, médité, en ce siècle placide, où les égoïsmes et autres chauvinismes dressent, un peu partout, des barrières d’exclusion, de rejet, de mépris et d’indifférence hautaine et glaciale.
Il est vrai que nous sommes les héritiers des sentences sublimes contenues dans le Livre des Morts de l’Egypte Pharaonique, les continuateurs des valeurs cardinales de la Charte de Kurukan Fugha, les symboles vivants des vertus de l’humanisme Songhoï, l’incarnation inextinguible de la philosophie morale de tout le peuple sénégambien, qui nous enseigne, que l’homme pas qu’un loup pour l’homme. Il est, aussi, le remède de l’homme et que « gann li warr ci moom mooy teeru terral ».
Notre Téranga n’est pas un comportement condescendant, ni une vanité de bas-étage. Elle est don de soi aux autres. Elle est un sacrifice librement consenti, pour que, dans chaque cœur, scintille la lumière de l’espérance, pour que dans chaque regard, s’exprime l’amour du prochain, pour tous ceux qui souffrent, qui ont faim ou soif, pour tous ceux qui n’ont ni toit, ni famille. Notre Téranga est un acte sincère et profond d’amour, qui ne connaît ni race, ni frontière, ni riche, ni pauvre.
En acceptant de répondre, positivement, à l’appel du Président WADE, vous revenez, chers parents haïtiens, dans le pays de vos ancêtres et vous prouvez, par la même occasion, qu’aucun départ n’est, jamais, définitif.
Vous posez, ce faisant, un acte fort, car la jonction de l’Afrique et de sa Diaspora va, définitivement, changer et libérer le destin merveilleux du monde noir, dont ce monument impressionnant est le symbole vivant.
Des historiens soutiennent, que le 1er bateau négrier, qui jeta l’ancre en Haïti, en 1503, venait du Sénégal.
Foucaud révèle dans son livre, que, de 1783 à 1789, sur les 355 navires négriers, qui ont jeté l’ancre au Cap haïtien, les 47 venaient du Sénégal.
Ce pays est, donc, le vôtre. Vous n’y serez, jamais, considérés comme des étrangers. Vous y serez accueillis en fils, en filles, en neveux et en nièces, en parents et amis, avec une chaleur et une affection, qui vous marqueront, à tout jamais, car Haïti est pour le monde noir, ce qu’est la Grèce pour l’Europe et le monde occidental.
C’est pourquoi, je vous dis, comme le veut l’usage au Fouta, berceau de la Sénégambie historique « Bissimillah ».
Au monde entier, le Sénégal, toutes susceptibilités confondues, est en train de montrer, que c’est dans le cœur des pauvres et des faibles, que gisent les plus beaux trésors de générosité et que l’avenir de notre planète réside dans la prise en compte des valeurs, dont la cérémonie actuelle porte témoignage, avec un panache et un éclat, à nuls autres pareils.
Qu’un pays, qui n’est ni riche, ni suffisamment développé, accepte de partager le peu qu’il a, avec ses frères et sœurs d’Outre-Atlantique, au nom du droit de chaque être humain, à la dignité, au bien-être matériel et moral et à l’amour, mérite, assurément, d’être, fortement, médité, en ce siècle placide, où les égoïsmes et autres chauvinismes dressent, un peu partout, des barrières d’exclusion, de rejet, de mépris et d’indifférence hautaine et glaciale.
Il est vrai que nous sommes les héritiers des sentences sublimes contenues dans le Livre des Morts de l’Egypte Pharaonique, les continuateurs des valeurs cardinales de la Charte de Kurukan Fugha, les symboles vivants des vertus de l’humanisme Songhoï, l’incarnation inextinguible de la philosophie morale de tout le peuple sénégambien, qui nous enseigne, que l’homme pas qu’un loup pour l’homme. Il est, aussi, le remède de l’homme et que « gann li warr ci moom mooy teeru terral ».
Notre Téranga n’est pas un comportement condescendant, ni une vanité de bas-étage. Elle est don de soi aux autres. Elle est un sacrifice librement consenti, pour que, dans chaque cœur, scintille la lumière de l’espérance, pour que dans chaque regard, s’exprime l’amour du prochain, pour tous ceux qui souffrent, qui ont faim ou soif, pour tous ceux qui n’ont ni toit, ni famille. Notre Téranga est un acte sincère et profond d’amour, qui ne connaît ni race, ni frontière, ni riche, ni pauvre.
En acceptant de répondre, positivement, à l’appel du Président WADE, vous revenez, chers parents haïtiens, dans le pays de vos ancêtres et vous prouvez, par la même occasion, qu’aucun départ n’est, jamais, définitif.
Vous posez, ce faisant, un acte fort, car la jonction de l’Afrique et de sa Diaspora va, définitivement, changer et libérer le destin merveilleux du monde noir, dont ce monument impressionnant est le symbole vivant.
Des historiens soutiennent, que le 1er bateau négrier, qui jeta l’ancre en Haïti, en 1503, venait du Sénégal.
Foucaud révèle dans son livre, que, de 1783 à 1789, sur les 355 navires négriers, qui ont jeté l’ancre au Cap haïtien, les 47 venaient du Sénégal.
Ce pays est, donc, le vôtre. Vous n’y serez, jamais, considérés comme des étrangers. Vous y serez accueillis en fils, en filles, en neveux et en nièces, en parents et amis, avec une chaleur et une affection, qui vous marqueront, à tout jamais, car Haïti est pour le monde noir, ce qu’est la Grèce pour l’Europe et le monde occidental.
C’est pourquoi, je vous dis, comme le veut l’usage au Fouta, berceau de la Sénégambie historique « Bissimillah ».