Ceci fait penser à Laurent Gbagbo qui lors des élections présidentielles ivoiriennes de novembre 2010 qui ont conduit Alassane Ouattara au palais, avait comme slogan de campagne : « Je gagne ou je gagne ». Ce qui s’en est suivi n’est pas méconnu du grand public. Gbagbo bien que déclaré défait, s’est agrippé au pouvoir. Il a fallu l’intervention des Forces républicaines de Côte d’Ivoire appuyées par les forces françaises présentes en Côte d’Ivoire pour qu’il soit débarqué. Wade nous prépare-t-il à ce schéma ? On n’est pas tenté de le penser mais vu le discours guerrier qu’il a prononcé ce jeudi face à ses souteneurs, c’est à croire que le président de la République ne compte lâcher pour rien au monde le pouvoir. Invitant l’opposition à une présidentielle anticipée, Wade a laissé entendre que même si les échéances électorales devaient se dérouler à date échue, il les gagnerait. « J’ai peur que dans les deux cas, que le vainqueur ne soit autre que moi », martèle Wade.
Discours aux libéraux : Quand Me Wade imite Laurent GbagboLERAL.NET - Le syndrome ivoirien guette-t-il le Sénégal ? C’est la question à se poser en entendant le président de la République ou le secrétaire général du Pds déclarer qu’il ne risque pas de perdre les élections.Rédigé par leral.net le Vendredi 15 Juillet 2011 à 12:28 | | 16 commentaire(s)|
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