Selon M. Diop, pour ce qui est du délit lié à l’entreprise de presse, on n’a pas besoin d’aller au tribunal, à cause du non-respect du dépôt légal. Quant à la diffamation, elle est un délit de droit commun prévu par l’article 255 du code pénal qu’elle soit commise dans une salle avec une audience limitée, « avec l’espoir que les gens vont oublier en sortant de la salle » ou publiée dans un journal. Toutefois, précise le conférencier, « ce n’est pas parce que cette diffamation est publiée dans un journal qu’il devient un délit de presse. Et sa publication dans un journal en fait circonstance aggravante ». Cela, d’autant plus qu’avec l’Internet ces propos ne seront pas lus par les seuls Sénégalais, mais par tous ceux qui ont accès à Internet et qui visitent les sites des journaux sénégalais.
C’est pourquoi Serigne indique que « l’usage que nous faisons de la liberté doit être accompagné de la responsabilité, quelque soit le domaine dans lequel nous exerçons. Malheureusement nous acceptons toutes les marges de manœuvres que nous offre la liberté et refusons les contraintes » fait-il remarquer.
Organisée par la Coordination des chefs et attachés de cabinets (CCAC), la conférence était modérée par le ministre des Sports et des Loisirs, Bacar Dia, en présence de sénateurs et députés.
source sud quotidien
C’est pourquoi Serigne indique que « l’usage que nous faisons de la liberté doit être accompagné de la responsabilité, quelque soit le domaine dans lequel nous exerçons. Malheureusement nous acceptons toutes les marges de manœuvres que nous offre la liberté et refusons les contraintes » fait-il remarquer.
Organisée par la Coordination des chefs et attachés de cabinets (CCAC), la conférence était modérée par le ministre des Sports et des Loisirs, Bacar Dia, en présence de sénateurs et députés.
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