Le problème du groupe parlementaire des «Libéraux et Démocrates» à l’Assemblée nationale semble prendre une autre tournure, qui n’a certainement pas été prise en compte par le régime actuel. La question de la dissolution de la 12ème législature est de plus en plus agitée par non seulement des politiques, mais aussi des personnalités de la société civile. Après Mamadou Mbodj (coordonnateur du M23), Alioune Tine (directeur régional d’Amnesty international de l’Afrique de l’Ouest), Aliou Sow (président du Mpd/Ligguey), tout comme Sidy Lamine Niasse (Pdg du groupe Walfadjiri), etc., d’autres voix se lèvent aussi pour réclamer la dissolution de la 2ème Institution du pays. Dans ce lot de pourfendeurs de l’Institution dirigée par Moustapha Niasse, on peut noter la présence d’un nouveau «larron», à savoir l’Observatoire citoyen pour la défense des Institutions (Ocdi). Ledit observatoire, regroupant des citoyens sénégalais de la société civile, politique et des apolitiques, a procédé hier, vendredi 13 novembre, au lancement d’une pétition, dénommée «Sauvons notre Assemblée».
En marge de la cérémonie de lancement tenue à la permanence de Bokk Guis-Guis, Awa Abdoul Ba, membre dudit observatoire, non moins membre de la Fédération des cadres du Pds a invité les populations à signer massivement ladite pétition. Et pour cause, retient-elle entre autres motifs, «dans sa volonté de réduire l’opposition à sa simple expression, le président de la République, Macky Sall vient de s’illustrer de la pire des manières dans la gouvernance démocratique de notre pays». Faisant ainsi l’inventaire du régime de Macky Sall, Mme Ba a cité entre autres, «les demandes de marche et de meeting de l’opposition interdites», «les détenus politiques arbitraires», «violation de l’arrêt de la cour de justice de la Cedeao», tout comme la «politisation et l’instrumentalisation de la justice» et «l’ingérence de l’Exécutif dans le fonctionnement de l’Assemblée nationale».
S’attaquant en outre à la gestion de l’Assemblée nationale, Awa Abdoul Ba n’a pas raté Moustapha Niasse, Sg de l’Afp. Selon le membre du Comité directeur du Pds, «Moustapha Niasse s’érige le droit de vie ou de mort des groupes parlementaires». Pour la protégée de Wade, l’unité de l’opposition est une demande publique et que Niasse est dépassé par la tournure des événements. Ainsi donc, elle en a déduit «qu’il (Niasse) n’est plus apte intellectuellement à diriger la deuxième Institution du Sénégal».
Par conséquent, Awa Abdoul Ba et cie exigent «la démission du Président de l’Assemblée nationale pour incompétence, insuffisance et absence de résultats». Poussant plus loin leurs réclamations, les membres de l’Ocdi demandent «la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République pour sauver le Sénégal de ce blocage institutionnel qui va plomber la marche de notre pays». Pis, l’Ocdi exige «la tenue d’élections anticipées en janvier 2016», ainsi que «la réforme de l’Assemblée nationale pour un rééquilibrage institutionnel entre les différents pouvoirs».
A noter que le lancement de ladite pétition a enregistré la présence de représentants du Fpdr, du Pds, de Bokk Guis-Guis, de l’Ucs, du Cercle des Intellectuels, etc. Le document à signer est mis en ligne, selon ses initiateurs.
Malick Ndiaye sur la crise à l'Assemblée : « Si Fada et ses complices ne reculent pas, l’Assemblée est forclose »
Le professeur Malick Ndiaye, membre de Macky 2012, non moins coordonnateur du Cercle des intellectuels du Sénégal n’a pas dérogé à la règle hier, vendredi 13 novembre. En effet, venu en tant invité à la cérémonie de lancement de la pétition «Sauvons notre Assemblée» de l’Observatoire citoyen pour la défense des Institutions (Ocdi), Malick Ndiaye a exprimé son indignation quant à la crise que traverse l’Assemblée nationale. Selon lui, le Cercle dont il est le coordonnateur est intransigeant sur la question de la constitution du groupe parlementaire des «Libéraux et Démocrates».
A l’en croire, «il faut que Fada et ses complices reculent». Faisant dans la menace, il a indiqué que «s’ils ne le font pas l’Assemblée est forclose». Donc, pour lui, «il faut dans les meilleurs délais, rétablir le fonctionnement de l’Assemblée nationale». «Sur cette question, on (le cercle des intellectuels) ne va pas transiger», fait-t-il savoir.
S’attaquant par ailleurs à la manière dont le dilemme de la constitution du groupe parlementaire des «Libéraux et Démocrates» a été réglé, l’ancien ministre conseiller auprès du chef de l’Etat a estimé qu’il aurait fallu appliquer la «jurisprudence Macky Sall». Selon lui, le chef de l’Etat a lui même regroupé ses parlementaires pour donner des directives. Ce qui selon lui, devait revenir de droit à l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, qui a demandé de changer de président de groupe parlementaire.
Sud Quotidien
En marge de la cérémonie de lancement tenue à la permanence de Bokk Guis-Guis, Awa Abdoul Ba, membre dudit observatoire, non moins membre de la Fédération des cadres du Pds a invité les populations à signer massivement ladite pétition. Et pour cause, retient-elle entre autres motifs, «dans sa volonté de réduire l’opposition à sa simple expression, le président de la République, Macky Sall vient de s’illustrer de la pire des manières dans la gouvernance démocratique de notre pays». Faisant ainsi l’inventaire du régime de Macky Sall, Mme Ba a cité entre autres, «les demandes de marche et de meeting de l’opposition interdites», «les détenus politiques arbitraires», «violation de l’arrêt de la cour de justice de la Cedeao», tout comme la «politisation et l’instrumentalisation de la justice» et «l’ingérence de l’Exécutif dans le fonctionnement de l’Assemblée nationale».
S’attaquant en outre à la gestion de l’Assemblée nationale, Awa Abdoul Ba n’a pas raté Moustapha Niasse, Sg de l’Afp. Selon le membre du Comité directeur du Pds, «Moustapha Niasse s’érige le droit de vie ou de mort des groupes parlementaires». Pour la protégée de Wade, l’unité de l’opposition est une demande publique et que Niasse est dépassé par la tournure des événements. Ainsi donc, elle en a déduit «qu’il (Niasse) n’est plus apte intellectuellement à diriger la deuxième Institution du Sénégal».
Par conséquent, Awa Abdoul Ba et cie exigent «la démission du Président de l’Assemblée nationale pour incompétence, insuffisance et absence de résultats». Poussant plus loin leurs réclamations, les membres de l’Ocdi demandent «la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République pour sauver le Sénégal de ce blocage institutionnel qui va plomber la marche de notre pays». Pis, l’Ocdi exige «la tenue d’élections anticipées en janvier 2016», ainsi que «la réforme de l’Assemblée nationale pour un rééquilibrage institutionnel entre les différents pouvoirs».
A noter que le lancement de ladite pétition a enregistré la présence de représentants du Fpdr, du Pds, de Bokk Guis-Guis, de l’Ucs, du Cercle des Intellectuels, etc. Le document à signer est mis en ligne, selon ses initiateurs.
Malick Ndiaye sur la crise à l'Assemblée : « Si Fada et ses complices ne reculent pas, l’Assemblée est forclose »
Le professeur Malick Ndiaye, membre de Macky 2012, non moins coordonnateur du Cercle des intellectuels du Sénégal n’a pas dérogé à la règle hier, vendredi 13 novembre. En effet, venu en tant invité à la cérémonie de lancement de la pétition «Sauvons notre Assemblée» de l’Observatoire citoyen pour la défense des Institutions (Ocdi), Malick Ndiaye a exprimé son indignation quant à la crise que traverse l’Assemblée nationale. Selon lui, le Cercle dont il est le coordonnateur est intransigeant sur la question de la constitution du groupe parlementaire des «Libéraux et Démocrates».
A l’en croire, «il faut que Fada et ses complices reculent». Faisant dans la menace, il a indiqué que «s’ils ne le font pas l’Assemblée est forclose». Donc, pour lui, «il faut dans les meilleurs délais, rétablir le fonctionnement de l’Assemblée nationale». «Sur cette question, on (le cercle des intellectuels) ne va pas transiger», fait-t-il savoir.
S’attaquant par ailleurs à la manière dont le dilemme de la constitution du groupe parlementaire des «Libéraux et Démocrates» a été réglé, l’ancien ministre conseiller auprès du chef de l’Etat a estimé qu’il aurait fallu appliquer la «jurisprudence Macky Sall». Selon lui, le chef de l’Etat a lui même regroupé ses parlementaires pour donner des directives. Ce qui selon lui, devait revenir de droit à l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, qui a demandé de changer de président de groupe parlementaire.
Sud Quotidien