Si certains musulmans préfèrent couper le jeûne dans les mosquées, d’autres, par contre, choisissent de rester à la maison. Histoire de manger à leur guise. Les premiers nommés sont plutôt guidés par le souci de partage et de communion avec leurs coreligionnaires. La seconde frange est motivée par le désir d’être plus à l’aise.
Si d’aucuns préparent et apportent des repas dans ces lieux de culte, d’autres, par contre, préfèrent donner leur contribution en espèces. Un tour à la mosquée de l’unité 21 des Parcelles assainies nous permet d’en avoir un aperçu. En effet, il est 19 heures passées de quelques minutes dans ce lieu de culte. L’affluence y est plus importante que d’habitude. Ramadan oblige. En effet, c’est à cet instant que les fidèles musulmans commencent à envahir les lieux, tout en guettant l’heure de la rupture du jeûne.
Déjà, les adultes, livres de coran à la main, ont fini de prendre place à l’intérieur de la mosquée. D’autres, tenaillés par la faim, s’allongent sur les moquettes. Les enfants, eux, s’attardent au-dehors pour tuer le temps. A quelques encablures, des femmes préparent le repas chez l’imam de la mosquée. Des mets qu’elles serviront aux fidèles après la coupure du jeûne.
Quelques minutes avant le moment tant attendu par les jeûneurs, l’une d’entre elles annonce que la préparation est déjà terminée. Et l’heure est au service avec au menu du riz à la viande. A la mosquée, un jeune garçon d’une dizaine d’années, sous les ordres du gardien des lieux, distribue des dattes fraîches. Il est rejoint un peu plus tard par d’autres de ses camarades qui servent à leur tour du café et du pain aux fidèles.
C’est à cet instant précis que le muezzin appelle à la prière, informant ainsi que le moment de couper le jeune est arrivé. ‘Allouhama Lakassountou’, annonce-t-il. Et simultanément, tous les fidèles mangent leurs dattes, avant d’ingurgiter leur café. S’ensuit la prière du crépuscule suivie du copieux repas du jour. Le tout sous la supervision de l’imam.
TROIS QUESTIONS A…
IMAM ASSANE SARR : ‘Des personnes donnent jusqu’à 50 000 F pour une séance de rupture’
Imam de la mosquée de l’unité 21 des Parcelles Assainies, Assane Sarr coordonne les activités de collecte et distribution des repas de rupture dans ce lieu de culte. Il s’en explique.
Wal Fadjri : Pourquoi distribuez-vous des repas pour la rupture du jeûne ?
Assane Sarr : Le prophète Mouhamed (Psl) l’a recommandé lors de son premier sermon. Il a ainsi informé que quiconque aide un fidèle à couper le jeûne aura les mêmes récompenses que le bénéficiaire.
Wal Fadjri : Comment vous organisez-vous pour collecter les fonds nécessaires ?
Assane Sarr : Avant, c’étaient les pays arabes qui nous envoyaient de l’argent. Mais il y a dix ans, nous avons lancé un appel à toutes les bonnes volontés pour participer à la préparation du repas de rupture. Et cela a réussi, car on reçoit beaucoup de contributions. Des personnes donnent jusqu’à 50 000 francs Cfa pour une séance de rupture. On achète les denrées en grande quantité et on les conserve chez moi.
Wal Fadjri : Avec la conjoncture actuelle, n’éprouvez-vous pas de difficultés dans la collecte des fonds ?
Assane Sarr : Grâce à Dieu, il n’en est rien. Au début, on avait peur parce que nous croyions que cela n’allait pas aboutir. Mais les gens ont compris que l’union fait la force.
Propos recueillis par Houssaynatou SOW (Stagiaire)
Source Walfadjri
Si d’aucuns préparent et apportent des repas dans ces lieux de culte, d’autres, par contre, préfèrent donner leur contribution en espèces. Un tour à la mosquée de l’unité 21 des Parcelles assainies nous permet d’en avoir un aperçu. En effet, il est 19 heures passées de quelques minutes dans ce lieu de culte. L’affluence y est plus importante que d’habitude. Ramadan oblige. En effet, c’est à cet instant que les fidèles musulmans commencent à envahir les lieux, tout en guettant l’heure de la rupture du jeûne.
Déjà, les adultes, livres de coran à la main, ont fini de prendre place à l’intérieur de la mosquée. D’autres, tenaillés par la faim, s’allongent sur les moquettes. Les enfants, eux, s’attardent au-dehors pour tuer le temps. A quelques encablures, des femmes préparent le repas chez l’imam de la mosquée. Des mets qu’elles serviront aux fidèles après la coupure du jeûne.
Quelques minutes avant le moment tant attendu par les jeûneurs, l’une d’entre elles annonce que la préparation est déjà terminée. Et l’heure est au service avec au menu du riz à la viande. A la mosquée, un jeune garçon d’une dizaine d’années, sous les ordres du gardien des lieux, distribue des dattes fraîches. Il est rejoint un peu plus tard par d’autres de ses camarades qui servent à leur tour du café et du pain aux fidèles.
C’est à cet instant précis que le muezzin appelle à la prière, informant ainsi que le moment de couper le jeune est arrivé. ‘Allouhama Lakassountou’, annonce-t-il. Et simultanément, tous les fidèles mangent leurs dattes, avant d’ingurgiter leur café. S’ensuit la prière du crépuscule suivie du copieux repas du jour. Le tout sous la supervision de l’imam.
TROIS QUESTIONS A…
IMAM ASSANE SARR : ‘Des personnes donnent jusqu’à 50 000 F pour une séance de rupture’
Imam de la mosquée de l’unité 21 des Parcelles Assainies, Assane Sarr coordonne les activités de collecte et distribution des repas de rupture dans ce lieu de culte. Il s’en explique.
Wal Fadjri : Pourquoi distribuez-vous des repas pour la rupture du jeûne ?
Assane Sarr : Le prophète Mouhamed (Psl) l’a recommandé lors de son premier sermon. Il a ainsi informé que quiconque aide un fidèle à couper le jeûne aura les mêmes récompenses que le bénéficiaire.
Wal Fadjri : Comment vous organisez-vous pour collecter les fonds nécessaires ?
Assane Sarr : Avant, c’étaient les pays arabes qui nous envoyaient de l’argent. Mais il y a dix ans, nous avons lancé un appel à toutes les bonnes volontés pour participer à la préparation du repas de rupture. Et cela a réussi, car on reçoit beaucoup de contributions. Des personnes donnent jusqu’à 50 000 francs Cfa pour une séance de rupture. On achète les denrées en grande quantité et on les conserve chez moi.
Wal Fadjri : Avec la conjoncture actuelle, n’éprouvez-vous pas de difficultés dans la collecte des fonds ?
Assane Sarr : Grâce à Dieu, il n’en est rien. Au début, on avait peur parce que nous croyions que cela n’allait pas aboutir. Mais les gens ont compris que l’union fait la force.
Propos recueillis par Houssaynatou SOW (Stagiaire)
Source Walfadjri