Les leaders de la Ca2007 voient dans les sorties multiples et différentes des responsables des partis membres de Benno Siggil Senegaal sur la candidature pour 2012, une tentative de déstabilisation du régime. ‘Le régime continuera toujours d’utiliser des leviers extérieurs pour nous déstabiliser et nous en sommes conscients’, reconnaît Massène Niang porte-parole de la Ca 2012. Selon lui, Benno Siggil Senegaal est ‘en train de discuter pour trouver une solution en vue de l’élection de 2012. Nous sommes certes des partis autonomes mais conscients de la situation qui prévaut dans notre pays’, rassure-t-il. Pour sa part, Madior Diouf estime que le gouvernement a beaucoup plus à s’expliquer sur l’affaire Alex Ségura qu’à tenter de déstabiliser Benno Siggil Senegaal. ‘Qui a reçu l’argent du cadeau d’Alex Ségura ?’ ‘Comment le décaissement a été effectué ?’. Ce sont, entre autres, les questions qu’il se pose. ‘Il s’agit là selon le secrétaire général du Rnd, des explications que le peuple attend des autorités. D’ailleurs, rappelle M. Diouf, ce n’est pas la première tentative de déstabilisation du pouvoir. Ils disent que le gouvernement du Sénégal n’est pas concerné par cette affaire pendant que le Fmi dit que l’argent a été restitué à l’Etat du Sénégal’.
Sur le plan économique, les conférenciers du jour se disent convaincus que la politique que prône le Chef de l’Etat dans le monde rural n’est pas celle de la promotion des exploitations familiales mais une politique d’agrobusiness. Et cela s’explique, selon Massène Niang, par l’intervention des intermédiaires au détriment des organisateurs des vrais producteurs. Par exemple, ‘Wade n’a associé ni le Cadre de concertation nationale des ruraux (Cncr) ni ses démembrements comme l’Union nationale des coopératives dans la concertation pour l’élaboration des programmes dans le milieu rural. Ni dans le système de commercialisation ou d’approvisionnement’. C’est pourquoi, renseigne le porte-parole de la Ca2007, ‘le système commercial de collecte primaire n’est pas évitable’. D’ailleurs les leaders de ce cadre n’apprécient pas le prix du kilogramme d’arachide qui a été fixé à 165 francs Cfa pour deux raisons. Parce que, ‘il y a l’enchérissement de la vie, on ne peut pas reconduire le même prix que l’année dernière’. Aussi, ajoute M. Niang, ‘les producteurs ont fait une étude et conclu que le prix de revient d’un kilogramme d’arachide est à 192 francs. Alors, comment fixer le prix d’un kilogramme d’arachide à 165 francs pendant que son prix de revient est de 192 francs Cfa ?’. N’empêche, les camarades de Moustapha Niasse sont convaincus que les 165 francs ne pourront pas être appliqués tant que le système n’est pas équitable. ‘Tant qu’il n’y aura que des intermédiaires qui ne roulent que pour leur intérêt, ils feront tout pour acheter le kilogramme d’arachide à un prix inférieur pour avoir le maximum de bénéfice comme c’était le cas les années précédentes’, souffle Madior Diouf. M. Niang de rappeler à ce sujet que c’est l’Union nationale des coopératives qui devait être le garant de la stabilité et de l’équité du prix à la base qui a été liquidée. Or, prévient-il, ‘tant qu’il n y a pas des représentants des producteurs sur le système de commercialisation, rien ne marchera’.
Le système de syndicalisation que propose le Chef de l’Etat s’inscrit, selon, les leaders de la Ca2007 dans le même projet de déstabilisation du monde rural pour, disent-ils, ‘remettre en cause une politique de développement rural à partir des exportations familiales rurales’. Le syndicat, rappelle le secrétaire général du Rnd, est une structure de revendication mais pas de promotion économique ni de gestion des fonctions d’intendance :
l’approvisionnement du monde rural, la commercialisation, etc. Des fonctions que seules des structures socio-économiques de base peuvent faire.
Malheureusement, ‘on est en train de neutraliser ces structures économiques au profit des syndicats’. Voilà pourquoi ‘nous disons que Wade veut liquider l’exploitation familiale et instaurer l’agrobusiness dans notre pays’, insiste le porte-parole des opposants. Aussi Moustapha Niasse et ses camarades rejettent-ils le projet de ‘banque verte’ du président Abdoulaye Wade ? Un projet qui, disent-ils ‘a été créé au détriment de la Cncr’. D’ailleurs, se demande M. Niang, la Cncr pouvant faire ce que la ‘banque verte’ doit faire, ‘pourquoi ne pas renforcer ses capacités et mettre en place un mécanisme qui permet de pouvoir collecter convenablement ?’
source walfadjri
Sur le plan économique, les conférenciers du jour se disent convaincus que la politique que prône le Chef de l’Etat dans le monde rural n’est pas celle de la promotion des exploitations familiales mais une politique d’agrobusiness. Et cela s’explique, selon Massène Niang, par l’intervention des intermédiaires au détriment des organisateurs des vrais producteurs. Par exemple, ‘Wade n’a associé ni le Cadre de concertation nationale des ruraux (Cncr) ni ses démembrements comme l’Union nationale des coopératives dans la concertation pour l’élaboration des programmes dans le milieu rural. Ni dans le système de commercialisation ou d’approvisionnement’. C’est pourquoi, renseigne le porte-parole de la Ca2007, ‘le système commercial de collecte primaire n’est pas évitable’. D’ailleurs les leaders de ce cadre n’apprécient pas le prix du kilogramme d’arachide qui a été fixé à 165 francs Cfa pour deux raisons. Parce que, ‘il y a l’enchérissement de la vie, on ne peut pas reconduire le même prix que l’année dernière’. Aussi, ajoute M. Niang, ‘les producteurs ont fait une étude et conclu que le prix de revient d’un kilogramme d’arachide est à 192 francs. Alors, comment fixer le prix d’un kilogramme d’arachide à 165 francs pendant que son prix de revient est de 192 francs Cfa ?’. N’empêche, les camarades de Moustapha Niasse sont convaincus que les 165 francs ne pourront pas être appliqués tant que le système n’est pas équitable. ‘Tant qu’il n’y aura que des intermédiaires qui ne roulent que pour leur intérêt, ils feront tout pour acheter le kilogramme d’arachide à un prix inférieur pour avoir le maximum de bénéfice comme c’était le cas les années précédentes’, souffle Madior Diouf. M. Niang de rappeler à ce sujet que c’est l’Union nationale des coopératives qui devait être le garant de la stabilité et de l’équité du prix à la base qui a été liquidée. Or, prévient-il, ‘tant qu’il n y a pas des représentants des producteurs sur le système de commercialisation, rien ne marchera’.
Le système de syndicalisation que propose le Chef de l’Etat s’inscrit, selon, les leaders de la Ca2007 dans le même projet de déstabilisation du monde rural pour, disent-ils, ‘remettre en cause une politique de développement rural à partir des exportations familiales rurales’. Le syndicat, rappelle le secrétaire général du Rnd, est une structure de revendication mais pas de promotion économique ni de gestion des fonctions d’intendance :
l’approvisionnement du monde rural, la commercialisation, etc. Des fonctions que seules des structures socio-économiques de base peuvent faire.
Malheureusement, ‘on est en train de neutraliser ces structures économiques au profit des syndicats’. Voilà pourquoi ‘nous disons que Wade veut liquider l’exploitation familiale et instaurer l’agrobusiness dans notre pays’, insiste le porte-parole des opposants. Aussi Moustapha Niasse et ses camarades rejettent-ils le projet de ‘banque verte’ du président Abdoulaye Wade ? Un projet qui, disent-ils ‘a été créé au détriment de la Cncr’. D’ailleurs, se demande M. Niang, la Cncr pouvant faire ce que la ‘banque verte’ doit faire, ‘pourquoi ne pas renforcer ses capacités et mettre en place un mécanisme qui permet de pouvoir collecter convenablement ?’
source walfadjri