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Divergences autour de la candidature de Benno : Niasse et compagnie accusent Wade de manœuvres déstabilisatrices

Si Benno peine à accorder ses violons autour de sa forme de candidature, la faute incombe au régime de Wade que Niasse et compagnie accusent de saborder l’unité de l’opposition. Ils l’ont dit hier au cours d’une conférence de presse.


Rédigé par leral.net le Samedi 24 Octobre 2009 à 13:02 | | 1 commentaire(s)|

Les leaders de la Ca2007 voient dans les sorties multiples et différentes des responsables des partis membres de Benno Siggil Senegaal sur la candidature pour 2012, une tentative de déstabilisation du régime. ‘Le régime continuera toujours d’utiliser des leviers extérieurs pour nous déstabiliser et nous en sommes conscients’, reconnaît Massène Niang porte-parole de la Ca 2012. Selon lui, Benno Siggil Senegaal est ‘en train de discuter pour trouver une solution en vue de l’élection de 2012. Nous sommes certes des partis autonomes mais conscients de la situation qui prévaut dans notre pays’, rassure-t-il. Pour sa part, Madior Diouf estime que le gouvernement a beaucoup plus à s’expliquer sur l’affaire Alex Ségura qu’à tenter de déstabiliser Benno Siggil Senegaal. ‘Qui a reçu l’argent du cadeau d’Alex Ségura ?’ ‘Comment le décaissement a été effectué ?’. Ce sont, entre autres, les questions qu’il se pose. ‘Il s’agit là selon le secrétaire général du Rnd, des explications que le peuple attend des autorités. D’ailleurs, rappelle M. Diouf, ce n’est pas la première tentative de déstabilisation du pouvoir. Ils disent que le gouvernement du Sénégal n’est pas concerné par cette affaire pendant que le Fmi dit que l’argent a été restitué à l’Etat du Sénégal’.

Sur le plan économique, les conférenciers du jour se disent convaincus que la politique que prône le Chef de l’Etat dans le monde rural n’est pas celle de la promotion des exploitations familiales mais une politique d’agrobusiness. Et cela s’explique, selon Massène Niang, par l’intervention des intermédiaires au détriment des organisateurs des vrais producteurs. Par exemple, ‘Wade n’a associé ni le Cadre de concertation nationale des ruraux (Cncr) ni ses démembrements comme l’Union nationale des coopératives dans la concertation pour l’élaboration des programmes dans le milieu rural. Ni dans le système de commercialisation ou d’approvisionnement’. C’est pourquoi, renseigne le porte-parole de la Ca2007, ‘le système commercial de collecte primaire n’est pas évitable’. D’ailleurs les leaders de ce cadre n’apprécient pas le prix du kilogramme d’arachide qui a été fixé à 165 francs Cfa pour deux raisons. Parce que, ‘il y a l’enchérissement de la vie, on ne peut pas reconduire le même prix que l’année dernière’. Aussi, ajoute M. Niang, ‘les producteurs ont fait une étude et conclu que le prix de revient d’un kilogramme d’arachide est à 192 francs. Alors, comment fixer le prix d’un kilogramme d’arachide à 165 francs pendant que son prix de revient est de 192 francs Cfa ?’. N’empêche, les camarades de Moustapha Niasse sont convaincus que les 165 francs ne pourront pas être appliqués tant que le système n’est pas équitable. ‘Tant qu’il n’y aura que des intermédiaires qui ne roulent que pour leur intérêt, ils feront tout pour acheter le kilogramme d’arachide à un prix inférieur pour avoir le maximum de bénéfice comme c’était le cas les années précédentes’, souffle Madior Diouf. M. Niang de rappeler à ce sujet que c’est l’Union nationale des coopératives qui devait être le garant de la stabilité et de l’équité du prix à la base qui a été liquidée. Or, prévient-il, ‘tant qu’il n y a pas des représentants des producteurs sur le système de commercialisation, rien ne marchera’.

Le système de syndicalisation que propose le Chef de l’Etat s’inscrit, selon, les leaders de la Ca2007 dans le même projet de déstabilisation du monde rural pour, disent-ils, ‘remettre en cause une politique de développement rural à partir des exportations familiales rurales’. Le syndicat, rappelle le secrétaire général du Rnd, est une structure de revendication mais pas de promotion économique ni de gestion des fonctions d’intendance :

l’approvisionnement du monde rural, la commercialisation, etc. Des fonctions que seules des structures socio-économiques de base peuvent faire.

Malheureusement, ‘on est en train de neutraliser ces structures économiques au profit des syndicats’. Voilà pourquoi ‘nous disons que Wade veut liquider l’exploitation familiale et instaurer l’agrobusiness dans notre pays’, insiste le porte-parole des opposants. Aussi Moustapha Niasse et ses camarades rejettent-ils le projet de ‘banque verte’ du président Abdoulaye Wade ? Un projet qui, disent-ils ‘a été créé au détriment de la Cncr’. D’ailleurs, se demande M. Niang, la Cncr pouvant faire ce que la ‘banque verte’ doit faire, ‘pourquoi ne pas renforcer ses capacités et mettre en place un mécanisme qui permet de pouvoir collecter convenablement ?’
source walfadjri

Pape Alé Niang


1.Posté par badag51 le 24/10/2009 13:21 | Alerter
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PAYEZ LES FACTURES DE BARA TALL
Nous avons plusieurs fois exposé notre point de vue sur les problèmes politiques auxquels notre pays était confronté tout comme nous n’avons eu de cesse de prendre la défense de Mara qui était victime d’un complot ourdi par de jeunes novices en politique aveuglés par leurs ambitions démesurées et absurdes.
Il faut cependant reconnaître que, si ces jeunes aux dents kilométriques ont failli réussir leur coup, c’est qu’il y avait derrière eux ceux qu’on appelait les faucons dont l’action néfaste était dictée par la haine qu’ils éprouvent pour Mara. Ils ont tissé une toile autour de Wade au point de l’empêcher de voir la réalité pour ne percevoir que ce qu’ils ont bien voulu le laisser appréhender. C’est comme cela qu’ils l’ont induit en erreur et l’ont poussé à s’en prendre au meilleur de ses disciples, celui qui lui a été le plus loyal et le plus fidèle, son ombre, sa fierté, celui qui a réussi à lui faire honneur en battant ses plus irréductibles adversaires politiques alors qu’il venait juste de passer par de terribles épreuves.
Aujourd’hui, tout le monde a compris qu’entre ces deux figures de proue de la vie politique sénégalaise il n’y a pas de place pour le désaccord ni pour la brouille. Ce qui les lie et ce qu’ils ont réussi à réaliser ensemble ne sauraient être passés par pertes et profits. Nous savions que Mara portait Wade dans son cœur plus que tous ceux qui se sont évertués à l’écarter pour pouvoir l’abuser à leur guise.
Le Jeune Prince a été lui aussi victime des arrivistes qui ont profité de sa virginité politique pour le mener en bateau, car il sait qu’il doit beaucoup à Mara. Il lui doit d’avoir tout sacrifié pour rester aux côtés de son père pendant que la plupart des ceux qui le caressent aujourd’hui dans le sens du poil avaient choisi de migrer vers les prairies vertes du défunt régime socialiste. Il lui doit d’avoir accepté de garder le temple quand son père, marqué par le découragement, s’était presque exilé en France.
Il lui doit d’avoir promis à son père de lui ouvrir les portes du palais et de n’avoir rien ménagé pour respecter ce titanesque engagement. Tous les esprits épris de justice applaudissent face à leurs retrouvailles et tous les militants qui aiment le Pds les saluent car ils sont persuadés qu’avec le retour de Mara Wade aura quelqu’un sur qui il pourra compter pour préparer les échéances de 2012 avec sérénité.
C’est mieux que de compter sur des incapables qui n’ont que la tricherie comme solution et qui proposent honteusement la suppression du deuxième tour. Ce nouveau départ qui s’annonce doit entraîner la correction de bien des erreurs comme cette volonté maladroite de laisser en souffrance les factures de Bara Tall. L’heure n’est plus à la multiplication des erreurs. Moins ils auront d’ennemis, mieux ce sera pour eux. Le Pds doit se réconcilier avec lui-même et avec tout le monde pour apaiser le climat social. Tout doit aller plus vite pour éviter de donner du temps à ceux qui veulent saboter les retrouvailles entre Mara et Wade qui demeurent la seule planche de salut pour les libéraux.
Il est vrai que nous n’avons jamais ménagé Wade, mais c’est parce que nous avions conscience que certains lui raconter des histoires pour s’en mettre plein les poches sans penser aux conséquences de leurs actes. Qui ose encore dire à Wade qu’Idy n’a plus rien à Thiès ?
Ils l’ont fait lors de la présidentielle de 2007 et pendant les locales du 22 mars et tout le monde a vu le résultat. Quand tout cela sera terminé Wade réalisera que nous n’avons jamais cherché à lui nuire et que toute notre action était dictée par le souci de lui ouvrir les yeux afin qu’il comprenne que c’est celui qui lui a ouvert les portes du palais qui peut lui permettre d’entrer dans l’histoire par la grande porte.
Badag51

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