En effet, annoncée en grandes pompes et tambour battant par les médias algériens, le Premier Ministre algérien, Abdelmalek Sellal, est arrivé, le 04 décembre 2014, à Paris accompagné par plus de 15 ministres et d'une ribambelle d'hommes d'affaires, pour co-présider la 2ème session du comité intergouvernemental de haut niveau franco-algérien et signer plus de 60 accords.
Au final, seuls 09 accords inconsistants, sur les 60 escomptés par l'Algérie (formation professionnelle, projet d'implantation d'un centre d'excellence en matière de formation dans les métiers de l'énergie et de l'électricité, accord de coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire, protocole d'accord en matière de défense qui n'engage personne, donc du vent puisqu'il ne se résume à rien sinon à des promesses sans lendemain) ont été paraphés par les deux parties.
Mais, le point d'orgue de cette visite officielle du Premier Ministre algérien à Paris réside dans le contenu du communiqué conjoint.
Hormis les félicitations protocolaires de circonstance des deux côtés, le texte fait état des questions d'actualité abordées à savoir la situation en Libye, la crise malienne, le terrorisme, l'instabilité au Sahel et le partenariat économique. Rien d'innovant ou d'extraordinaire.
Cependant, et c'est sous cet angle de lecture qu'il faut appréhender la défaite diplomatique algérienne, le communiqué conjoint ne fait nullement mention de la question du Sahara marocain comme le souhaitait la partie algérienne.
En effet, la France a catégoriquement refusé d'inclure cette question parmi les thématiques géopolitiques à traiter avec Alger et donc ne peut en aucun cas figurer dans la déclaration conjointe.
Il est vrai que les autorités algériennes avaient entretenu le fol espoir d'exploiter la tension diplomatique prévalant entre Rabat et Paris pour inclure ce dossier sensible dans les discussions.
Le niet ferme des autorités françaises a souffleté le haut responsable algérien et fait la démonstration que la France n'entend pas détruire sa relation, déjà au plus mal, avec le partenaire et allié sûr qu'est le Maroc en violant les lignes rouges posées par Rabat sur le dossier du Sahara marocain.
En conséquence, cette visite à Paris du Premier Ministre algérien et de sa délégation peut se résumer en un agréable moment de tourisme qui s'est soldé par une lourde défaite diplomatique et un résultat dérisoire sur le plan des retombées économiques.
Seconde défaite diplomatique algérienne, celle concédée, le 05 décembre 2014, devant l'Assemblée Générale de l'ONU.
Cette honorable Assemblée a, en effet, réaffirmé son appui au processus et aux paramètres de négociations sur le dossier du Sahara marocain.
Ainsi, dans sa dernière résolution, l'Assemblée Générale de l'ONU a apporté tout son soutien au processus de négociations initié par la résolution 1754 (2007) et soutenu par les résolutions 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (2013) et 2152 (2014) du Conseil de Sécurité, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable et loue les efforts déployés à cet égard.
Par ce vote, en faveur de la position marocaine sur ce dossier, l'Assemblée Générale de l'ONU a consolidé la démarche du Conseil de Sécurité depuis l'adoption de sa résolution 1754 (2007), en référence à la soumission par le Maroc de son initiative d'autonomie pour la région du Sahara.
Une initiative qui avait été saluée par l'Organe exécutif et l'ensemble de la communauté internationale et jugée comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif du différend régional sur le Sahara.
Une résolution qui rejoint le Conseil de Sécurité dans son appel aux autres parties, qui demeurent prisonnières d'une position figée et extrémiste, de faire preuve de la volonté politique nécessaire pour contribuer à la solution politique de compromis prônée par les Nations-Unies.
Deux défaites diplomatiques algériennes retentissantes qui ont assommé de nombreuses parties algériennes hostiles au Maroc ainsi que la presse algérienne et leurs relais étrangers qui sont passés en mode silence sans parler de leurs protégés polisariens qui ne savent plus à quel diable se vouer.
A double défaite diplomatique algéro-polisarienne, double victoire diplomatique marocaine !
Farid Mnebhi
Au final, seuls 09 accords inconsistants, sur les 60 escomptés par l'Algérie (formation professionnelle, projet d'implantation d'un centre d'excellence en matière de formation dans les métiers de l'énergie et de l'électricité, accord de coopération dans le domaine de l'énergie nucléaire, protocole d'accord en matière de défense qui n'engage personne, donc du vent puisqu'il ne se résume à rien sinon à des promesses sans lendemain) ont été paraphés par les deux parties.
Mais, le point d'orgue de cette visite officielle du Premier Ministre algérien à Paris réside dans le contenu du communiqué conjoint.
Hormis les félicitations protocolaires de circonstance des deux côtés, le texte fait état des questions d'actualité abordées à savoir la situation en Libye, la crise malienne, le terrorisme, l'instabilité au Sahel et le partenariat économique. Rien d'innovant ou d'extraordinaire.
Cependant, et c'est sous cet angle de lecture qu'il faut appréhender la défaite diplomatique algérienne, le communiqué conjoint ne fait nullement mention de la question du Sahara marocain comme le souhaitait la partie algérienne.
En effet, la France a catégoriquement refusé d'inclure cette question parmi les thématiques géopolitiques à traiter avec Alger et donc ne peut en aucun cas figurer dans la déclaration conjointe.
Il est vrai que les autorités algériennes avaient entretenu le fol espoir d'exploiter la tension diplomatique prévalant entre Rabat et Paris pour inclure ce dossier sensible dans les discussions.
Le niet ferme des autorités françaises a souffleté le haut responsable algérien et fait la démonstration que la France n'entend pas détruire sa relation, déjà au plus mal, avec le partenaire et allié sûr qu'est le Maroc en violant les lignes rouges posées par Rabat sur le dossier du Sahara marocain.
En conséquence, cette visite à Paris du Premier Ministre algérien et de sa délégation peut se résumer en un agréable moment de tourisme qui s'est soldé par une lourde défaite diplomatique et un résultat dérisoire sur le plan des retombées économiques.
Seconde défaite diplomatique algérienne, celle concédée, le 05 décembre 2014, devant l'Assemblée Générale de l'ONU.
Cette honorable Assemblée a, en effet, réaffirmé son appui au processus et aux paramètres de négociations sur le dossier du Sahara marocain.
Ainsi, dans sa dernière résolution, l'Assemblée Générale de l'ONU a apporté tout son soutien au processus de négociations initié par la résolution 1754 (2007) et soutenu par les résolutions 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (2013) et 2152 (2014) du Conseil de Sécurité, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable et loue les efforts déployés à cet égard.
Par ce vote, en faveur de la position marocaine sur ce dossier, l'Assemblée Générale de l'ONU a consolidé la démarche du Conseil de Sécurité depuis l'adoption de sa résolution 1754 (2007), en référence à la soumission par le Maroc de son initiative d'autonomie pour la région du Sahara.
Une initiative qui avait été saluée par l'Organe exécutif et l'ensemble de la communauté internationale et jugée comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif du différend régional sur le Sahara.
Une résolution qui rejoint le Conseil de Sécurité dans son appel aux autres parties, qui demeurent prisonnières d'une position figée et extrémiste, de faire preuve de la volonté politique nécessaire pour contribuer à la solution politique de compromis prônée par les Nations-Unies.
Deux défaites diplomatiques algériennes retentissantes qui ont assommé de nombreuses parties algériennes hostiles au Maroc ainsi que la presse algérienne et leurs relais étrangers qui sont passés en mode silence sans parler de leurs protégés polisariens qui ne savent plus à quel diable se vouer.
A double défaite diplomatique algéro-polisarienne, double victoire diplomatique marocaine !
Farid Mnebhi