Drame de Guédiawaye: Le présumé meurtrier déféré hier, sa nièce inhumée à Touba
Sa garde-à-vue terminée après 96 heures passées à la police de Guédiawaye, Maurice Ngoma a été déféré hier au parquet pour assassinat, coups et blessures volontaires, dans l'affaire du drame survenu au quartier Cheikh Wade de Guédiawaye ponctué par la mort de Ndèye Astou Sarr, 30 ans.
Présenté comme un dur à cuire, il avait blessé au couteau sa soeur, Ndèye Dieng (mère de Ndèye Astou Sarr) et une autre de ses nièces, Mame Fatou Sarr, internées aux urgences de l’hôpital Principal de Dakar. Pourtant, l’enquête atteste que Maurice Ngoma n'est pas à l'origine de la bagarre, qu'il a agi pour venger son frère utérin, le gendarme Bababcar Djigal, atteint au bas-ventre par un objet tranchant utilisé par sa nièce , Ndèye Astou Sarr.
Des termes du certificat de genre de mort, le couteau porté à la défunte Ndèye A. Sarr a pénétré de 15 cm dans le flanc gauche. A Dieng, Mame F. Sarr et le gendarme Babacar Djigal, toujours allongés sur leurs lits d’hôpital, la police a privilégié l’enquête de voisinage. Toutefois, malgré les aveux de Maurice Ngoma reconnaissant avoir poignardé à mort sa nièce et les témoignages recueillis, il subsiste des zones d'ombre que l'audition des trois blessés pourrait élucider.
Maintenant que les bagarres incessantes entre Maurice Ngoma et sa défunte nièce ne troubleront plus leur quiétude, les voisins de la famille Sarr se sont épanchés sur la personnalité de Ngoma. Ils le dépeignent comme un individu "qui trempait souvent dans de sales coups." Comme ce fut le cas lorsqu'il a été épinglé pour vol commis au port. Il avait écopé de 2 ans ferme. Élargi, il ne s'était pas assagi jusqu'à ce fameux jour du samedi 11 février 2017. Sur les lieux, les limiers alertés l'ont retrouvé tenant l'arme ensanglantée du crime. Menotté, il est conduit au commissariat central de Guédiawaye. Sa nièce, Ndèye Astou Sarr, a été mise en terre à Touba, avant-hier mardi 14 février 2017.
L'OBS
Présenté comme un dur à cuire, il avait blessé au couteau sa soeur, Ndèye Dieng (mère de Ndèye Astou Sarr) et une autre de ses nièces, Mame Fatou Sarr, internées aux urgences de l’hôpital Principal de Dakar. Pourtant, l’enquête atteste que Maurice Ngoma n'est pas à l'origine de la bagarre, qu'il a agi pour venger son frère utérin, le gendarme Bababcar Djigal, atteint au bas-ventre par un objet tranchant utilisé par sa nièce , Ndèye Astou Sarr.
Des termes du certificat de genre de mort, le couteau porté à la défunte Ndèye A. Sarr a pénétré de 15 cm dans le flanc gauche. A Dieng, Mame F. Sarr et le gendarme Babacar Djigal, toujours allongés sur leurs lits d’hôpital, la police a privilégié l’enquête de voisinage. Toutefois, malgré les aveux de Maurice Ngoma reconnaissant avoir poignardé à mort sa nièce et les témoignages recueillis, il subsiste des zones d'ombre que l'audition des trois blessés pourrait élucider.
Maintenant que les bagarres incessantes entre Maurice Ngoma et sa défunte nièce ne troubleront plus leur quiétude, les voisins de la famille Sarr se sont épanchés sur la personnalité de Ngoma. Ils le dépeignent comme un individu "qui trempait souvent dans de sales coups." Comme ce fut le cas lorsqu'il a été épinglé pour vol commis au port. Il avait écopé de 2 ans ferme. Élargi, il ne s'était pas assagi jusqu'à ce fameux jour du samedi 11 février 2017. Sur les lieux, les limiers alertés l'ont retrouvé tenant l'arme ensanglantée du crime. Menotté, il est conduit au commissariat central de Guédiawaye. Sa nièce, Ndèye Astou Sarr, a été mise en terre à Touba, avant-hier mardi 14 février 2017.
L'OBS