Baye Aly Diop, président de l’association, s’est largement prononcé sur le départ de ses deux enfants à qui il avait même donné l’autorisation d’emprunter les pirogues pour se rendre en Espagne. «Lorsque mon fils partait, il m’a demandé la permission et je l’ai laissé partir. C’était en 2006. Après leur départ, deux semaines plus tard, j’ai appelé un Mauritanien qui faisait partie du convoi pour s’enquérir de la situation. Il m’a fait savoir que leur pirogue avait un problème de moteur, et qu’il se trouvait à Nouadhibou. Plusieurs jours après, je l’ai vu à la télé, il était fatigué et deux policiers le tenaient par les épaules. Depuis lors, je ne l’ai plus revu, mais ils ne sont pas arrivés en Espagne», soutient le président de l’association des clandestins avant de poursuivre : «Ils étaient au total plus de 220 personnes déclarées décédées et 64O disparus.»
Face à l’incertitude qui plane sur le sort de leurs proches disparus, les familles de 68 portés disparus ont décidé de mettre sur pied cette association pour se lancer à la recherche de leurs proches. «Depuis lors, nous avons eu à rencontrer les autorités compétentes. Nous avons déposé des correspondances à la Présidence pour une rencontre avec le président de la République mais il n’y a eu aucune suite favorable», explique le président de l’association.
Le président de l’Association des clandestins rapatriés et familles affectées de Thiaroye sur mer, Baye Aly Diop, informe encore : «Certaines autorités comme celles du ministère de l’Intérieur et celles de tant d’autres ministères ont été contactées, elles nous ont dit qu’elles allaient nous apporter leur soutien. Mais à une condition : de ne point communiquer avec la presse. Raison pour laquelle depuis 4 ans nous sommes restés dans un silence total. Cependant nous avons compris leur jeu. L’Etat ne voulait pas nous venir en aide.» Mais la Croix-Rouge compte les soutenir et les accompagner dans la recherche de leurs proches.
lequotidien.sn
Face à l’incertitude qui plane sur le sort de leurs proches disparus, les familles de 68 portés disparus ont décidé de mettre sur pied cette association pour se lancer à la recherche de leurs proches. «Depuis lors, nous avons eu à rencontrer les autorités compétentes. Nous avons déposé des correspondances à la Présidence pour une rencontre avec le président de la République mais il n’y a eu aucune suite favorable», explique le président de l’association.
Le président de l’Association des clandestins rapatriés et familles affectées de Thiaroye sur mer, Baye Aly Diop, informe encore : «Certaines autorités comme celles du ministère de l’Intérieur et celles de tant d’autres ministères ont été contactées, elles nous ont dit qu’elles allaient nous apporter leur soutien. Mais à une condition : de ne point communiquer avec la presse. Raison pour laquelle depuis 4 ans nous sommes restés dans un silence total. Cependant nous avons compris leur jeu. L’Etat ne voulait pas nous venir en aide.» Mais la Croix-Rouge compte les soutenir et les accompagner dans la recherche de leurs proches.
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