Ce sont d’abord toujours de petits sons à peine audibles qui sont émis par de seconds couteaux du côté des officines du Pds ou de l’ex-Avenue Roume. Une musique en sourdine qui écorche des oreilles attentives, instruites par le sort réservé, ne serait-ce que durant cette alternance vieille bientôt de neuf ans, par Idrissa Seck, puis Macky Sall. Cette symphonie peu berçante, Abdoulaye Baldé n’en ignore pas la composition. Elle suinte chez ses adversaires libéraux et/ou de la «Génération du concret», qui, en perspective d’une éventuelle convocation de l’Anoci par l’Assemblée nationale, émettent déjà que Karim Wade n’a pas eu à gérer l’argent de l’Agence.
Et s’y invitent d’autres décibels, comme la montée non innocente de «sa» protégée, Innocence Ntap, au rang de ministre d’Etat, la nomination d’un directeur de Cabinet adjoint du président de la République qui arrache certaines prérogatives au secrétaire général à la Présidence de la République, l’exclusion récente de la «Génération du concret», pour la première fois, par un communiqué public, de Malick Sonko, estampillé proche de Baldé. On se souvient aussi de la convocation de la garde rapprochée d’Abdoulaye Baldé par la Direction générale de la sûreté nationale, alors qu’il se trouvait à l’étranger. Cette affaire révélée par notre confrère du quotidien Wal Fadjiri est intervenue dans un climat d’étuve au sein de la Génération du concret. Elle n’a toujours pas livré son mystère. Mais, à l’époque, M. Baldé avait souhaité que sa sécurité soit désormais assurée par des gendarmes en lieu et place des policiers. Encore une autre affaire qui se refuse à se dévoiler encore, celle dite du «Corbeau». Il s’agit des accusations graves de Pape Malick Niaye portées contre Abdoulaye Baldé. Le «Corbeau», à la grande surprise de Baldé, à l’époque, avait été extrait de sa cellule par des «mains invisibles», avant se retrouver entre Londres et Paris.
Au moins, la visite de Mme Viviane Wade, en début novembre, à Ziguinchor, avait, elle, révélé une situation orageuse entre partisans de Baldé et Mme Ntap, tous deux de la «Génération du concret». Or, alors que cet orage ne s’était pas encore dissipé, Wade épinglait sur le tailleur de Mme le ministre de la Fonction publique, le grade de ministre d’Etat. Ce qui a été perçu comme une sorte de coup de semonce en direction du patron de la Fédération Pds de Ziguinchor et comme une manière de tailler une base politique plus solide à l’ancienne militante de l’Afp. Par la suite, le 7 novembre 2008, lors d’une cérémonie de prestation de serment des volontaires américains du corps de la paix, Mme Innocence Ntap s’est évertuée à rassurer quant à l’état de ses relations avec Baldé. Avant de confier à nos confrères du site Ferloo.com : «Il faut surtout noter qu’aujourd’hui (sic !), la météo est bonne. Il n’y a point l’ombre d’un nuage.» Comme si la météo ne l’avait pas été avant !
RIPOSTE DES PARTISANS DE BALDE
Plus instructive encore est la sortie de partisans de Abdoulaye Baldé dans l’Hexagone, quelques jours avant l’arrivée du Président Wade, en France. «Riposte des partisans de Baldé.» Le titre du communiqué d’une douzaine d’associations et de mouvements basés en France et se réclamant de la «Génération du concret» est assez indicateur de la nature actuelle des relations plus ou moins détériorées au sein de la «Génération du concret». En tout cas, ils sont douze associations et mouvements évoluant au pays de Marianne, à avoir sonné «la riposte», pour une «spéciale manifestation lors de la venue du Président Wade, le 26 novembre 2008, à Paris, pour apporter (leur) soutien à M. Abdoulaye Baldé».
Trois jours après l’arrivée du Président Wade à Paris, tous les mouvements de soutien de la Gc en France avaient annoncé une conférence de presse au restaurant Chez Aïda à 15 heures. L’intitulé «Riposte des partisans de Baldé» était tout de même révélateur de leur volonté de former une ceinture de sécurité autour de leur mentor, suite à des rumeurs persistantes, relayées par la presse sénégalaise, sur une brouille entre celui-ci avec certains segments de la «Génération du concret», si ce n’est avec le président de ce mouvement, Karim Wade. Parmi les porteurs du projet d’une prochaine «riposte des partisans de Baldé» (contre qui ?), on peut citer l’Association de la Gc en France dirigée par Albin Bock, l’Association des artisans tailleurs du 18e art avec Baba Thiombane, celle de Diaspora Casamance (organisateur du Gala de l’Unesco : lire Le Quotidien du jeudi 20 novembre 2008), mais également l’Association des étudiants de la Casamance avec à sa tête Pipo Sané.
Du côté des mouvements, la riposte avait été brandie par le Mouvement des jeunes issus de l’immigration de la Gc que dirige, entre autres, un certain Ibrahima Sonko. Le Mouvement des Baye Fall de Paris de Cissé Yabsa Diop, celui des cadres de la Gc, coaché par Astou Dieng Kâ et Chérif Sy et Sos Casamance, avec Amadou Sylla, avaient clairement indiqué leur soutien à Baldé, à l’occasion de l’arrivée du Président Wade à Paris. Tout comme l’Observatoire des Sénégalais contre les Assises nationales, présidé par un entrepreneur sénégalais du nom de Ousseynou Seck, «la partie civile du Mfdc avec Mamadou Goudiaby et François Sané», les «Femmes manjacks de Mantes La Jolie avec Aïssata Dème, Marceline Manton…»
source le quotidien
Et s’y invitent d’autres décibels, comme la montée non innocente de «sa» protégée, Innocence Ntap, au rang de ministre d’Etat, la nomination d’un directeur de Cabinet adjoint du président de la République qui arrache certaines prérogatives au secrétaire général à la Présidence de la République, l’exclusion récente de la «Génération du concret», pour la première fois, par un communiqué public, de Malick Sonko, estampillé proche de Baldé. On se souvient aussi de la convocation de la garde rapprochée d’Abdoulaye Baldé par la Direction générale de la sûreté nationale, alors qu’il se trouvait à l’étranger. Cette affaire révélée par notre confrère du quotidien Wal Fadjiri est intervenue dans un climat d’étuve au sein de la Génération du concret. Elle n’a toujours pas livré son mystère. Mais, à l’époque, M. Baldé avait souhaité que sa sécurité soit désormais assurée par des gendarmes en lieu et place des policiers. Encore une autre affaire qui se refuse à se dévoiler encore, celle dite du «Corbeau». Il s’agit des accusations graves de Pape Malick Niaye portées contre Abdoulaye Baldé. Le «Corbeau», à la grande surprise de Baldé, à l’époque, avait été extrait de sa cellule par des «mains invisibles», avant se retrouver entre Londres et Paris.
Au moins, la visite de Mme Viviane Wade, en début novembre, à Ziguinchor, avait, elle, révélé une situation orageuse entre partisans de Baldé et Mme Ntap, tous deux de la «Génération du concret». Or, alors que cet orage ne s’était pas encore dissipé, Wade épinglait sur le tailleur de Mme le ministre de la Fonction publique, le grade de ministre d’Etat. Ce qui a été perçu comme une sorte de coup de semonce en direction du patron de la Fédération Pds de Ziguinchor et comme une manière de tailler une base politique plus solide à l’ancienne militante de l’Afp. Par la suite, le 7 novembre 2008, lors d’une cérémonie de prestation de serment des volontaires américains du corps de la paix, Mme Innocence Ntap s’est évertuée à rassurer quant à l’état de ses relations avec Baldé. Avant de confier à nos confrères du site Ferloo.com : «Il faut surtout noter qu’aujourd’hui (sic !), la météo est bonne. Il n’y a point l’ombre d’un nuage.» Comme si la météo ne l’avait pas été avant !
RIPOSTE DES PARTISANS DE BALDE
Plus instructive encore est la sortie de partisans de Abdoulaye Baldé dans l’Hexagone, quelques jours avant l’arrivée du Président Wade, en France. «Riposte des partisans de Baldé.» Le titre du communiqué d’une douzaine d’associations et de mouvements basés en France et se réclamant de la «Génération du concret» est assez indicateur de la nature actuelle des relations plus ou moins détériorées au sein de la «Génération du concret». En tout cas, ils sont douze associations et mouvements évoluant au pays de Marianne, à avoir sonné «la riposte», pour une «spéciale manifestation lors de la venue du Président Wade, le 26 novembre 2008, à Paris, pour apporter (leur) soutien à M. Abdoulaye Baldé».
Trois jours après l’arrivée du Président Wade à Paris, tous les mouvements de soutien de la Gc en France avaient annoncé une conférence de presse au restaurant Chez Aïda à 15 heures. L’intitulé «Riposte des partisans de Baldé» était tout de même révélateur de leur volonté de former une ceinture de sécurité autour de leur mentor, suite à des rumeurs persistantes, relayées par la presse sénégalaise, sur une brouille entre celui-ci avec certains segments de la «Génération du concret», si ce n’est avec le président de ce mouvement, Karim Wade. Parmi les porteurs du projet d’une prochaine «riposte des partisans de Baldé» (contre qui ?), on peut citer l’Association de la Gc en France dirigée par Albin Bock, l’Association des artisans tailleurs du 18e art avec Baba Thiombane, celle de Diaspora Casamance (organisateur du Gala de l’Unesco : lire Le Quotidien du jeudi 20 novembre 2008), mais également l’Association des étudiants de la Casamance avec à sa tête Pipo Sané.
Du côté des mouvements, la riposte avait été brandie par le Mouvement des jeunes issus de l’immigration de la Gc que dirige, entre autres, un certain Ibrahima Sonko. Le Mouvement des Baye Fall de Paris de Cissé Yabsa Diop, celui des cadres de la Gc, coaché par Astou Dieng Kâ et Chérif Sy et Sos Casamance, avec Amadou Sylla, avaient clairement indiqué leur soutien à Baldé, à l’occasion de l’arrivée du Président Wade à Paris. Tout comme l’Observatoire des Sénégalais contre les Assises nationales, présidé par un entrepreneur sénégalais du nom de Ousseynou Seck, «la partie civile du Mfdc avec Mamadou Goudiaby et François Sané», les «Femmes manjacks de Mantes La Jolie avec Aïssata Dème, Marceline Manton…»
source le quotidien