Au-delà de la modeste personne de Fallou Touré, c’est surtout à Karim Wade que Ndéné Ndiaye s’adresse. Un Karim Wade, omnipuissant et omniprésent qui semble se la jouer solo dans son gouvernement, à lui Ndéné.
Déjà bien avant la nomination de Ndéné au poste de Pm et de Karim au poste de ministre d’Etat, le premier avait fait cette sortie tonitruante en référence au second : «Je ne me rangerais jamais derrière ce gosse». Position pour le moins courageuse de la part de Ndéné à un moment où toute la République s’était agenouillée devant le fils prodige de Wade.
Bien qu’étant sous la tutelle de Ndéné, tout laisse à penser que Karim ne rend compte ni de ses activités ni de ses initiatives gouvernementales au Premier ministre. Ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du Territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, Karim Wade dispose en effet, d’un portefeuille ministériel bien fourni qui lui permet, à juste raison, de ne nourrir aucun complexe face à Souleymane Ndéné Ndiaye. Si l’on y ajoute le fait que Karim est le fils du Président, Abdoulaye Wade, qui ne semble rien lui refuser, cette hypothèse est encore beaucoup plus plausible.
Depuis qu’il a été ministre, Karim Wade occupe non seulement la scène nationale mais aussi internationale. C’est lui qui construit les routes et les ponts, c’est lui qui voyage, c’est encore lui qui négocie des contrats pour le Sénégal, le tout pour le compte du gouvernement alors qu’il n’est jamais présent aux Conseils des ministres pour en rendre compte.
A côté de cet activisme débordant de Karim Wade, le rôle de Ndéné se réduit à présider des cérémonies officielles ou de remise de dons. Qui se souvient d’un voyage d’Etat à l’étranger effectué par le Pm depuis sa nomination ? Personne ou presque. Frustrant ! Et cela peut être une explication à cette volonté de Souleymane Ndéné Ndiaye de marquer son territoire : «C’est moi le chef».
À la longue, ce besoin d’exister de Ndéné et cette volonté manifeste de Karim de s’attribuer tous les dividendes du gouvernement, entraîneront forcément une lutte frontale dont l’issue sera fatale à coup sûr pour l’un ou l’autre. Qui ? Wait and see.
Mamadou Ly
Source: Icone/Xalima.com
Déjà bien avant la nomination de Ndéné au poste de Pm et de Karim au poste de ministre d’Etat, le premier avait fait cette sortie tonitruante en référence au second : «Je ne me rangerais jamais derrière ce gosse». Position pour le moins courageuse de la part de Ndéné à un moment où toute la République s’était agenouillée devant le fils prodige de Wade.
Bien qu’étant sous la tutelle de Ndéné, tout laisse à penser que Karim ne rend compte ni de ses activités ni de ses initiatives gouvernementales au Premier ministre. Ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du Territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, Karim Wade dispose en effet, d’un portefeuille ministériel bien fourni qui lui permet, à juste raison, de ne nourrir aucun complexe face à Souleymane Ndéné Ndiaye. Si l’on y ajoute le fait que Karim est le fils du Président, Abdoulaye Wade, qui ne semble rien lui refuser, cette hypothèse est encore beaucoup plus plausible.
Depuis qu’il a été ministre, Karim Wade occupe non seulement la scène nationale mais aussi internationale. C’est lui qui construit les routes et les ponts, c’est lui qui voyage, c’est encore lui qui négocie des contrats pour le Sénégal, le tout pour le compte du gouvernement alors qu’il n’est jamais présent aux Conseils des ministres pour en rendre compte.
A côté de cet activisme débordant de Karim Wade, le rôle de Ndéné se réduit à présider des cérémonies officielles ou de remise de dons. Qui se souvient d’un voyage d’Etat à l’étranger effectué par le Pm depuis sa nomination ? Personne ou presque. Frustrant ! Et cela peut être une explication à cette volonté de Souleymane Ndéné Ndiaye de marquer son territoire : «C’est moi le chef».
À la longue, ce besoin d’exister de Ndéné et cette volonté manifeste de Karim de s’attribuer tous les dividendes du gouvernement, entraîneront forcément une lutte frontale dont l’issue sera fatale à coup sûr pour l’un ou l’autre. Qui ? Wait and see.
Mamadou Ly
Source: Icone/Xalima.com