« Quel parti libéral à l’horizon 2012 », tel est le thème de la journée de réflexion du courant Taxawu Sopi tenue hier, mercredi 12 août, à l’Ecole nationale de développement sanitaire et social (Endss). Avec trois sous-thèmes : « le bilan de l’alternance sous le prisme du programme fondamental du Pds », « la massification du Pds depuis mars 2000 : impact sur la gestion du parti, sur l’encadrement et l’implication des militants de base », et, « quel modèle d’organisation du Pds face aux échéances de 2012 », respectivement animé par Khalifa Diagne, membre fondateur du courant Taxawu Sopi, Pathé Mbodj, journaliste sociologue et le Dr Lamine Bâ, membre du comité d’administration du Pds.
En effet, selon les membres de ce courant, la défaite du Parti démocratique Sénégalais (Pds) au soir du 22 mars dernier est due en partie à un certain nombre de facteurs. Au plan social, ont-ils estimé, « la montée de la contestation sociale, les conflits sociaux, la privatisation malsaine de certaines entreprises publiques, le développement exponentiel de la pauvreté et le chômage endémique ont fini par faire perdre le Pds les élections locales du 22 mars dernier ». A cela s’ajoute, « le gel des emplois dans l’administration, la dégradation, sinon l’inexistence du transport urbain et la décadence de L’agriculture ».
Au plan politique, « elle est due à une crise au sein du Pds avec le départ de hauts responsables du parti, la guerre de positionnement, l’absence de leadership pour rassembler le parti et l’inexistence d’un équilibre entre les forces à l’intérieur du parti ».
Suffisant pour Khalifa Diagne de déclarer ouvertement que « le Pds est en train de reproduire le même schéma que le Parti socialiste (Ps) qui lui a valu sa défaite au soir du 19 mars 2000 ». Et de poursuivre, tout ce que nous reprochions au Ps, nous le faisons actuellement ou même pire ». A ces tares, Khalifa Diagne ajoutera, « l’arrogance, l’impunité de la corruption, la promotion d’anti modèle et de la médiocrité et le manque d’écoute et d’attention à l’endroit du peuple, dont fait le régime de Wade ».
Ce qui fait que, pour Pathé Mbodj, « certes le Pds n’est pas encore mort, mais plutôt mourant et agonisant ». Et à la question : « quel Pds à l’horizon 2012 », le Dr Lamine Bâ répondra : « un Pds qui a compris qu’il a perdu les élections locales du 22 mars dernier et qui en tire des leçons. Mais aussi un Pds ou il n’y aurait pas une politique d’arrogance et une promotion de la médiocrité, mais plutôt plus de justice et de respect à la dignité de ses militants surtout authentiques ». Parce que, ajoutera t il, « changer de nom, c’est bien. Mais changer de comportements est encore mieux ».
C’est dans ce contexte que le courant Taxawu Sopi a estimé qu’aujourd’hui, une concertation à l’interne du parti s’impose. « Rien ne sera possible sans une transformation possible en profondeur des modes de fonctionnement du parti. Ce ne sont ni le parti pris idéologique, ni la logique de camp contre camp qui nous guiderons, mais le sens de l’intérêt général », ont-ils affirmé. Avant de conclure, « nous devons être conscients que notre parti s’est bloqué et figé. L’enjeu est donc de le remettre en mouvement et de revoir nos méthodes autour de cette ambition ».
(Stagiaire) et Bacary D. MANE Sud online
En effet, selon les membres de ce courant, la défaite du Parti démocratique Sénégalais (Pds) au soir du 22 mars dernier est due en partie à un certain nombre de facteurs. Au plan social, ont-ils estimé, « la montée de la contestation sociale, les conflits sociaux, la privatisation malsaine de certaines entreprises publiques, le développement exponentiel de la pauvreté et le chômage endémique ont fini par faire perdre le Pds les élections locales du 22 mars dernier ». A cela s’ajoute, « le gel des emplois dans l’administration, la dégradation, sinon l’inexistence du transport urbain et la décadence de L’agriculture ».
Au plan politique, « elle est due à une crise au sein du Pds avec le départ de hauts responsables du parti, la guerre de positionnement, l’absence de leadership pour rassembler le parti et l’inexistence d’un équilibre entre les forces à l’intérieur du parti ».
Suffisant pour Khalifa Diagne de déclarer ouvertement que « le Pds est en train de reproduire le même schéma que le Parti socialiste (Ps) qui lui a valu sa défaite au soir du 19 mars 2000 ». Et de poursuivre, tout ce que nous reprochions au Ps, nous le faisons actuellement ou même pire ». A ces tares, Khalifa Diagne ajoutera, « l’arrogance, l’impunité de la corruption, la promotion d’anti modèle et de la médiocrité et le manque d’écoute et d’attention à l’endroit du peuple, dont fait le régime de Wade ».
Ce qui fait que, pour Pathé Mbodj, « certes le Pds n’est pas encore mort, mais plutôt mourant et agonisant ». Et à la question : « quel Pds à l’horizon 2012 », le Dr Lamine Bâ répondra : « un Pds qui a compris qu’il a perdu les élections locales du 22 mars dernier et qui en tire des leçons. Mais aussi un Pds ou il n’y aurait pas une politique d’arrogance et une promotion de la médiocrité, mais plutôt plus de justice et de respect à la dignité de ses militants surtout authentiques ». Parce que, ajoutera t il, « changer de nom, c’est bien. Mais changer de comportements est encore mieux ».
C’est dans ce contexte que le courant Taxawu Sopi a estimé qu’aujourd’hui, une concertation à l’interne du parti s’impose. « Rien ne sera possible sans une transformation possible en profondeur des modes de fonctionnement du parti. Ce ne sont ni le parti pris idéologique, ni la logique de camp contre camp qui nous guiderons, mais le sens de l’intérêt général », ont-ils affirmé. Avant de conclure, « nous devons être conscients que notre parti s’est bloqué et figé. L’enjeu est donc de le remettre en mouvement et de revoir nos méthodes autour de cette ambition ».
(Stagiaire) et Bacary D. MANE Sud online