Les derniers résultats constatés après le décompte des voix dans les 140 bureaux de vote de Saint-Louis commune, à l’issue du scrutin électoral qui s’est déroulé dimanche, jusque tard dans la nuit, ont finalement confirmé les premières tendances sorties des urnes. La coalition Beenno Ligueey Senegaal dont la tête de liste majoritaire est le leader du FSD-BJ, Cheikh Bamba Dièye, s’est emparée de la presque totalité des centres de vote de la commune de Saint-Louis.
Sur 29 centres, près de 22 sont allés à la coalition regroupant les partis les plus significatifs de l’opposition sénégalaise (Ps, Ld, Pit, Jëf Jël, Apr et Fsd-Bj). La déconfiture des libéraux et de leurs alliés a été ainsi totale dans la capitale du Nord. Ousmane Masseck Ndiaye, le maire sortant de la ville, par ailleurs ministre des Collectivités locales et de la décentralisation, a été sèchement battu dans presque tous les bastions traditionnels du parti libéral à Saint-Louis. Aux quartiers Nord et Sud, dans le faubourg de Sor comme dans la Langue de barbarie, la bérézina a été complète et la pilule dure à avaler pour l’ancien premier magistrat de Saint-Louis.
D’autant que la tête de liste majoritaire de la Coalition Sopi 2009 à Ndar était accompagnée, dans son désir de reconquête de la mairie, par cinq ministres de la République, tous militants du Parti démocratique sénégalais à Saint-Louis. Le ministre d’Etat, ministre de la justice, Madické Niang, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Cheikh Tidiane Sy, le ministre d’Etat, ministre de l’Industrie et des Pme Ousmane Ngom, le ministre de la Famille Awa Ndiaye, le ministre des Sports Bacar Dia : tous se sont investis à côté du ministre Ousmane Masseck Ndiaye, chacun selon son style, pour faire gagner la liste Sopi à Saint-Louis.
C’est dire à quel point la défaite a été cuisante pour les partisans et alliés du président Abdoulaye Wade, même s’ils tardent encore à faire preuve de faire play et à admettre ouvertement le verdict provisoire des urnes. En point de presse hier, Ousmane Masseck Ndiaye a dit attendre la proclamation officielle des résultats du scrutin pour arrêter la conduite à suivre. Dans l’immédiat, il a toutefois fustigé avec hargne « cet élu municipal » qui ne s’est point engagé pour soutenir la liste Sopi et qui a préféré tout au long de la campagne dérouler un programme parallèle, contribuant fortement à fragiliser le Parti démocratique sénégalais.
Les observateurs politiques à Ndar ont sitôt tourné le regard vers le quartier de Léona, fief du ministre Ousmane Ngom, adversaire certes non déclaré mais manifeste du leadership d’Ousmane Masseck Ndiaye sur les libéraux de Ndar. Des libéraux qui pourraient se consoler certainement de la perte de la commune de Saint-Louis avec la victoire acquise dans l’autre commune du département, celle de Mpal nouvellement créée avec le dernier découpage territorial, en attendant la nécessaire reconfiguration qui ne saurait tarder, à l’issue de ces élections locales, dans le champ politique ndar-ndar comme de l’impérieuse redistribution des cartes au sein même du leadership libéral de la vieille ville.
De toute façon, le grand enseignement du scrutin de dimanche était qu’après sept années de règne unilatéral à la tête de la commune de Saint-Louis, le maire sortant Ousmane Masseck Ndiaye était sommé, sans ménagement, par les populations de Ndar de céder la bride de leur ville, une commune dont le mode de gestion pendant ces dernières années fut loin de refléter leurs préoccupations et leurs besoins. Sortie victorieuse de l’élection municipale, la coalition Beenno Ligueey Senegaal devrait elle installer à la tête de la mairie le leader du FSD-BJ, Cheikh Bamba Dièye. Un natif du terroir, authentique fils de Saint-Louis, qui a séduit bien avant même la campagne par sa prestance, son discours et son sens de l’humain, sur qui les populations comptent énormément et qui a réussi avec ses alliés la prouesse de ravir la gestion de la municipalité au parti du Président de la République en exercice, ce qui reste inédit dans l’histoire politique de Saint-Louis.
source sud quotidien
Sur 29 centres, près de 22 sont allés à la coalition regroupant les partis les plus significatifs de l’opposition sénégalaise (Ps, Ld, Pit, Jëf Jël, Apr et Fsd-Bj). La déconfiture des libéraux et de leurs alliés a été ainsi totale dans la capitale du Nord. Ousmane Masseck Ndiaye, le maire sortant de la ville, par ailleurs ministre des Collectivités locales et de la décentralisation, a été sèchement battu dans presque tous les bastions traditionnels du parti libéral à Saint-Louis. Aux quartiers Nord et Sud, dans le faubourg de Sor comme dans la Langue de barbarie, la bérézina a été complète et la pilule dure à avaler pour l’ancien premier magistrat de Saint-Louis.
D’autant que la tête de liste majoritaire de la Coalition Sopi 2009 à Ndar était accompagnée, dans son désir de reconquête de la mairie, par cinq ministres de la République, tous militants du Parti démocratique sénégalais à Saint-Louis. Le ministre d’Etat, ministre de la justice, Madické Niang, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Cheikh Tidiane Sy, le ministre d’Etat, ministre de l’Industrie et des Pme Ousmane Ngom, le ministre de la Famille Awa Ndiaye, le ministre des Sports Bacar Dia : tous se sont investis à côté du ministre Ousmane Masseck Ndiaye, chacun selon son style, pour faire gagner la liste Sopi à Saint-Louis.
C’est dire à quel point la défaite a été cuisante pour les partisans et alliés du président Abdoulaye Wade, même s’ils tardent encore à faire preuve de faire play et à admettre ouvertement le verdict provisoire des urnes. En point de presse hier, Ousmane Masseck Ndiaye a dit attendre la proclamation officielle des résultats du scrutin pour arrêter la conduite à suivre. Dans l’immédiat, il a toutefois fustigé avec hargne « cet élu municipal » qui ne s’est point engagé pour soutenir la liste Sopi et qui a préféré tout au long de la campagne dérouler un programme parallèle, contribuant fortement à fragiliser le Parti démocratique sénégalais.
Les observateurs politiques à Ndar ont sitôt tourné le regard vers le quartier de Léona, fief du ministre Ousmane Ngom, adversaire certes non déclaré mais manifeste du leadership d’Ousmane Masseck Ndiaye sur les libéraux de Ndar. Des libéraux qui pourraient se consoler certainement de la perte de la commune de Saint-Louis avec la victoire acquise dans l’autre commune du département, celle de Mpal nouvellement créée avec le dernier découpage territorial, en attendant la nécessaire reconfiguration qui ne saurait tarder, à l’issue de ces élections locales, dans le champ politique ndar-ndar comme de l’impérieuse redistribution des cartes au sein même du leadership libéral de la vieille ville.
De toute façon, le grand enseignement du scrutin de dimanche était qu’après sept années de règne unilatéral à la tête de la commune de Saint-Louis, le maire sortant Ousmane Masseck Ndiaye était sommé, sans ménagement, par les populations de Ndar de céder la bride de leur ville, une commune dont le mode de gestion pendant ces dernières années fut loin de refléter leurs préoccupations et leurs besoins. Sortie victorieuse de l’élection municipale, la coalition Beenno Ligueey Senegaal devrait elle installer à la tête de la mairie le leader du FSD-BJ, Cheikh Bamba Dièye. Un natif du terroir, authentique fils de Saint-Louis, qui a séduit bien avant même la campagne par sa prestance, son discours et son sens de l’humain, sur qui les populations comptent énormément et qui a réussi avec ses alliés la prouesse de ravir la gestion de la municipalité au parti du Président de la République en exercice, ce qui reste inédit dans l’histoire politique de Saint-Louis.
source sud quotidien