Sous nos cieux, la politique a une mauvaise presse même si elle est à la fois au cœur de l’actualité et permet aux patrons de presse de vendre plus de journaux et d’avoir plus d’audience. Et pourtant la politique est noble au sens où elle se pose comme un moyen de résoudre les problèmes de tous les genres auxquels sont confrontées les populations dans leur vie.
Sous cet angle, quoi de plus humain et altruiste, le fait de consacrer sa vie à l’amélioration de la qualité de vie des populations avec qui on partage la même localité ou le même pays en s’engageant en politique. Du fait du comportement de nos hommes politiques, le citoyen « Lamda » pense que pour faire de la politique et en exceller, il faut être capable de cacher son jeu, de trahir voire de ne pas dire la vérité.
Dans une réplique, un personnage de film a dit à son vis à vis : pour être bon politicien, il faut dire le contraire de ce que l’on pense, il faut être en bonne santé et avoir de l’argent pour acheter la conscience des populations. Cette façon de faire la politique est la mieux partagée dans notre pays et dans le monde.
Certains hommes politiques dans le sens de vouloir faire la différence ou de se faire distinguer refusent d’être appelés politiciens du fait que le terme a une charge péjorative alimentée par le comportement caméléonesque des hommes et des femmes politiques.
A mon avis l’appellation importe peu. Entre homme politicien et homme politique si au résultat tous les deux se comportent et font la politique de la même façon. La différence est dans le comportement et dans les faits et non dans les mots.
Nous allons vers les élections locales qui vont certainement déterminer la recomposition du champ politique après les élections présidentielle et législative de 2012. Elles peuvent être un signe avant-coureur du succès ou de l’échec du parti au pouvoir et de la coalition de partis politiques qui l’accompagnent.
Dans cette perspective, les états-majors politiques se préparent. Villes et villages deviennent des facteurs d’enjeux électoraux très importants. En attendant cette prochaine joute électorale, un certain Thierno Alassane SALL membre de l’APR et ministre de son état veut être maire de la ville de Thiès. Ambition légitime. Car la loi ne l’interdit pas. Cependant monsieur SALL porte une tare politique rare dans la race des hommes politiques dans notre pays. Celle de se moquer des marabouts et des populations chez qui, il va chercher la légitimité élective. Il est, en somme, l’incarnation des rendez-vous ratés.
Combien de rendez-vous a-t-il donné à Serigne Abdoul Aziz SY Junior qu’il a volontairement raté ? A Thiès où politiquement il se positionne, combien de rendez-vous fermes a –t-il donné aux militants qu’il n’a pas honoré ? La parole est sacrée. La promesse une dette. Par ailleurs, on a observé que pendant le Maouloud tous les leaders engagés dans la scène politique à Thiès mêmes ceux de l’opposition ont rendu visite aux chefs religieux sauf Thierno Alassane SALL. Notre pays a des traditions que nous ne devons pas fouler aux pieds.
A Thiès, on est fatigué de s’opposer. Depuis Senghor, en passant par Abdou Diouf excepté la parenthèse de trois ans où Idrisse SECK était membre du PDS au pouvoir, la mairie de Thiès a été toujours présidée par un opposant. Ainsi, quand Idy a quitté le PDS, les chantiers ont été arrêtés pour des raisons politiques politiciennes.
Au jour d’hui, on a besoin d’un maire issu de la mouvance présidentielle pour poursuivre les chantiers arrêtés de Thiès. Pour ce faire tous les hommes et les femmes politiquement engagés dans la ville de Thiès doivent se donner la main, se liguer derrière le Président Macky SALL pour bouter Idrissa SECK à la tête de la mairie.
Enfin, je voudrai rappeler à Thierno Alassane SALL s’il veut aller loin, il doit avoir de la displine politique et apprendre à respecter la parole donnée. Les hommes politiques qui ont le sens du respect de la parole donnée et de la dignité des populations sont toujours présents dans l’esprit et le cœur de ces dites populations pour lesquelles ils se sont engagés en politique contrairement à ceux qui se prennent pour des demi- Dieu une fois au pouvoir. Est-il normal d’élire quelqu’un qui ne sait pas respecter ses rendez-vous soit-il légitime qu’il soit candidat ?
Par Adama CISSE
Sous cet angle, quoi de plus humain et altruiste, le fait de consacrer sa vie à l’amélioration de la qualité de vie des populations avec qui on partage la même localité ou le même pays en s’engageant en politique. Du fait du comportement de nos hommes politiques, le citoyen « Lamda » pense que pour faire de la politique et en exceller, il faut être capable de cacher son jeu, de trahir voire de ne pas dire la vérité.
Dans une réplique, un personnage de film a dit à son vis à vis : pour être bon politicien, il faut dire le contraire de ce que l’on pense, il faut être en bonne santé et avoir de l’argent pour acheter la conscience des populations. Cette façon de faire la politique est la mieux partagée dans notre pays et dans le monde.
Certains hommes politiques dans le sens de vouloir faire la différence ou de se faire distinguer refusent d’être appelés politiciens du fait que le terme a une charge péjorative alimentée par le comportement caméléonesque des hommes et des femmes politiques.
A mon avis l’appellation importe peu. Entre homme politicien et homme politique si au résultat tous les deux se comportent et font la politique de la même façon. La différence est dans le comportement et dans les faits et non dans les mots.
Nous allons vers les élections locales qui vont certainement déterminer la recomposition du champ politique après les élections présidentielle et législative de 2012. Elles peuvent être un signe avant-coureur du succès ou de l’échec du parti au pouvoir et de la coalition de partis politiques qui l’accompagnent.
Dans cette perspective, les états-majors politiques se préparent. Villes et villages deviennent des facteurs d’enjeux électoraux très importants. En attendant cette prochaine joute électorale, un certain Thierno Alassane SALL membre de l’APR et ministre de son état veut être maire de la ville de Thiès. Ambition légitime. Car la loi ne l’interdit pas. Cependant monsieur SALL porte une tare politique rare dans la race des hommes politiques dans notre pays. Celle de se moquer des marabouts et des populations chez qui, il va chercher la légitimité élective. Il est, en somme, l’incarnation des rendez-vous ratés.
Combien de rendez-vous a-t-il donné à Serigne Abdoul Aziz SY Junior qu’il a volontairement raté ? A Thiès où politiquement il se positionne, combien de rendez-vous fermes a –t-il donné aux militants qu’il n’a pas honoré ? La parole est sacrée. La promesse une dette. Par ailleurs, on a observé que pendant le Maouloud tous les leaders engagés dans la scène politique à Thiès mêmes ceux de l’opposition ont rendu visite aux chefs religieux sauf Thierno Alassane SALL. Notre pays a des traditions que nous ne devons pas fouler aux pieds.
A Thiès, on est fatigué de s’opposer. Depuis Senghor, en passant par Abdou Diouf excepté la parenthèse de trois ans où Idrisse SECK était membre du PDS au pouvoir, la mairie de Thiès a été toujours présidée par un opposant. Ainsi, quand Idy a quitté le PDS, les chantiers ont été arrêtés pour des raisons politiques politiciennes.
Au jour d’hui, on a besoin d’un maire issu de la mouvance présidentielle pour poursuivre les chantiers arrêtés de Thiès. Pour ce faire tous les hommes et les femmes politiquement engagés dans la ville de Thiès doivent se donner la main, se liguer derrière le Président Macky SALL pour bouter Idrissa SECK à la tête de la mairie.
Enfin, je voudrai rappeler à Thierno Alassane SALL s’il veut aller loin, il doit avoir de la displine politique et apprendre à respecter la parole donnée. Les hommes politiques qui ont le sens du respect de la parole donnée et de la dignité des populations sont toujours présents dans l’esprit et le cœur de ces dites populations pour lesquelles ils se sont engagés en politique contrairement à ceux qui se prennent pour des demi- Dieu une fois au pouvoir. Est-il normal d’élire quelqu’un qui ne sait pas respecter ses rendez-vous soit-il légitime qu’il soit candidat ?
Par Adama CISSE