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EVALUATION ET BESOINS D’INVESTISSEMENT:La Sar cherche encore 80 milliards de Fcfa

La Société africaine de raffinage (Sar) cherche encore « urgemment » 89 milliards de Fcfa. C’est du moins ce qui est ressorti d’une rencontre entre le département de l’Energie et une mission du Fonds monétaire international (Fmi) le 28 mars de… l’année dernière


Rédigé par leral.net le Lundi 20 Avril 2009 à 08:13 | | 0 commentaire(s)|

EVALUATION ET BESOINS D’INVESTISSEMENT:La Sar cherche encore 80 milliards de Fcfa
A l’issue d’une rencontre le 28 mars 2008 dans le cadre du programme ISPE avec une délégation du Fonds monétaire international (Fmi), le ministère de l’Energie estimait que les besoins d’investissement pour le très court terme pour la Société de Raffinage (Sar), était de 19 milliards de Fcfa. Un investissement qui devrait prendre en charge l’allongement du sea line, un poste d’amarrage de pétrole brut et de produits pétroliers (Cbm) pour des navires de 160 Kilo Tonnes avec un tirant d’eau de 14 mètres, et un réservoir de stockage 50 000 M3 de HFO et de brut.

Pour le butane, sur un stockage supplémentaire de 22 000 tonnes et un sea line, pour recevoir des navires de 12 à15 Kilo Tonnes, et l’éventuelle modernisation du système d’expédition, ainsi que l’extension de la capacité de raffinage à 3 millions de tonnes, un investissement à moyen terme de 69,5 milliards de Fcfa. L’un dans l’autre, la Sar était à la recherche de plus de 80 milliards de Fcfa.

Evaluation de l’équilibre financier de la filière pétrolière

A la suite des conclusions du rapport de l’étude d’évaluation et des simulations sur le niveau requis des droits de passage et de la marge distribution, une valorisation de ces droits et marges a été faite, ainsi que de la péréquation transport, renseigne le compte rendu de la rencontre.

Concernant le gaz, les investissements portent sur un sea line et 22 000 tonnes de capacité de stockage, avec un objectif d’environ 12 000 tonnes à construire par les privés, les 10 000 tonnes et le sea line seront réalisés par l’Etat, à travers Petrosen et la Sar. Pour les hydrocarbures liquides, la convention Petrosen-Diprom est en phase d’application. Elle devrait à termes permettre une capacité de stockage de 500 000 M3 et faire du Sénégal un Hub. 29 000 M3 sont déjà opérationnels et le complément sera livré en juin 2009. Petrosen a pris une participation de 66% en partenariat avec Diprom dans le projet, avec un objectif de redistribuer les 49% aux autres acteurs du secteur. Ainsi, une société de gestion des stocks et des moyens de stockage d’hydrocarbures liquides et gazeux, « Senstock » a été mise en place, par l’intermédiaire de Petrosen et de Diprom.

Curieusement, le Fmi hier comme aujourd’hui n’a pas caché sa préoccupation pour une gestion transparente dans le secteur. Le 28 mars 2008, il avait exprimé son souhait de voir une gestion transparente de tous les mécanismes de financement, basés sur une collecte de taxes, dont le Fonds de sécurisation des importations de produits pétroliers (Fsipp) ou tout autre mécanisme équivalent Fonds de sécurisation des approvisionnement de produits pétroliers (Fsapp), le cas échéant. Samuel Sarr qui présidait à la rencontre du 28 mars avait rassuré. Tout en insistant sur la nécessité de consolider et de renforcer les diligences de gestion, de contrôle et de reporting, il avait demandé que le principe du mécanisme et de la procédure liés au Fsipp soient maintenus pour le Fsapp.


Pape Alé Niang