
«La Cour n’a jamais déclaré que le référé de Karim Wade était sans objet et les avocats de ce dernier n’ont renoncé à aucune de leur demande», avait déjà fait comprendre un des avocats de Karim Wade pour répliquer aux sorties de l’autre partie qui criait victoire après l’audience d’Abuja, au Nigéria. Des infos provenant de la capitale nigérianes semblent donner raisons aux Avocats de Karim. «Ce sont les avocats de l État qui ne maîtrisent pas les procédures de la Cour qui n’ont pas su déjouer la manœuvre de consolidation de l’ensemble des demandes de Karim par ses avocats pour que la Cour statue sur le tout en une seule décision », indique une source contactée par derniereminute.sn qui a participé à l’audience qui a démarré vers midi pour se terminer vers 13 h 45. Soit moins de deux heures d’explications.
Pour preuve, selon notre interlocuteur, «les exceptions soulevées par l’État ont connu le même sort alors que des conseils avisés auraient du demander pour une bonne défense de l’État que ces exceptions soient d’abord vidées. Les avocats de Karim sont très satisfaits d’avoir ainsi atteint les objectifs qu’il s’étaient fixés pour cette audience, c’est à dire joindre tout leur dossier et obtenir une décision dans un délai court. Autrement dit c’est l’État du Sénégal qui devrait avoir des soucis à se faire ».
D’ailleurs ajoute notre source qui est très proche du dossier, «les demandes formulées en référé ont pu ainsi être réactualisées en tenant compte de l’évolution du dossier. Introduite avant l’arrestation de Karim pour demander l’interdiction de toute poursuite contre leur client par la Crei, elle est devenue à l’issue de l’audience du 17, une demande de suspension de toute poursuite par la Crei et de constat du caractère arbitraire de la détention ».
Pour rappel les avocats de Karim avaient saisi la cour de justice de quatre requêtes une, introductive d’instance, une en référé et une autre en procédure accélérée. Après l’arrestation de Karim Wade, ils avaient introduit également une requête en admission de moyens nouveaux pour prendre en compte la détention.
Après que la Cour ait fait droit à leur demande de procédure accélérée, ils ont demandé que toutes les autres requêtes soient jointes et jugées en une seule fois. Ce que la Cour à admis.
Donc, conclut notre interlocuteur, si une victoire devait être retenue sur l’audience, c’est plutôt l’État qui a perdu cette manche stratégique en ayant pas su exiger qu’il soit statué préalablement sur ses exceptions et en n’ayant pas su s’opposer à la jonction du référé au fond.
www.derniereminute.sn
Pour preuve, selon notre interlocuteur, «les exceptions soulevées par l’État ont connu le même sort alors que des conseils avisés auraient du demander pour une bonne défense de l’État que ces exceptions soient d’abord vidées. Les avocats de Karim sont très satisfaits d’avoir ainsi atteint les objectifs qu’il s’étaient fixés pour cette audience, c’est à dire joindre tout leur dossier et obtenir une décision dans un délai court. Autrement dit c’est l’État du Sénégal qui devrait avoir des soucis à se faire ».
D’ailleurs ajoute notre source qui est très proche du dossier, «les demandes formulées en référé ont pu ainsi être réactualisées en tenant compte de l’évolution du dossier. Introduite avant l’arrestation de Karim pour demander l’interdiction de toute poursuite contre leur client par la Crei, elle est devenue à l’issue de l’audience du 17, une demande de suspension de toute poursuite par la Crei et de constat du caractère arbitraire de la détention ».
Pour rappel les avocats de Karim avaient saisi la cour de justice de quatre requêtes une, introductive d’instance, une en référé et une autre en procédure accélérée. Après l’arrestation de Karim Wade, ils avaient introduit également une requête en admission de moyens nouveaux pour prendre en compte la détention.
Après que la Cour ait fait droit à leur demande de procédure accélérée, ils ont demandé que toutes les autres requêtes soient jointes et jugées en une seule fois. Ce que la Cour à admis.
Donc, conclut notre interlocuteur, si une victoire devait être retenue sur l’audience, c’est plutôt l’État qui a perdu cette manche stratégique en ayant pas su exiger qu’il soit statué préalablement sur ses exceptions et en n’ayant pas su s’opposer à la jonction du référé au fond.
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