Avant l’ouverture du Salon aéronautique du Bourget (Seine-Saint-Denis) lundi— à laquelle se rendra Nicolas Sarkozy —, où la maquette de l’aéronef sera présentée, nous vous dévoilons en exclusivité les détails du projet ainsi que les premières images de l’appareil.
VIDEO. Le projet ZEHST en images de synthèse
Pas question d’utiliser du kérosène
Nom de code du programme : ZEHST, pour Zero Emission HyperSonic Transportation. Allié dans ce projet avec les industriels aéronautiques japonais, mais aussi la direction générale de l’aviation civile (DGAC) et l’Onera, le centre français de recherches aérospatiale, EADS s’est imposé comme objectif de fabriquer un avion de 60 à 100 places, capable de relier Paris à Tokyo en moins de deux heures et demie, contre plus de onze heures aujourd’hui, à la fois silencieux et propre, « susceptible de devenir en 2050 l’avion opérationnel standard des compagnies aériennes ». Pas question d’utiliser du kérosène. Les ingénieurs du groupe ont imaginé des systèmes de propulsion à base de biocarburants, d’hydrogène et d’oxygène.
Sur un plan technique, l’appareil montera à une altitude jamais atteinte par un avion transportant des passagers : 32 km au-dessus du niveau de la mer — à titre de comparaison, un avion de ligne monte jusqu’à 11 km. Autrement dit, selon Jean Botti, directeur général délégué des technologies et innovations chez EADS, l’avion hypersonique pourrait aller « juste au-dessus de l’atmosphère. A cette hauteur, il ne pollue plus la couche atmosphérique et peut aller à près de 5?000 km/h ».
Séduisant sur le papier, ce projet verra-t-il vraiment le jour?? Y a-t-il vraiment un marché rentable à la clé?? Bien sûr, le chemin est encore long, d’autant que les solutions techniques ne sont pas définitivement arrêtées. Mais EADS y croit sérieusement. « On travaille dessus depuis cinq ans. On a eu le temps de voir s’il était viable », confie Jean Botti. Réponse en 2050.
leparisien.fr
VIDEO. Le projet ZEHST en images de synthèse
Pas question d’utiliser du kérosène
Nom de code du programme : ZEHST, pour Zero Emission HyperSonic Transportation. Allié dans ce projet avec les industriels aéronautiques japonais, mais aussi la direction générale de l’aviation civile (DGAC) et l’Onera, le centre français de recherches aérospatiale, EADS s’est imposé comme objectif de fabriquer un avion de 60 à 100 places, capable de relier Paris à Tokyo en moins de deux heures et demie, contre plus de onze heures aujourd’hui, à la fois silencieux et propre, « susceptible de devenir en 2050 l’avion opérationnel standard des compagnies aériennes ». Pas question d’utiliser du kérosène. Les ingénieurs du groupe ont imaginé des systèmes de propulsion à base de biocarburants, d’hydrogène et d’oxygène.
Sur un plan technique, l’appareil montera à une altitude jamais atteinte par un avion transportant des passagers : 32 km au-dessus du niveau de la mer — à titre de comparaison, un avion de ligne monte jusqu’à 11 km. Autrement dit, selon Jean Botti, directeur général délégué des technologies et innovations chez EADS, l’avion hypersonique pourrait aller « juste au-dessus de l’atmosphère. A cette hauteur, il ne pollue plus la couche atmosphérique et peut aller à près de 5?000 km/h ».
Séduisant sur le papier, ce projet verra-t-il vraiment le jour?? Y a-t-il vraiment un marché rentable à la clé?? Bien sûr, le chemin est encore long, d’autant que les solutions techniques ne sont pas définitivement arrêtées. Mais EADS y croit sérieusement. « On travaille dessus depuis cinq ans. On a eu le temps de voir s’il était viable », confie Jean Botti. Réponse en 2050.
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