L’Union nationale des coopératives des exploitations frontières du Sénégal (Uncefs) accuse les autorités gambiennes d’être de connivence avec les fraudeurs de bois qui évoluent dans la zone frontalière entre les deux pays. Evoquant les difficultés que traverse leur secteur, lors de leur assemblée générale tenue hier, mardi 15 novembre à Dakar, l’Uncefs, par la voix de son président M. Abdoulaye Sow, estime que « ce qui se passe actuellement sur notre frontière avec la Gambie est inadmissible ».
En effet, a-t-il ajouté, dans son rapport d’activité, « nous constatons que des fraudeurs organisés et encadrés par l’Etat gambien agressent nos forêts et exploitent sans autorisation des produits tels que le charbon de bois, le bois d’artisanat et le bois de service ». Mais ce qui est plus ahurissant, poursuit-il amèrement, c’est la complicité de certaines collectivités et le cas de Médina Yoro Foula dont le Pcr et ses conseillers ont été arrêtés en train de convoyer des produits frauduleux vers la Gambie. Abdoulaye Sow fait savoir que « ce n’est pas le seul cas observé parce que de Gouloumbou à Ziguinchor en passant par Sédhiou et Bignona, les fraudeurs gambiens exploitent nos forêts au su et vu de tout le monde ».
Devant cet état de fait, l’Union nationale des coopératives des exploitations frontières du Sénégal souhaite que « les autorités réagissent pour stopper ce phénomène créé à dessein et favoriser par le gouvernement gambien parce que les chinois sont installés en Gambie pour capter nos produits forestiers et de les convoyer chez eux ». M. Sow pense que « si la Gambie veut des produits forestiers, ils n’ont qu’à contacter les autorités sénégalaises et signer des conventions avec elles dans ce sens ».
Cette organisation d’exploitants forestiers a profité de son assemblée générale d’hier pour remettre sur la table d’autres problèmes qui gangrènent son activité notamment le déboisement et les feux de brousse.
Pour mieux mettre de l’ordre dans une filière comme l’exploitation forestière, l’Uncefs exhorte les coopérateurs à exploiter plus dans les zones aménagées et de différencier la taxation. Selon eux, le quintal de charbon de bois, en zone non aménagée est de 1200 FCfa alors qu’en zone aménagée elle est de 700 FCfa. Ce qui, de l’avis de M. Sow, semble être une « baisse intelligente » pour inciter les coopérateurs à travailler dans les zones aménagées qui sont techniquement plus durables pour l’exploitation forestière.
La présente assemblée générale s’est tenue cinq ans après la dernière. Une situation qui, selon le président sortant, est due à une absence de textes réglementaires et rendre possible le renouvellement des instances. Cette assemblée générale s’est aussi tenue à un moment où cette association est marquée par une dissidence de certains de ses membres. Une situation qui, selon le président sortant, n’est que le fruit de manœuvre de personnes basées à Kaolack qui sont « manipulées par un Sénateur-politicien en perte de vitesse ». Il semblerait que, compte tenu de ces péripéties, il n’a pas voulu se représenter « mais hier (lundi 14 novembre, ndlr), jusque tard dans la nuit, mes paires m’ont supplié de le faire dans l’intérêt de notre organisation et du secteur », indique le président de l’Uncefs.
Bacary Dabo
Source Sudonline.sn
(xibar.net)
En effet, a-t-il ajouté, dans son rapport d’activité, « nous constatons que des fraudeurs organisés et encadrés par l’Etat gambien agressent nos forêts et exploitent sans autorisation des produits tels que le charbon de bois, le bois d’artisanat et le bois de service ». Mais ce qui est plus ahurissant, poursuit-il amèrement, c’est la complicité de certaines collectivités et le cas de Médina Yoro Foula dont le Pcr et ses conseillers ont été arrêtés en train de convoyer des produits frauduleux vers la Gambie. Abdoulaye Sow fait savoir que « ce n’est pas le seul cas observé parce que de Gouloumbou à Ziguinchor en passant par Sédhiou et Bignona, les fraudeurs gambiens exploitent nos forêts au su et vu de tout le monde ».
Devant cet état de fait, l’Union nationale des coopératives des exploitations frontières du Sénégal souhaite que « les autorités réagissent pour stopper ce phénomène créé à dessein et favoriser par le gouvernement gambien parce que les chinois sont installés en Gambie pour capter nos produits forestiers et de les convoyer chez eux ». M. Sow pense que « si la Gambie veut des produits forestiers, ils n’ont qu’à contacter les autorités sénégalaises et signer des conventions avec elles dans ce sens ».
Cette organisation d’exploitants forestiers a profité de son assemblée générale d’hier pour remettre sur la table d’autres problèmes qui gangrènent son activité notamment le déboisement et les feux de brousse.
Pour mieux mettre de l’ordre dans une filière comme l’exploitation forestière, l’Uncefs exhorte les coopérateurs à exploiter plus dans les zones aménagées et de différencier la taxation. Selon eux, le quintal de charbon de bois, en zone non aménagée est de 1200 FCfa alors qu’en zone aménagée elle est de 700 FCfa. Ce qui, de l’avis de M. Sow, semble être une « baisse intelligente » pour inciter les coopérateurs à travailler dans les zones aménagées qui sont techniquement plus durables pour l’exploitation forestière.
La présente assemblée générale s’est tenue cinq ans après la dernière. Une situation qui, selon le président sortant, est due à une absence de textes réglementaires et rendre possible le renouvellement des instances. Cette assemblée générale s’est aussi tenue à un moment où cette association est marquée par une dissidence de certains de ses membres. Une situation qui, selon le président sortant, n’est que le fruit de manœuvre de personnes basées à Kaolack qui sont « manipulées par un Sénateur-politicien en perte de vitesse ». Il semblerait que, compte tenu de ces péripéties, il n’a pas voulu se représenter « mais hier (lundi 14 novembre, ndlr), jusque tard dans la nuit, mes paires m’ont supplié de le faire dans l’intérêt de notre organisation et du secteur », indique le président de l’Uncefs.
Bacary Dabo
Source Sudonline.sn
(xibar.net)