Modou Anta et Baye Mandione pourront regretter les gros mots crachés samedi dernier à Thiès. La réaction de Thierno Ka, vice-président du Cng, laisse penser que la structure dirigeante de la lutte ne laissera certainement pas cette affaire impunie. "On fustige l'acte. C'est une très mauvaise image qu'on donne de la lutte. Qu'est-ce qui va se passer après? Il faut attendre les rapports du président du Crg de Thiès. Il pourrait y avoir des sanctions. Le rapport du Crg de Thiès sera transmis à la commission Règlements et discipline pour la suite à donner", dit-il.
On aura connu toute sorte de débordements dans les face-à-face, mais des grossièretés de cette nature, c'est une première dans le monde de la lutte. D'où la complexité de la tâche du Cng sur la nature des sanctions à prendre. "On ne sait pas pour le moment. C'est la première fois. On n'a jamais eu ça", répond M. Ka. Un vide juridique. Mais la commission Règlements et discipline devra formuler une sanction.
"Les lutteurs qui participent à ces événements doivent savoir quel est vraiment l’intérêt du face-à-face. Si ce cadre salit l'image du sport et du sponsor, ça ne va pas encourager les sponsors à revenir dans l'arène ou encourager les promoteurs qui investissent encore dans la lutte avec frappe", a fait savoir le président de l'Association des promoteurs, Pape Abdou fall.
A la base, la cérémonie dite du "Face-à-face" était la chasse gardée des sponsors. A l'occasion, les lutteurs se livrent à des joutes verbales pour mettre l'eau à la bouche des amateurs. Les sponsors profitent de la popularité de cette cérémonie, pour toucher le grand public. Sauf que depuis que le désordre s'y est invité, bafouant tous les mécanismes de visibilité des sponsors, le face-à-face s'est fait une mauvais publicité.
L'Observateur
On aura connu toute sorte de débordements dans les face-à-face, mais des grossièretés de cette nature, c'est une première dans le monde de la lutte. D'où la complexité de la tâche du Cng sur la nature des sanctions à prendre. "On ne sait pas pour le moment. C'est la première fois. On n'a jamais eu ça", répond M. Ka. Un vide juridique. Mais la commission Règlements et discipline devra formuler une sanction.
"Les lutteurs qui participent à ces événements doivent savoir quel est vraiment l’intérêt du face-à-face. Si ce cadre salit l'image du sport et du sponsor, ça ne va pas encourager les sponsors à revenir dans l'arène ou encourager les promoteurs qui investissent encore dans la lutte avec frappe", a fait savoir le président de l'Association des promoteurs, Pape Abdou fall.
A la base, la cérémonie dite du "Face-à-face" était la chasse gardée des sponsors. A l'occasion, les lutteurs se livrent à des joutes verbales pour mettre l'eau à la bouche des amateurs. Les sponsors profitent de la popularité de cette cérémonie, pour toucher le grand public. Sauf que depuis que le désordre s'y est invité, bafouant tous les mécanismes de visibilité des sponsors, le face-à-face s'est fait une mauvais publicité.
L'Observateur