« Ca va devenir plus dur en raison de l’inflation déjà forte, puisque tournant autour de 6 % et qui va connaître une hausse vertigineuse, si bien que l’exploitation du gaz et du pétrole au Sénégal dans un proche avenir (vivement que cela arrive), devrait constituer une bénédiction dans un monde de plus en plus complexe », prédit Kadialy Gassama.
L’économiste membre du Parti socialiste note qu’« au Sénégal, ces derniers temps, les affaires politiques avaient pris le dessus sur les affaires économiques, qui régissent pourtant la vie des populations. Cette prépondérance de la politique s’explique par la proximité de l’élection présidentielle de février 2024 et, par conséquent, la fébrilité des états-majors politiques, préoccupés par ce rendez-vous politique majeur dans la vie de la nation.
Toutefois, la guerre probable au Moyen-Orient et les risques d’embrasement après l’attaque du Hamas, peuvent amener indubitablement le monde à un tournant décisif, où tout pourrait être remis en cause au niveau national dans les agendas, en raison de cette nouvelle crise majeure extrêmement dangereuse, qui vient s’ajouter aux autres comme la guerre en Ukraine et les autres foyers de tension au Soudan, dans le Sahel, etc. », explique notre interlocuteur.
Les marchés du gaz et du pétrole touchés Les conséquences directes, pour le moment, pourraient surtout concerner le marché du gaz.
« Israël exporte une partie de sa production gazière vers l’Egypte, qui dispose de capacités de liquéfaction et qui est l’un des fournisseurs de l’Europe. Ses exportations vers le Vieux Continent ont triplé en 2022. Le cours du gaz sur le TTF, l’indicateur de référence sur le marché de Rotterdam, a d’ailleurs bondi de 12 % ce lundi, à plus de 43 euros le MWh, pour une livraison en novembre.
Au Moyen-Orient, la production gazière commence à prendre de l’importance. Outre l’Egypte et Israël, le Liban explore actuellement ses eaux territoriales. Cette nouvelle donne dans la région, pourrait déséquilibrer un marché qui reste volatil et où chaque événement, comme une grève récemment sur un site de production australien, peut déclencher des fluctuations massives », décortique l’ancien Directeur général du Marché Central au poisson.
La crise (ou guerre) entre le Hamas et l’Etat hébreu, intervient surtout à un moment où le marché du pétrole est déjà tendu et dans un contexte où l’inflation persiste. Le baril de Brent a dépassé les 90 dollars il y a quelques semaines, après les annonces de l’Arabie saoudite et de la Russie d’une baisse durable de leur production. A cela, s’ajoute le rôle de l’Iran qui est au centre de tous les débats.
« Les sanctions américaines s’étaient un peu relâchées ces derniers temps, ce qui a permis à l’Iran d’augmenter sa production de 600.000 barils par jour. Si la communauté internationale se montre plus stricte, l’Iran aura plus de mal à exporter et l’offre de pétrole s’en trouvera réduite au niveau mondial, avec l’impact que cela implique sur les prix.
Mais la crise intervient surtout à un moment où le marché du pétrole est déjà tendu et dans un contexte où l’inflation persiste. Les routes maritimes internationales de transport de l’énergie, gaz et pétrole, via le canal de Suez et le détroit d’Ormuz, théâtres d’opération de la guerre au Moyen-Orient, pourraient connaître des interruptions, avec des conséquences incalculables sur l’approvisionnement du monde en énergie », conclut Kadialy Gassama.
L’économiste membre du Parti socialiste note qu’« au Sénégal, ces derniers temps, les affaires politiques avaient pris le dessus sur les affaires économiques, qui régissent pourtant la vie des populations. Cette prépondérance de la politique s’explique par la proximité de l’élection présidentielle de février 2024 et, par conséquent, la fébrilité des états-majors politiques, préoccupés par ce rendez-vous politique majeur dans la vie de la nation.
Toutefois, la guerre probable au Moyen-Orient et les risques d’embrasement après l’attaque du Hamas, peuvent amener indubitablement le monde à un tournant décisif, où tout pourrait être remis en cause au niveau national dans les agendas, en raison de cette nouvelle crise majeure extrêmement dangereuse, qui vient s’ajouter aux autres comme la guerre en Ukraine et les autres foyers de tension au Soudan, dans le Sahel, etc. », explique notre interlocuteur.
Les marchés du gaz et du pétrole touchés Les conséquences directes, pour le moment, pourraient surtout concerner le marché du gaz.
« Israël exporte une partie de sa production gazière vers l’Egypte, qui dispose de capacités de liquéfaction et qui est l’un des fournisseurs de l’Europe. Ses exportations vers le Vieux Continent ont triplé en 2022. Le cours du gaz sur le TTF, l’indicateur de référence sur le marché de Rotterdam, a d’ailleurs bondi de 12 % ce lundi, à plus de 43 euros le MWh, pour une livraison en novembre.
Au Moyen-Orient, la production gazière commence à prendre de l’importance. Outre l’Egypte et Israël, le Liban explore actuellement ses eaux territoriales. Cette nouvelle donne dans la région, pourrait déséquilibrer un marché qui reste volatil et où chaque événement, comme une grève récemment sur un site de production australien, peut déclencher des fluctuations massives », décortique l’ancien Directeur général du Marché Central au poisson.
La crise (ou guerre) entre le Hamas et l’Etat hébreu, intervient surtout à un moment où le marché du pétrole est déjà tendu et dans un contexte où l’inflation persiste. Le baril de Brent a dépassé les 90 dollars il y a quelques semaines, après les annonces de l’Arabie saoudite et de la Russie d’une baisse durable de leur production. A cela, s’ajoute le rôle de l’Iran qui est au centre de tous les débats.
« Les sanctions américaines s’étaient un peu relâchées ces derniers temps, ce qui a permis à l’Iran d’augmenter sa production de 600.000 barils par jour. Si la communauté internationale se montre plus stricte, l’Iran aura plus de mal à exporter et l’offre de pétrole s’en trouvera réduite au niveau mondial, avec l’impact que cela implique sur les prix.
Mais la crise intervient surtout à un moment où le marché du pétrole est déjà tendu et dans un contexte où l’inflation persiste. Les routes maritimes internationales de transport de l’énergie, gaz et pétrole, via le canal de Suez et le détroit d’Ormuz, théâtres d’opération de la guerre au Moyen-Orient, pourraient connaître des interruptions, avec des conséquences incalculables sur l’approvisionnement du monde en énergie », conclut Kadialy Gassama.