Il est aussi déroutant que ses dribbles, capable du meilleur comme du pire, et ne laisse personne indifférent. Lui, c’est Jérémy Ménez bien sûr. Titularisé hier soir face à l’Ukraine (2-0) pour la première fois depuis de l’Euro, le joueur du Paris Saint-Germain a suscité bon nombre de commentaires. Positionné sur l’aile droite, il a remplacé Samir Nasri à ce poste pour apporter du percutant et créer des brèches.
Une mission qu’il a relevée avec un succès relatif. Impliqué sur la plupart des actions chaudes tricolores, le Parisien n’a pas été d’une grande efficacité en première période, pire il aurait même dû se faire expulser. Mais l’ancien Giallorosso a eu le mérite de créer là où la France avait affiché un très pauvre rendement contre l’Angleterre. Mieux, c’est lui qui libère les Bleus en ouvrant le score au retour des vestiaires alors que son remplacement était réclamé par certains commentateurs TV.
Mais le cas Ménez divise. En cause, son activité jugée trop irrégulière. Considéré comme l’un des leaders techniques de la génération 87, le natif de Longjumeau se voit souvent reprocher une nonchalance jugée exaspérante. Alors que les Tricolores ont enfin sorti un match référence en tournoi majeur, faut-il sacrifier Ménez ? Interrogé ce matin en conférence de presse, Laurent Blanc n’a pas donné l’impression de vouloir le faire. « Les joueurs qui ont du talent sont souvent agaçants. Il faut être très rigoureux et très exigeant. Mais comme ce sont de très bons joueurs, tout leur parait facile et même dans leur attitude, ils sont faciles. Mais il ne faut pas le lâcher. J’espère qu’il franchira un palier avec plus de constance. »
Soutenu par le sélectionneur, le milieu offensif peut également compter sur un autre soutien de poids, celui de son coach, Carlo Ancelotti. « Pour moi, c’était le meilleur sur le terrain. Il a souvent été dangereux, a attaqué la profondeur, souvent combiné avec ses coéquipiers. Surtout, il a mis un but très important pour son équipe. Avec Ménez à droite, Ribéry à gauche, la France, c’est pas mal quand même. J’espère surtout qu’il jouera comme ça, la saison prochaine, avec nous. Mais depuis mars, il reste sur trois très bons mois en club. » Talent brut encore perfectible, Ménez énerve peut-être, mais personne ne pourra lui reprocher son esprit d’entreprise. Une qualité qui a souvent fait défaut aux Bleus.
Matthieu Margueritte
Une mission qu’il a relevée avec un succès relatif. Impliqué sur la plupart des actions chaudes tricolores, le Parisien n’a pas été d’une grande efficacité en première période, pire il aurait même dû se faire expulser. Mais l’ancien Giallorosso a eu le mérite de créer là où la France avait affiché un très pauvre rendement contre l’Angleterre. Mieux, c’est lui qui libère les Bleus en ouvrant le score au retour des vestiaires alors que son remplacement était réclamé par certains commentateurs TV.
Mais le cas Ménez divise. En cause, son activité jugée trop irrégulière. Considéré comme l’un des leaders techniques de la génération 87, le natif de Longjumeau se voit souvent reprocher une nonchalance jugée exaspérante. Alors que les Tricolores ont enfin sorti un match référence en tournoi majeur, faut-il sacrifier Ménez ? Interrogé ce matin en conférence de presse, Laurent Blanc n’a pas donné l’impression de vouloir le faire. « Les joueurs qui ont du talent sont souvent agaçants. Il faut être très rigoureux et très exigeant. Mais comme ce sont de très bons joueurs, tout leur parait facile et même dans leur attitude, ils sont faciles. Mais il ne faut pas le lâcher. J’espère qu’il franchira un palier avec plus de constance. »
Soutenu par le sélectionneur, le milieu offensif peut également compter sur un autre soutien de poids, celui de son coach, Carlo Ancelotti. « Pour moi, c’était le meilleur sur le terrain. Il a souvent été dangereux, a attaqué la profondeur, souvent combiné avec ses coéquipiers. Surtout, il a mis un but très important pour son équipe. Avec Ménez à droite, Ribéry à gauche, la France, c’est pas mal quand même. J’espère surtout qu’il jouera comme ça, la saison prochaine, avec nous. Mais depuis mars, il reste sur trois très bons mois en club. » Talent brut encore perfectible, Ménez énerve peut-être, mais personne ne pourra lui reprocher son esprit d’entreprise. Une qualité qui a souvent fait défaut aux Bleus.
Matthieu Margueritte