Malgré cela, quelques milliers de manifestants protestaient dans le centre du Caire en fin d'après-midi. Des affrontements les ont à nouveau opposés aux policiers en face des locaux du syndicat de journaliste et de ceux du syndicat des avocats. Selon plusieurs journalistes présents sur place, la police a tenté de disperser les manifestants en les frappant avec des bâtons et en utilisant des gaz lacrymogènes. Des heurts particulièrement violents ont ensuite été signalés sur les rues avoisinantes.
Des milliers de protestataires avaient auparavant réussi à se masser devant le palais de justice du Caire, scandant "le peuple veut la chute du régime". A Suez, des heurts ont ensuite eu lieu devant la morgue entre policiers et des centaines de personnes réclamant les corps des trois manifestants tués la veille.
Le Mouvement du 6-Avril, un groupe de militants pro-démocratie à l'origine des manifestations de la veille, avait annoncé dans la matinée qu'il appelait à de nouveaux rassemblements. Les manifestations semblent toutefois d'ampleur bien moindre que celles de mardi. Sur Twitter, le mouvement a appelé à manifester de nouveau vendredi.
Le ministère de l'intérieur égyptien avait indiqué dans la matinée qu'il interdisait toute nouvelle manifestation. Dans un communiqué, il affirme qu'"aucun acte de provocation, rassemblement de protestation, marche ou manifestation ne sera permis". "Des mesures légales seront prises contre quiconque" serait en infraction, poursuit le communiqué du ministère, en soulignant que tout contrevenant serait déféré devant la justice.
Les rues du centre du Caire étaient quadrillées par la police mercredi en fin de matinée. Selon plusieurs témoins sur Twitter, la place Tahrir, épicentre des manifestations de mardi dans le centre du Caire, était calme, avec une présence policière massive. Selon Reuters, la police a dispersé en début d'après-midi quelques dizaines de manifestants.
L'accès à Facebook a été bloqué mercredi après-midi, selon plusieurs témoignages recueillis sur Twitter, qui est également bloqué par les autorités depuis mardi (les manifestants utilisent des proxys pour contourner cette censure). Plusieurs internautes du Monde.fr confirment qu'ils ne peuvent plus de se connecter au réseau social depuis le début d'après-midi. (Lire "Facebook et Twitter bloqués en Egypte").
"Les quartiers résidentiels sont calmes. Les écoles sont ouvertes et la vie continue normalement. Les manifestations d'hier étaient concentrées dans le centre-ville", témoigne Myriam, une habitante du Caire, au Monde.fr. "Les habitants du quartier continuent comme tous les jours de croiser les habituels policiers dans leur rue, et parfois quelques camions en plus il est vrai, sans s'en soucier ni crier aux armes. A la suite du match Algérie-Egypte en 2009, les manifestations devenues émeutes avaient fait plus de dégâts", raconte au Monde.fr une autre internaute, habitant la capitale égyptienne.
Quelque 200 personnes ont été arrêtées mardi lors des manifestations, dont 70 au Caire, où un policier a été tué, et 50 à Suez. Plusieurs journalistes ont été arrêtés, comme le correspondant du Guardian au Caire. Il a réussi à enregistrer l'ambiance du camion de police dans lequel il était retenu en compagnie de plusieurs opposants.
Des milliers de protestataires avaient auparavant réussi à se masser devant le palais de justice du Caire, scandant "le peuple veut la chute du régime". A Suez, des heurts ont ensuite eu lieu devant la morgue entre policiers et des centaines de personnes réclamant les corps des trois manifestants tués la veille.
Le Mouvement du 6-Avril, un groupe de militants pro-démocratie à l'origine des manifestations de la veille, avait annoncé dans la matinée qu'il appelait à de nouveaux rassemblements. Les manifestations semblent toutefois d'ampleur bien moindre que celles de mardi. Sur Twitter, le mouvement a appelé à manifester de nouveau vendredi.
Le ministère de l'intérieur égyptien avait indiqué dans la matinée qu'il interdisait toute nouvelle manifestation. Dans un communiqué, il affirme qu'"aucun acte de provocation, rassemblement de protestation, marche ou manifestation ne sera permis". "Des mesures légales seront prises contre quiconque" serait en infraction, poursuit le communiqué du ministère, en soulignant que tout contrevenant serait déféré devant la justice.
Les rues du centre du Caire étaient quadrillées par la police mercredi en fin de matinée. Selon plusieurs témoins sur Twitter, la place Tahrir, épicentre des manifestations de mardi dans le centre du Caire, était calme, avec une présence policière massive. Selon Reuters, la police a dispersé en début d'après-midi quelques dizaines de manifestants.
L'accès à Facebook a été bloqué mercredi après-midi, selon plusieurs témoignages recueillis sur Twitter, qui est également bloqué par les autorités depuis mardi (les manifestants utilisent des proxys pour contourner cette censure). Plusieurs internautes du Monde.fr confirment qu'ils ne peuvent plus de se connecter au réseau social depuis le début d'après-midi. (Lire "Facebook et Twitter bloqués en Egypte").
"Les quartiers résidentiels sont calmes. Les écoles sont ouvertes et la vie continue normalement. Les manifestations d'hier étaient concentrées dans le centre-ville", témoigne Myriam, une habitante du Caire, au Monde.fr. "Les habitants du quartier continuent comme tous les jours de croiser les habituels policiers dans leur rue, et parfois quelques camions en plus il est vrai, sans s'en soucier ni crier aux armes. A la suite du match Algérie-Egypte en 2009, les manifestations devenues émeutes avaient fait plus de dégâts", raconte au Monde.fr une autre internaute, habitant la capitale égyptienne.
Quelque 200 personnes ont été arrêtées mardi lors des manifestations, dont 70 au Caire, où un policier a été tué, et 50 à Suez. Plusieurs journalistes ont été arrêtés, comme le correspondant du Guardian au Caire. Il a réussi à enregistrer l'ambiance du camion de police dans lequel il était retenu en compagnie de plusieurs opposants.