Assane a toujours été attiré par le journalisme. Sa tentative d’entrer au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) ayant échoué « pour cause de dossier incomplet », il est allé déposer à Dunya Fm. C’était en 1996. « J’ai passé là-bas huit mois, je présentais les brèves et je lisais les avis de communiqué ». Et puis « un jour, le Pdg, Ben Bass, m’a viré sans que je sache pourquoi. Je crois qu’il avait juste suivi ses humeurs ». En homme libre, indépendant et fier, le Thiessois a aussitôt tourné la page. Sans se plaindre, ni demander des explications. « Depuis lors, ben Bass et moi, on ne s’est plus revu ». Comme dit l’adage « à quelque chose malheur est bon ». Car après cet épisode, c’est à Walf Fm que notre confrère trouve point de chute. La structure de Sidy Lamine Niasse lui donne l’occasion d’effectuer son premier pèlerinage la Mecque comme…reporter. Assane devient El Hadji.
A Walf, Assane a appris au coté des aînés comme Mbaye Sidy Mbaye et Mame Less Camara. L’aventure Walf a duré cinq ans avant que notre invité soit approché et débauché par le RFM. Il en informa son patron, Sidy Lamine Niasse, qui lui donna sa bénédiction. Si ce dernier a pris la nouvelle avec philosophie, il n’en était pas de même des auditeurs qui ont tendance à oublier que derrière cette voix, il y a un homme normal, avec ses soucis, ses besoins, ses charges familiales… « Mais qu’ils sachent (ses auditeurs, ndlr) que j’en suis désolé. Walf, c’est une école », confesse-t-il.
A la RFM, son aura s’amplifie. L’homme, lui, est resté humble. « Je suis toujours en apprentissage », dit-il. Bien que formé sur le tas, Assane jouit d’un professionnalisme certain. Si notre Kocc Barma national parle un wolof accessible, c’est parce qu’il en appris les techniques et les expressions en deuxième et troisième année à l’Université. Et notre homme clame avec fierté qu’il fait partie de es pionniers qui ont introduit la chronique et la revue de presse en wolof. « C’était un défi », a-t-il fait savoir. Réussi.
Le Directeur des programmes et chef de desk « Wolof » de la RFM se félicite du fait que le Pdg du groupe, Youssou Ndour, leur laisse la totale liberté de pratiquer leur métier. C’est-à-dire que la super Star de la musique « n’intervient jamais pour influencer en quoi que ce soit ».
Derrière sa voix, se dégage une certaine rigueur, mais détrompez-vous : El Hadji Assane est d’un abord facile, un taquin. « J’aime faire rire les gens », rigole-t-il. Et puis, le présentateur de « Yoon Wi » est un casanier qui pour slogan « pour vivre heureux, vivons cachés ». Monogame qui se parfume avec des marques haut de gamme, qui s’habille en boubou traditionnel et qui collectionne des montres de classe. Assane dit bien s’entendre avec madame. « L’idée d’une deuxième femme ne m’effleure pas l’esprit », rassure-t-il.
Marius Trésor. C’est un surnom qu’on lui a donné quand il jouait au football, au poste de libéro. A « Dakar life » nous le rebaptiserions volontiers « Yékini ». Parce qu’il a bien des arguments à faire valoir dans l’arène…médiatique.
Par Rokhaya Nar Diop
Source : Dakar life juin 2010
Visitez www.galsentv.com
A Walf, Assane a appris au coté des aînés comme Mbaye Sidy Mbaye et Mame Less Camara. L’aventure Walf a duré cinq ans avant que notre invité soit approché et débauché par le RFM. Il en informa son patron, Sidy Lamine Niasse, qui lui donna sa bénédiction. Si ce dernier a pris la nouvelle avec philosophie, il n’en était pas de même des auditeurs qui ont tendance à oublier que derrière cette voix, il y a un homme normal, avec ses soucis, ses besoins, ses charges familiales… « Mais qu’ils sachent (ses auditeurs, ndlr) que j’en suis désolé. Walf, c’est une école », confesse-t-il.
A la RFM, son aura s’amplifie. L’homme, lui, est resté humble. « Je suis toujours en apprentissage », dit-il. Bien que formé sur le tas, Assane jouit d’un professionnalisme certain. Si notre Kocc Barma national parle un wolof accessible, c’est parce qu’il en appris les techniques et les expressions en deuxième et troisième année à l’Université. Et notre homme clame avec fierté qu’il fait partie de es pionniers qui ont introduit la chronique et la revue de presse en wolof. « C’était un défi », a-t-il fait savoir. Réussi.
Le Directeur des programmes et chef de desk « Wolof » de la RFM se félicite du fait que le Pdg du groupe, Youssou Ndour, leur laisse la totale liberté de pratiquer leur métier. C’est-à-dire que la super Star de la musique « n’intervient jamais pour influencer en quoi que ce soit ».
Derrière sa voix, se dégage une certaine rigueur, mais détrompez-vous : El Hadji Assane est d’un abord facile, un taquin. « J’aime faire rire les gens », rigole-t-il. Et puis, le présentateur de « Yoon Wi » est un casanier qui pour slogan « pour vivre heureux, vivons cachés ». Monogame qui se parfume avec des marques haut de gamme, qui s’habille en boubou traditionnel et qui collectionne des montres de classe. Assane dit bien s’entendre avec madame. « L’idée d’une deuxième femme ne m’effleure pas l’esprit », rassure-t-il.
Marius Trésor. C’est un surnom qu’on lui a donné quand il jouait au football, au poste de libéro. A « Dakar life » nous le rebaptiserions volontiers « Yékini ». Parce qu’il a bien des arguments à faire valoir dans l’arène…médiatique.
Par Rokhaya Nar Diop
Source : Dakar life juin 2010
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