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Elections 2012 : Me Wade devra faire sans les cadres de Vélingara

Le candidat Wade ne devra pas compter sur le vote des cadres de Vélingara pour gagner les élections de 2012. En effet, ils ont affiché ce vendredi leur volonté de vouloir lui barrer la route si les jeunes de Vélingara ne recouvrent pas la liberté.


Rédigé par leral.net le Samedi 23 Octobre 2010 à 16:06 | | 1 commentaire(s)|

Elections 2012 : Me Wade devra faire sans les cadres de Vélingara
«Si ces jeunes ne sont pas libérés, nous n’hésiteront pas à voter contre le candidat du parti démocratique sénégalais, Me Abdoulaye Wade en 2012 ; il n’est pas question que l’oubli dont est victime Vélingara perdure», menacent Moussa Mballo et ses collègues.

Cette colère des cadres de Vélingara est suscitée par la liberté provisoire refusée par la Cour d’Appel de Dakar aux jeunes de Vélingara arrêtés et condamnés suite aux émeutes qui avaient abouti à l’incendie de plusieurs édifices de la ville.

Pour ces cadres, il y a une justice à double vitesse. Ils ne comprennent pas que les jeunes de Vélingara ne soient pas relâchés au moment où leurs collègues de Saint-Louis, Kébémer aient été acquittés ou même graciés pour des actes de même nature. En effet, rappellent-ils, les jeunes de Kébémer avaient brûlé le drapeau national. Un acte très grave selon les camarades de Moussa Mballo, Secrétaire permanent de l’association qui ajoute que ce département manque de considération. «Le département de Vélingara n’a même pas un cadre dans le gouvernement depuis l’avènement de l’alternance en 2000», se plaind M. Mballo.

Charles Thialice SENGHOR

pressafrik.com

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par Citoyen de Vélingara le 24/10/2010 03:43 | Alerter
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C'est avec regret que je viens de recevoir cette nouvelle car je suis convaincu comme tant d'autres Vélingarois que ces jeunes incarcérés dans la prison de Kolda depuis le 18 Mars dernier ne sont pas les véritables responsables de ces actes de vandalisme qui ont eu lieu dans cette ville. L'enquête de la gendarmerie a été bafouée et désorientée vers d'autres cibles pour simplement mettre hors d'état de nuire des opposants politiques qui dérangeaient et endormir cette jeunesse qui devenait de plus en plus consciente du mépris que les autorités de l'alternance nourrissent pour leur localité. Et pourtant cette ville a beaucoup contribué au combat politique qui a mené le SOPI au pouvoir en 2000. Pour rappel, c'est dans la communauté rurale de Kandia (département de vélingara) que le PDS a enregistré en tant que parti politique légalement constitué sa première victoire en 1974 et depuis lors cette ville lui est restée fidèle. Lors des législatives de mars 2009, lorsque toutes les villes du Sénégal ont tourné le dos au PDS, Vélingara fidèle à sa tradition a plébiscité le candidat du parti au pouvoir même s'il faut reconnaître que le maire sortant n'avait rien fait de concret pour mériter une seconde fois la confiance des populations au niveau local.

Cette décision est plus que scandaleuse car en plus d'être les victimes d'une justice qui fonctionne à deux vitesses (justice pour les pauvres et justice pour les nouveaux riches...), ces jeunes ont été humiliés, torturés par les éléments de la gendarmerie au moment de leur arrestation et risquent aujourd'hui de perdre leur emploi (étant par ailleurs tous des soutiens de famille). C'est vraiment irritant d'entendre de tels propos grossiers: atteinte à la sûreté de l'État, actes insurrectionnels. ...
Que font-ils des jeunes de Kédougou, Mbour, Saint-Louis, Kébémer qui ont commis des faits similaires ou aussi graves allant même jusqu'à brûler notre drapeau national?
N'a-t-on pas libéré récemment un citoyen qui a osé mettre le feu sur une tribune lors du meeting d'un parti politique et revendiqué publiquement en être le responsable d'un acte aussi criminel ?
De grâce que notre justice arrête de nous berner car nous sommes aujourd'hui assez avertis pour pouvoir faire la différence entre le vrai du faux. Ce types de situation contribuent aujourd'hui à activer la colère des casamançais et à leur conforter dans la thèse qu'ils sont souvent victime d'injustice....
Nous savons tous aujourd'hui que ces jeunes sont des otages politiques du parti au pouvoir. D'ailleurs cette décision judiciaire ne nous a pas trop surpris car leur sort a été scellé bien avant leur premier procès par les autorités ayant en charge ce dossier dont l'un est de surcroit originaire de cette région.
Pour connaître les véritables responsables de ces actes dits « insurrectionnels », il faudra chercher à savoir qui avait intérêt à ce que la municipalité brûle et que des preuves sur des dossiers (ventes illégales de terrains, détournement de biens publics appartenant à la communauté, etc.) jugés nébuleux disparaissent...
Nous lançons un appel aux différents chefs religieux pour un plaidoyer en faveur de ces jeunes auprès du Chef de l'État pour qu'il réagisse afin de corriger cette injustice et réhabiliter ces jeunes qui en ont tant enduré.
La population et les jeunes de Vélingara donnent rendez au PDS à l'échéance 2012....

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