La manifestation de colère s’est tenue au moment où le maire Ndiawar Touré avait convoqué une conférence de presse bilan pour ‘’les réalisations concrètes du conseil municipal durant les six ans passé à la tête de la commune’’.
Arrivés en nombre devant la mairie qui fait face à la Nationale sur le Boulevard Maurice Gueye, les élèves du Lycée Abdoulaye Sadji après une assemblée générale tenue dans l’enceinte de leur établissement ont été rejoints par certains de leurs camarades d’autres écoles et collèges, scandant des messages pour l’obtention de leurs notes de composition retenus par leurs professeurs du fait de la grève de leur syndicat, le Cusems.
Devant une manifestation qui n’avait à première vue rien d’hostile, les choses ont vite dégénéré avec l’arrivée d’étudiants, ‘’venus soutenir les élèves’’ et faire en même temps part de leurs problèmes de logements à Dakar que devait prendre en charge le maire.
En effet, dans un premier temps, les élèves voulaient s’entretenir avec le maire, mais devant le ‘’refus des responsables de les laisser entrer’’, ils ont commencé à saccager tout ce qui était à leur portée en commençant par les voitures stationnés devant la mairie et appartenant à des entrepreneurs venus discuter ‘’d’investissements’’ avec les autorités municipales.
Mais pour l’un des responsables des étudiants qui n’a pas voulu dévoiler son identité de peur de ‘’représailles’’, leur ire a été soulevé par la sortie du maire hier dimanche dur les ondes de Sud Fm lors d’un face à face avec le coordonnateur de Benno Siggil Sénégal à Rufisque, où il a soutenu avoir ‘’réglé le problème de logement des étudiants de Rufisque à Dakar avec la location d’un immeuble’’.
Alors que, a souligné l’étudiant interrogé par l’APS, le bâtiment pris en location est ‘’insuffisant pour le grand nombre d’étudiants avec des arriérés de location, de factures d’eau, d’électricité’’.
En effet, surpris par les jets de pierre, la plupart des gens venus répondre à l’appel du maire ont vite fait de se replier à l’intérieur de l’édifice ou dans les autres lieux jouxtant la mairie au moment où les proches de Ndiawar pris à court, tentaient de riposter avec les moyens du bord.
Dans ce sauve qui peut, les élèves éparpillés au quatre coins des routes secondaires ceinturant la mairie en ont profité aussi pour occuper la Nationale disposant de gros cailloux et brûlant des pneus empêchant ainsi la circulation des automobilistes, pris en étau par des manifestants déterminés à se faire entendre.
Les quelques policiers appelés en rescousse par la mairie ont eu du mal a disperser les élèves et rétablir la circulation du fait des coins et recoins de cette partie de la ville, conquis en l’espace d’une matinée par élèves et étudiants. Ainsi, chassés de la devanture de la mairie par les bombes lacrymogènes, les jeunes manifestants se sont repliés jusqu’au rond point à l’entrée de Rufisque pour barrer la route, forçant une fois de plus les automobilistes à dévier vers les HLM ou sur la route de Thiokho.
Les étals des marchands qui n’ont pas eu le temps de dégager des alentours, n’ont pas échappé à la furie des manifestants avec des produits emportés.
Après plus d’une heure de course poursuite avec les policiers de la brigade de Rufisque, les bombes lacrymogènes ont eu raison de la détermination des élèves, finalement dispersés dans les rues et ruelles qui longent la Nationale.
Ce n’est qu’aux environs de 12 heures que le maire a pu réunir ses partisans en présence des journalistes pour tenir la conférence de bilan à l’intérieur de la Salle des Fêtes de Rufisque.
source aps
Arrivés en nombre devant la mairie qui fait face à la Nationale sur le Boulevard Maurice Gueye, les élèves du Lycée Abdoulaye Sadji après une assemblée générale tenue dans l’enceinte de leur établissement ont été rejoints par certains de leurs camarades d’autres écoles et collèges, scandant des messages pour l’obtention de leurs notes de composition retenus par leurs professeurs du fait de la grève de leur syndicat, le Cusems.
Devant une manifestation qui n’avait à première vue rien d’hostile, les choses ont vite dégénéré avec l’arrivée d’étudiants, ‘’venus soutenir les élèves’’ et faire en même temps part de leurs problèmes de logements à Dakar que devait prendre en charge le maire.
En effet, dans un premier temps, les élèves voulaient s’entretenir avec le maire, mais devant le ‘’refus des responsables de les laisser entrer’’, ils ont commencé à saccager tout ce qui était à leur portée en commençant par les voitures stationnés devant la mairie et appartenant à des entrepreneurs venus discuter ‘’d’investissements’’ avec les autorités municipales.
Mais pour l’un des responsables des étudiants qui n’a pas voulu dévoiler son identité de peur de ‘’représailles’’, leur ire a été soulevé par la sortie du maire hier dimanche dur les ondes de Sud Fm lors d’un face à face avec le coordonnateur de Benno Siggil Sénégal à Rufisque, où il a soutenu avoir ‘’réglé le problème de logement des étudiants de Rufisque à Dakar avec la location d’un immeuble’’.
Alors que, a souligné l’étudiant interrogé par l’APS, le bâtiment pris en location est ‘’insuffisant pour le grand nombre d’étudiants avec des arriérés de location, de factures d’eau, d’électricité’’.
En effet, surpris par les jets de pierre, la plupart des gens venus répondre à l’appel du maire ont vite fait de se replier à l’intérieur de l’édifice ou dans les autres lieux jouxtant la mairie au moment où les proches de Ndiawar pris à court, tentaient de riposter avec les moyens du bord.
Dans ce sauve qui peut, les élèves éparpillés au quatre coins des routes secondaires ceinturant la mairie en ont profité aussi pour occuper la Nationale disposant de gros cailloux et brûlant des pneus empêchant ainsi la circulation des automobilistes, pris en étau par des manifestants déterminés à se faire entendre.
Les quelques policiers appelés en rescousse par la mairie ont eu du mal a disperser les élèves et rétablir la circulation du fait des coins et recoins de cette partie de la ville, conquis en l’espace d’une matinée par élèves et étudiants. Ainsi, chassés de la devanture de la mairie par les bombes lacrymogènes, les jeunes manifestants se sont repliés jusqu’au rond point à l’entrée de Rufisque pour barrer la route, forçant une fois de plus les automobilistes à dévier vers les HLM ou sur la route de Thiokho.
Les étals des marchands qui n’ont pas eu le temps de dégager des alentours, n’ont pas échappé à la furie des manifestants avec des produits emportés.
Après plus d’une heure de course poursuite avec les policiers de la brigade de Rufisque, les bombes lacrymogènes ont eu raison de la détermination des élèves, finalement dispersés dans les rues et ruelles qui longent la Nationale.
Ce n’est qu’aux environs de 12 heures que le maire a pu réunir ses partisans en présence des journalistes pour tenir la conférence de bilan à l’intérieur de la Salle des Fêtes de Rufisque.
source aps