Ainsi, rentrer à son domicile s’est révélé un véritable calvaire pour les personnes se rendant à Pikine, Guédiawaye, Thiaroye et autres Rufisque via la Nationale 1. Selon divers témoignages recueillis par l’APS, non seulement ces personnes parties tôt de leur lieu de travail en fonction du Ramadan ont coupé le jeûne en voiture, mais elles ont mis plus de huit heures d’horloge pour regagner leurs domiciles.
Au demeurant, elles doivent s’estimer heureuses, car plusieurs banlieusards ont dû si possible rebrousser chemin en pataugeant dans les eaux, là où d’autres coincés au beau milieu des gros bouchons se sont résolus à passer la nuit dans leurs véhicules, après s’être garés sur le bas-côté.
Quand aux environs du quartier des Almadies les chauffeurs de taxis interrogés par les radios-reporters se plaignaient de la lenteur de la circulation, dans la banlieue, par contre, les images d’un déluge se voyaient partout. Des parcelles assainies, à la Cité des enseignants, en passant par Pikine, Guédiawaye, Thiaroye, Diamagène et autres Keur Massar, tout ou presque est inondé.
Signe de ce spectacle inédit : le centre de santé ‘’Dominique’’ du district sanitaire de Pikine a été envahi par les eaux, obligeant le personnel à se retrousser les manches pour sauver ce qui pouvait l’être. Aux dernières nouvelles, la pharmacie lieu de dépôt des médicaments a, selon un responsable, pu être ‘’sauvée pour que tout ne soit pas perdu’’.
Dans l’après-midi déjà, le stade Amadou Barry de Guédiawaye, situé à environ un kilomètre, avait été déclaré non apte à accueillir des matchs de navétanes du fait que la pelouse, selon l’expression d’un responsable de l’ODCAV, est devenue ‘’une piscine’’. Décision a même été prise de fermer pour 72 heures le stade qui sort d’une réfection.
Pendant ces temps, les habitants des quartiers environnants s’échinaient à grands renforts d’appels au secours à évacuer l’eau de leurs habitations.
A travers de la radio ‘’Sud FM’’ qui a renoncé à son journal en wolof de 8h pour ouvrir l’antenne aux sinistrés, on n’entendait que des lamentations, des témoignages d’hommes et de femmes décrivant une situation d’apocalypse ‘’jamais vue’’ et des invitations aux autorités locales et centrales à déclencher le plan ORSEC (organisation des secours).
Pour sa part, la société de transport en commun ‘’Dakar Dem dikk’’ a, par la voix de son chargé de communication, émis des craintes quant à sa capacité à mettre mardi matin en circulation ses bus, dans la mesure où certains d’entre eux ont été immobilisés, voire endommagés par la pluie.
Ainsi, une dizaine de bus n’avaient pu regagner lundi soir leur terminus, lieu d’où ils devaient repartir mardi matin pour leurs dessertes quotidiennes.
Partant de là, se rendre au bureau relève ce mardi matin d’un véritable parcours du combattant pour beaucoup de banlieusards…
Au demeurant, elles doivent s’estimer heureuses, car plusieurs banlieusards ont dû si possible rebrousser chemin en pataugeant dans les eaux, là où d’autres coincés au beau milieu des gros bouchons se sont résolus à passer la nuit dans leurs véhicules, après s’être garés sur le bas-côté.
Quand aux environs du quartier des Almadies les chauffeurs de taxis interrogés par les radios-reporters se plaignaient de la lenteur de la circulation, dans la banlieue, par contre, les images d’un déluge se voyaient partout. Des parcelles assainies, à la Cité des enseignants, en passant par Pikine, Guédiawaye, Thiaroye, Diamagène et autres Keur Massar, tout ou presque est inondé.
Signe de ce spectacle inédit : le centre de santé ‘’Dominique’’ du district sanitaire de Pikine a été envahi par les eaux, obligeant le personnel à se retrousser les manches pour sauver ce qui pouvait l’être. Aux dernières nouvelles, la pharmacie lieu de dépôt des médicaments a, selon un responsable, pu être ‘’sauvée pour que tout ne soit pas perdu’’.
Dans l’après-midi déjà, le stade Amadou Barry de Guédiawaye, situé à environ un kilomètre, avait été déclaré non apte à accueillir des matchs de navétanes du fait que la pelouse, selon l’expression d’un responsable de l’ODCAV, est devenue ‘’une piscine’’. Décision a même été prise de fermer pour 72 heures le stade qui sort d’une réfection.
Pendant ces temps, les habitants des quartiers environnants s’échinaient à grands renforts d’appels au secours à évacuer l’eau de leurs habitations.
A travers de la radio ‘’Sud FM’’ qui a renoncé à son journal en wolof de 8h pour ouvrir l’antenne aux sinistrés, on n’entendait que des lamentations, des témoignages d’hommes et de femmes décrivant une situation d’apocalypse ‘’jamais vue’’ et des invitations aux autorités locales et centrales à déclencher le plan ORSEC (organisation des secours).
Pour sa part, la société de transport en commun ‘’Dakar Dem dikk’’ a, par la voix de son chargé de communication, émis des craintes quant à sa capacité à mettre mardi matin en circulation ses bus, dans la mesure où certains d’entre eux ont été immobilisés, voire endommagés par la pluie.
Ainsi, une dizaine de bus n’avaient pu regagner lundi soir leur terminus, lieu d’où ils devaient repartir mardi matin pour leurs dessertes quotidiennes.
Partant de là, se rendre au bureau relève ce mardi matin d’un véritable parcours du combattant pour beaucoup de banlieusards…