Malgré son caractère périlleux et suicidaire, l’émigration clandestine continue de plus belle. Mbour est l’un des points d’embarquement de ces candidats. La dame S. Niang, habitant le quartier Golfe de Mbour, reçoit chez elle des jeunes Sénégalais et Gambiens prêts à rallier l’Espagne.
Au cœur de cette entreprise délictuelle, son fils aîné, Pape Ndiaye, pêcheur. C’est lui qui a monté le projet. Et c’est sa maman qui était chargée de leur préparer à manger à la maison, pour quelques jours, en attendant l’embarquement.
Parmi ses invités, il y avait une jeune femme gambienne qui était enceinte. S. Niang lui avait alors cédé sa chambre. Et c’est justement, ce qui lui a valu sa présence à la barre du Tribunal de Grande Instance de Mbour.
Son fils Pape, qui est arrivé à bon port en Espagne, ne dormira certainement pas d’un sommeil paisible. «J’étais allée au Djolof voir mes parents. Au retour, je trouve des personnes que mon fils a invitées. Il m’a donné 400 000 FCfa pour que je prépare pour elles. Je n’ai pas encaissé d’argent», a déclaré la prévenue
Les gendarmes débarquent à la plage le jour du départ pour l’Espagne
Très perturbée par la situation, cette mère de famille qui n’a jamais eu maille à partir avec la justice, s’est même permise de dire qu’elle ne savait pas le but de cette visite. «Je n’ai fait qu’aider mon fils qui avait des invités», lance-t-elle.
Cette dame aurait en tout cas pu s’en sortir si les gendarmes, informés, n’avaient pas débarqué le jour du départ à la plage de Golfe, pour arrêter ceux qui s’apprêtaient à partir.
«Cette affaire est triste. S. Niang est une mère de famille qui habite au quartier Golfe. Son seul tort, c’est d’avoir préparé à manger aux invités de son fils Pape Ndiaye. Elle n’a invité personne, mais plutôt elle a été mise devant le fait accompli», a plaidé Me Abdoulaye Tall.
Pour lui, on ne peut pas reprocher à sa cliente de n’avoir pas dénoncé son fils. «Elle ne pouvait pas dénoncer son fils parce que la famille est sacrée. En matière de dénonciation, il n’est pas aisé dans certains cas. Ma cliente est en train de souffrir et de suffoquer en prison, pour une affaire dans laquelle elle n’est pas impliquée. J’appelle le tribunal à une dynamique humanitaire en faveur de cette brave dame, dont le mari est à l’hôpital et qui voit son image écornée», ajoute l’avocat de la défense.
La prévenue sera fixée sur son sort le 10 octobre prochain.
Bes Bi
Au cœur de cette entreprise délictuelle, son fils aîné, Pape Ndiaye, pêcheur. C’est lui qui a monté le projet. Et c’est sa maman qui était chargée de leur préparer à manger à la maison, pour quelques jours, en attendant l’embarquement.
Parmi ses invités, il y avait une jeune femme gambienne qui était enceinte. S. Niang lui avait alors cédé sa chambre. Et c’est justement, ce qui lui a valu sa présence à la barre du Tribunal de Grande Instance de Mbour.
Son fils Pape, qui est arrivé à bon port en Espagne, ne dormira certainement pas d’un sommeil paisible. «J’étais allée au Djolof voir mes parents. Au retour, je trouve des personnes que mon fils a invitées. Il m’a donné 400 000 FCfa pour que je prépare pour elles. Je n’ai pas encaissé d’argent», a déclaré la prévenue
Les gendarmes débarquent à la plage le jour du départ pour l’Espagne
Très perturbée par la situation, cette mère de famille qui n’a jamais eu maille à partir avec la justice, s’est même permise de dire qu’elle ne savait pas le but de cette visite. «Je n’ai fait qu’aider mon fils qui avait des invités», lance-t-elle.
Cette dame aurait en tout cas pu s’en sortir si les gendarmes, informés, n’avaient pas débarqué le jour du départ à la plage de Golfe, pour arrêter ceux qui s’apprêtaient à partir.
«Cette affaire est triste. S. Niang est une mère de famille qui habite au quartier Golfe. Son seul tort, c’est d’avoir préparé à manger aux invités de son fils Pape Ndiaye. Elle n’a invité personne, mais plutôt elle a été mise devant le fait accompli», a plaidé Me Abdoulaye Tall.
Pour lui, on ne peut pas reprocher à sa cliente de n’avoir pas dénoncé son fils. «Elle ne pouvait pas dénoncer son fils parce que la famille est sacrée. En matière de dénonciation, il n’est pas aisé dans certains cas. Ma cliente est en train de souffrir et de suffoquer en prison, pour une affaire dans laquelle elle n’est pas impliquée. J’appelle le tribunal à une dynamique humanitaire en faveur de cette brave dame, dont le mari est à l’hôpital et qui voit son image écornée», ajoute l’avocat de la défense.
La prévenue sera fixée sur son sort le 10 octobre prochain.
Bes Bi