La répression des manifestations, les violentes attaques de l'armée sur les villes rebelles et les combats meurtriers entre soldats et déserteurs ont fait plus de 9 100 morts depuis un an en Syrie, selon les Nations unies.
"Des estimations crédibles font passer le bilan total des victimes depuis le début du soulèvement il y a un an à plus de 9.000 morts", a déclaré Robert Serry, coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient. La précédente estimation des Nations unies faisait état de plus 8 000 civils tués.
Mardi, le président syrien Bachar Al-Assad a fait une rare apparition publique : il s'est rendu à Homs, dans le quartier de Baba Amro, assurant aux habitants que ce bastion rebelle, pilonné pendant un mois puis repris par l'armée, allait être reconstruit et serait "beaucoup mieux qu'avant", selon la télévision d'Etat. Dans le même temps, le gouvernement syrien assurait qu'il respecterait le plan de paix proposé par Kofi Annan, émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe.
De leur côté, les militants, notamment les comités locaux de coordination qui animent la contestation sur le terrain, ont fait état de bombardements mardi sur plusieurs quartiers de Homs, attaqués sans répit depuis une semaine. Selon l'OSDH, deux civils ont été tués mardi dans la région de Homs par les tirs des troupes régulières. Au total, au moins 13 personnes, dont 7 civils, sont mortes mardi dans des violences à travers le pays, a rapporté l'OSDH.
INCURSION DE SOLDATS SYRIENS AU LIBAN
Mardi, des dizaines de soldats syriens ont pénétré en territoire libanais, où ils ont affronté des insurgés syriens qui s'y étaient réfugiés, selon des habitants et des sources sécuritaires de la région. A Beyrouth, une source proche des services de sécurité a reconnu que des combats s'étaient déroulés à proximité de la frontière mais sans toutefois confirmer l'incursion de l'armée syrienne.
Le Liban et la Syrie partagent 330 kilomètres de frontière, qui doivent encore être officiellement définies. Le Liban jouxte notamment la région de Homs, bastion de la rébellion en Syrie théâtre de pilonnages intensifs et d'offensives militaires massives dans le pays en proie à une révolte populaire depuis plus d'un an.
"Des estimations crédibles font passer le bilan total des victimes depuis le début du soulèvement il y a un an à plus de 9.000 morts", a déclaré Robert Serry, coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient. La précédente estimation des Nations unies faisait état de plus 8 000 civils tués.
Mardi, le président syrien Bachar Al-Assad a fait une rare apparition publique : il s'est rendu à Homs, dans le quartier de Baba Amro, assurant aux habitants que ce bastion rebelle, pilonné pendant un mois puis repris par l'armée, allait être reconstruit et serait "beaucoup mieux qu'avant", selon la télévision d'Etat. Dans le même temps, le gouvernement syrien assurait qu'il respecterait le plan de paix proposé par Kofi Annan, émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe.
De leur côté, les militants, notamment les comités locaux de coordination qui animent la contestation sur le terrain, ont fait état de bombardements mardi sur plusieurs quartiers de Homs, attaqués sans répit depuis une semaine. Selon l'OSDH, deux civils ont été tués mardi dans la région de Homs par les tirs des troupes régulières. Au total, au moins 13 personnes, dont 7 civils, sont mortes mardi dans des violences à travers le pays, a rapporté l'OSDH.
INCURSION DE SOLDATS SYRIENS AU LIBAN
Mardi, des dizaines de soldats syriens ont pénétré en territoire libanais, où ils ont affronté des insurgés syriens qui s'y étaient réfugiés, selon des habitants et des sources sécuritaires de la région. A Beyrouth, une source proche des services de sécurité a reconnu que des combats s'étaient déroulés à proximité de la frontière mais sans toutefois confirmer l'incursion de l'armée syrienne.
Le Liban et la Syrie partagent 330 kilomètres de frontière, qui doivent encore être officiellement définies. Le Liban jouxte notamment la région de Homs, bastion de la rébellion en Syrie théâtre de pilonnages intensifs et d'offensives militaires massives dans le pays en proie à une révolte populaire depuis plus d'un an.