Le Gie Go Girl de la commune de Mermoz organise ce week-end du 14 Août une formation en cuisine de 200 jeunes pour faciliter la tâche aux parents. L’initiative dénommée Colo cuisine, en format parrainage, va accueillir durant 21 jours les jeunes de la cité. Lesdites activités vont se tenir en demi-journée de entre 14h et 18h.
Seulement, il existe d’après certains, plusieurs manières de faire passer les vacances scolaires aux enfants. En fonction de leurs moyens, les parents sont conseillés d’élaborer chaque année des programmes, tenant compte des desiderata des élèves. Puisque, les enfants ont besoin de se cultiver et d’avoir des activités rentables. “Cette activité a pour objectif d’amener les enfants à aimer faire la cuisine en respectant l’art culinaire, à faire la cuisine sans utiliser les bouillons et autres produits nuisibles à la santé. Cela l’emmènera à comprendre qu’une bonne hygiène vie dépend de ce que l’on consomme”, a expliqué la présidente du Gie.
Ainsi, les participants, relève-t-on, seront imprégner durant cette formation sur les différents types de cuisines sénégalaises et européennes et également, sur l’art de dresser une table à manger. Colo cuisine va au-delà de l’apprentissage la cuisine. D’après le Directeur du Camp de vacance, Ndiaga Kouyaté, ils vont apprendre les élèves à vivre avec l’autre, à valoriser la culture sénégalaise à travers des formations sur le théâtre, la danse, l’écriture de poésie entre autres.
Pour M, Kouyaté, il est urgent de trouver les solutions durables contre la déperdition scolaire et l’utilisation abusive des réseaux sociaux par les jeunes. Aussi, le retour des valeurs ancestrales, pense-t-il, est l’une des solutions à ne pas négliger.
Le travail des enfants constitue aujourd’hui, une grande préoccupation pour la communauté internationale, particulièrement pour l’Afrique ou vit un enfant travailleur sur trois âgé de 5 à14ans. La pauvreté et la déperdition scolaire expliquent ce phénomène qui va s’amplifiant. Plusieurs textes juridiques internationaux et nationaux ont été adoptés pour condamner ou réglementer le travail des enfants eu égard à ses effets négatifs sur le développement intellectuel, moral et affectif de l’enfant et sur la perspective de l’universalisation de l’accès à l’école.
Pour inverser la tendance, prévient-on, il faudrait systématiser l’éducation pour le développement qui propose une stratégie efficace et adaptée de conscientisation et d’action pour le changement, basée sur le dialogue, la coopération et la participation.
Travail des enfants et déperditions scolaires
Même si le travail des enfants ressort d’une longue tradition socio-éducative au Sénégal. Elle était conçue comme une initiation à une façon de vivre et de travailler. Il s’est développé avec la montée de la pauvreté dans un contexte d’éclatement des unités de production traditionnelles et de crise qui frappe de plein fouet les ménages sénégalais avec les politiques désastreuses d’ajustement structurel.
Ainsi, pour survivre, les familles n’ont d’autres recours que d’envoyer leurs progénitures travailler ; ce sont des bonnes, des marchands ambulants, des apprentis, des laveurs de voitures , des cireurs etc. Mais en même temps, comme conséquence, l’école est entrée dans une grave crise qui se traduit par un manque criard de matériels didactiques et, face à des classes pléthoriques, une démotivation des enseignants, une mauvaise qualité de l’enseignement. Tout cela entraîne des échecs massifs, conduisant à une déperdition scolaire de plus en plus inquiétante.
Et, parmi les 96 millions d’élèves qui sont entrés à l’école de 1995, soit 24 millions risquent d’abandonner, avant la cinquième année. Aujourd’hui, cette crise de l’école est non seulement des valeurs. Mais aussi, une crise des finalités. L’avenir est sombre pour des millions d’enfants. Beaucoup d’élèves redoublent ou abandonnent.
D’ailleurs le pourcentage d’enfants Sénégalais atteignant la cinquième année du cycle primaire(taux de survie scolaire ) n’étant en 1993 que de 52% et le taux de fréquentation scolaire est aussi faible (45%, avec 51% pour les garçons et 39%). En outre, il est à remarquer que 55% des enfants de 6 à 14 ans d’après des enquêtes menées en 1993 ne fréquentent plus l’école.
De façon générale, les déperditions scolaires sont importantes dans le système éducatif sénégalais. Chaque année, des centaines d’enfants sont ainsi jetés à la rue. Naturellement, la plupart grossit le nombre d’enfants travailleurs.
Seulement, il existe d’après certains, plusieurs manières de faire passer les vacances scolaires aux enfants. En fonction de leurs moyens, les parents sont conseillés d’élaborer chaque année des programmes, tenant compte des desiderata des élèves. Puisque, les enfants ont besoin de se cultiver et d’avoir des activités rentables. “Cette activité a pour objectif d’amener les enfants à aimer faire la cuisine en respectant l’art culinaire, à faire la cuisine sans utiliser les bouillons et autres produits nuisibles à la santé. Cela l’emmènera à comprendre qu’une bonne hygiène vie dépend de ce que l’on consomme”, a expliqué la présidente du Gie.
Ainsi, les participants, relève-t-on, seront imprégner durant cette formation sur les différents types de cuisines sénégalaises et européennes et également, sur l’art de dresser une table à manger. Colo cuisine va au-delà de l’apprentissage la cuisine. D’après le Directeur du Camp de vacance, Ndiaga Kouyaté, ils vont apprendre les élèves à vivre avec l’autre, à valoriser la culture sénégalaise à travers des formations sur le théâtre, la danse, l’écriture de poésie entre autres.
Pour M, Kouyaté, il est urgent de trouver les solutions durables contre la déperdition scolaire et l’utilisation abusive des réseaux sociaux par les jeunes. Aussi, le retour des valeurs ancestrales, pense-t-il, est l’une des solutions à ne pas négliger.
Le travail des enfants constitue aujourd’hui, une grande préoccupation pour la communauté internationale, particulièrement pour l’Afrique ou vit un enfant travailleur sur trois âgé de 5 à14ans. La pauvreté et la déperdition scolaire expliquent ce phénomène qui va s’amplifiant. Plusieurs textes juridiques internationaux et nationaux ont été adoptés pour condamner ou réglementer le travail des enfants eu égard à ses effets négatifs sur le développement intellectuel, moral et affectif de l’enfant et sur la perspective de l’universalisation de l’accès à l’école.
Pour inverser la tendance, prévient-on, il faudrait systématiser l’éducation pour le développement qui propose une stratégie efficace et adaptée de conscientisation et d’action pour le changement, basée sur le dialogue, la coopération et la participation.
Travail des enfants et déperditions scolaires
Même si le travail des enfants ressort d’une longue tradition socio-éducative au Sénégal. Elle était conçue comme une initiation à une façon de vivre et de travailler. Il s’est développé avec la montée de la pauvreté dans un contexte d’éclatement des unités de production traditionnelles et de crise qui frappe de plein fouet les ménages sénégalais avec les politiques désastreuses d’ajustement structurel.
Ainsi, pour survivre, les familles n’ont d’autres recours que d’envoyer leurs progénitures travailler ; ce sont des bonnes, des marchands ambulants, des apprentis, des laveurs de voitures , des cireurs etc. Mais en même temps, comme conséquence, l’école est entrée dans une grave crise qui se traduit par un manque criard de matériels didactiques et, face à des classes pléthoriques, une démotivation des enseignants, une mauvaise qualité de l’enseignement. Tout cela entraîne des échecs massifs, conduisant à une déperdition scolaire de plus en plus inquiétante.
Et, parmi les 96 millions d’élèves qui sont entrés à l’école de 1995, soit 24 millions risquent d’abandonner, avant la cinquième année. Aujourd’hui, cette crise de l’école est non seulement des valeurs. Mais aussi, une crise des finalités. L’avenir est sombre pour des millions d’enfants. Beaucoup d’élèves redoublent ou abandonnent.
D’ailleurs le pourcentage d’enfants Sénégalais atteignant la cinquième année du cycle primaire(taux de survie scolaire ) n’étant en 1993 que de 52% et le taux de fréquentation scolaire est aussi faible (45%, avec 51% pour les garçons et 39%). En outre, il est à remarquer que 55% des enfants de 6 à 14 ans d’après des enquêtes menées en 1993 ne fréquentent plus l’école.
De façon générale, les déperditions scolaires sont importantes dans le système éducatif sénégalais. Chaque année, des centaines d’enfants sont ainsi jetés à la rue. Naturellement, la plupart grossit le nombre d’enfants travailleurs.