« 90% de notre production énergétique est thermique. C’est pourquoi les projets, prévus à l’horizon 2013-2017, dans le cadre du Plan Takkal, sont abandonnés. Nous voulons développer des centrales à gaz et amoindrir le coût de la production », avait déclaré Aly Ngouille Ndiaye, à l’époque ministre de l’Energie. A travers cette initiative, le gouvernement mijotait son fameux mix-énergétique. Dans une interview accordée à Réussir, M. Ndiaye donnait d’ailleurs les contours. « La politique du mix-énergétique vise à inverser la tendance en produisant une électricité de diverses origines, notamment l’hydroélectricité, le gaz, le charbon, afin de bénéficier des effets positifs liés aux coûts de ces énergies et de réduire progressivement les prix », avait annoncé M. Ndiaye. Ces projets, il n’aura pas eu le temps de les réaliser. Après un remaniement, il se voit délesté de l’Energie au profit de Maïmouna Ndoye Seck. Devant les députés, Mme Seck a donné une idée de son projet. Comme son prédécesseur, elle reprend la volonté d’échapper à la tyrannie du pétrole. Mais, pour le coût de l'électricité, elle soutient que la subvention de 30% que l’Etat accorde au secteur n’est pas une solution viable.
En dépit des critiques, le Plan Takkal résiste au mix-énergétiqueAu regard des critiques émises par les autorités, on n’osait pas imaginer, une seule fois, que le Plan Takkal allait survivre aussi longtemps. Selon Réussir Magazine, en lieu et place d’une suppression, c’est plutôt un relookage qui est proposé. Ainsi, le Plan se voit délesté de 3 projets.Rédigé par leral.net le Mercredi 29 Janvier 2014 à 14:14 | | 0 commentaire(s)|
Moussa Fall
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