La prison de Rebeuss a reçu, samedi, un hôte pas comme les autres. Ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, a, comme un pèlerinage plus de vingt ans après son dernier séjour carcéral en ce lieu, rendu visite à son fils, Karim Wade, dans les liens de la détention préventive depuis avril 2013.
Selon une source peu loquace, qui fait partie des rares personnes se trouvant à Rebeuss au moment de l’arrivée du président Abdoulaye Wade, ce dernier a rallié la prison avec sa seule garde rapprochée.
«Les rares personnes qui étaient pré- sentes ont difficilement retenu leurs larmes lorsque, le président Abdoulaye Wade, marchant difficilement, sans l’aide de son garde du corps, avançait pour prendre, dans ses frêles bras, son fils Karim dont la démarche, a aussi, laissé apparaître des signes de douleur au genou.
Serein, l’air grave, Wade a avancé vers Karim dont le visage était radieux. Visiblement content et pressé de retrouver son père», dé- crit notre interlocuteur. Le même informateur qui renseigne qu’à plusieurs reprises, Wade a jeté des coups d’œil furtifs vers les autres compartiments de la Mac en balayant les lieux du regard.
Des proches de l’ancien président, Abdoulaye Wade affirment, par ailleurs, que le leader du Parti démocratique Sénégalais (Pds) a rassuré son fils Karim Wade en lui rappelant qu’il a lui-même été emprisonné plusieurs alors qu’il était opposant. «Vingt-et-un ans après mon dernier séjour dans cette prison, j’y reviens librement.
L’emprisonnement ne m’a pas empêché de revenir à Rebeuss, libre, avec un titre d’ancien président. C’est largement suffisant pour t’encourager, même si je te connais une certaine endurance», rapportent-ils. Juste rappeler que c’est le 15 mai 1993, que Me Abdoulaye Wade et trois membres de son parti avaient été arrêtés, soupçonnés d’avoir commandité l’assassinat de Me Babacar Sèye, alors vice-président du Conseil constitutionnel chargé de la proclamation des résultats des élections législatives de février 1993. Ils avaient été relâchés trois jours plus tard, par manque de preuves.
Grand Place
Selon une source peu loquace, qui fait partie des rares personnes se trouvant à Rebeuss au moment de l’arrivée du président Abdoulaye Wade, ce dernier a rallié la prison avec sa seule garde rapprochée.
«Les rares personnes qui étaient pré- sentes ont difficilement retenu leurs larmes lorsque, le président Abdoulaye Wade, marchant difficilement, sans l’aide de son garde du corps, avançait pour prendre, dans ses frêles bras, son fils Karim dont la démarche, a aussi, laissé apparaître des signes de douleur au genou.
Serein, l’air grave, Wade a avancé vers Karim dont le visage était radieux. Visiblement content et pressé de retrouver son père», dé- crit notre interlocuteur. Le même informateur qui renseigne qu’à plusieurs reprises, Wade a jeté des coups d’œil furtifs vers les autres compartiments de la Mac en balayant les lieux du regard.
Des proches de l’ancien président, Abdoulaye Wade affirment, par ailleurs, que le leader du Parti démocratique Sénégalais (Pds) a rassuré son fils Karim Wade en lui rappelant qu’il a lui-même été emprisonné plusieurs alors qu’il était opposant. «Vingt-et-un ans après mon dernier séjour dans cette prison, j’y reviens librement.
L’emprisonnement ne m’a pas empêché de revenir à Rebeuss, libre, avec un titre d’ancien président. C’est largement suffisant pour t’encourager, même si je te connais une certaine endurance», rapportent-ils. Juste rappeler que c’est le 15 mai 1993, que Me Abdoulaye Wade et trois membres de son parti avaient été arrêtés, soupçonnés d’avoir commandité l’assassinat de Me Babacar Sèye, alors vice-président du Conseil constitutionnel chargé de la proclamation des résultats des élections législatives de février 1993. Ils avaient été relâchés trois jours plus tard, par manque de preuves.
Grand Place