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En voulant sauver son fils, Abdoulaye Wade tue le PDS (Leral)

Les déclarations irresponsables et inutilement méchantes d’Abdoulaye Wade ne font que le discréditer aux yeux de l’opinion publique. Plus il restera dans ce registre, plus il apparaîtra comme un homme perdu incapable de supporter les épreuves. Il risque d’y perdre toute la crédibilité et toute la sympathie dont son parti a grandement besoin pour faire face à ses adversaires.


Rédigé par leral.net le Vendredi 27 Février 2015 à 14:00 | | 0 commentaire(s)|

En voulant sauver son fils, Abdoulaye Wade tue le PDS (Leral)
Il est couramment admis que la vieillesse est un naufrage. En ce qui concerne Abdoulaye Wade, le naufrage sera forcément collectif. Le Parti démocratique sénégalais (PDS) s’est tellement identifié à « sa seule constante » qu’il est incapable de se remettre de la méchanceté assumée et de l’irresponsabilité affichée de son leader à travers des propos inacceptables qu'aucun homme ne mérite d'entendre.

Pour s’être si longtemps confondu à Abdoulaye Wade, le Pds aura du mal à se relever des déclarations d’Abdoulaye Wade qui, comme l’a relevé le ministre d’Etat Habib Sy, « créent un élan de sympathie pour Macky Sall". Mais au point où il en est, le « Pape du Sopi » s’en fout pas mal du PDS, de ses leaders ambitieux, et de leurs états d’âmes. Ceux qui le connaissent l’ont toujours dit : il n’y a que son fils qui l’intéresse. S’il doit sacrifier le Pds pour ses beaux yeux, il n’hésitera pas.



En voulant sauver son fils, Abdoulaye Wade tue le PDS (Leral)
La libération de son fils est sa seule et unique préoccupation. Quoi qu’il lui en coûte, il se battra « avec tous les moyens nécessaires » pour arriver à ses fins. Si dans la manœuvre, le PDS doit y perdre son âme, il est prêt au sacrifice. C’est pour cette raison que les responsables politiques de ce parti, qui n’est plus que l’ombre de lui-même, doivent l’arrêter. Ils doivent savoir qu’Abdoulaye Wade n’est plus le leader adulé qu’il était. La perte du pouvoir et l'emprisonnement de son fils l'ont changé. Blessé dans son amour propre et poussé dans ses derniers retranchements, il n’a plus grand-chose à voir avec l’homme que les Sénégalais, dans leur grande majorité, ont porté au pinacle un certain 19 mars 2000. Celui qui s'est adressé à la presse en des termes inqualifiables n'est rien d'autre que la moitié maléfique de Gorgui, ce leader attachant qu'on aime adorer.

Souleymane Ndéné Ndiaye, Babacar Gaye, Habib Sy, Oumar Sarr, Modou Diagne Fada, Aida Mbodji etc. doivent prendre leur destin en main et s’affranchir de la tutelle de cet homme qui n’a plus rien à perdre car le Sénégal lui a déjà tout donné. Son entourage proche, composé des Madické Niang, Pape Samba Mboup, Amadou Tidiane Wone, Amadou Sall, etc. doit s’inspirer du courage d’un Abdoulaye Mbaye Pekh, et refuser de cautionner les dérapages qui ont fini de faire de leur mentor une mascotte tout juste bon pour amuser la galerie.