Certaines femmes ont soudain le sentiment d’être en pleine possession et démonstration de toutes leurs capacités, de tout leur pouvoir. Pensez donc : créer de l’humain ! N’est-ce pas extraordinaire ? Cela entraîne chez elles une liberté merveilleuse, une idée que tout est possible, une autorisation à la plénitude, et la sexualité ne manque pas d’en profiter. Par ailleurs, la nouvelle organisation hormonale valorise les atouts féminins et donne plus que jamais sa légitimité au corps, à ses rondeurs, nourrissant le désir sexuel.
D’autres trouveront dans cette plénitude procurée par la grossesse la démonstration de l’accomplissement de leur grand oeuvre, le sens de leur existence. Elles se sentent remplies et ça leur suffit… Cela pose la question du statut qu’elles accordaient jusque-là à la sexualité, consciemment ou non. À présent toutes absorbées par leur nouvelle mission, la sexualité perd de son intérêt, voire semble s’y opposer, ou même la mettre en danger.
D’autres encore ont un désir sexuel inhibé par la grossesse, trouvant difficile de concilier psychiquement maternité et sexualité. Mais cette étape passée, elles retrouvent le chemin de leur érotisme. Il peut également s’agir de futures mères qui ont l’idée que la sexualité contient une agressivité potentielle : elles veulent alors protéger leur bébé, et plus encore quand elles ont eu du mal à être enceinte. Il arrive qu’elles se mettent à détester leur corps et, en changeant le regard qu’elles portent sur elles, se retirent momentanément de toute dimension sexuelle. Ou bien elles ne peuvent se départir de la présence de leur bébé et ont le sentiment que faire l’amour serait l’y inviter, mélange des genres qui stoppe net tout élan !
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Quelle sexualité pendant la grossesse ? Alain Héril, sexothérapeute et psychanalyste, nous en dit plus sur ces neufs mois, qu’il perçoit surtout comme un « bon prétexte à la découverte et à la créativité » (...).
Cela étant dit, la grossesse est rarement perçue de bout en bout de la même manière. Au cours du premier trimestre, la femme cherche de nouveaux repères dans son corps ; elle peut être sujette à des malaises, des nausées, autant de freins au désir sexuel. Le deuxième trimestre est souvent une période triomphante : la femme porte sa grossesse tel un étendard et la libido peut battre son plein. Lors du troisième trimestre, certaines femmes se sentent fatiguées et n’ont plus envie de faire l’amour. Chaque étape entraîne trois regards sur soi, trois vécus différents, qui font fluctuer le désir. De même, une deuxième grossesse n’est pas vécue de la même façon, les appréhensions sont différentes, les découvertes, souvent plus tranquilles, tandis que le couple n’est pas non plus au même rendez-vous… »
D’autres trouveront dans cette plénitude procurée par la grossesse la démonstration de l’accomplissement de leur grand oeuvre, le sens de leur existence. Elles se sentent remplies et ça leur suffit… Cela pose la question du statut qu’elles accordaient jusque-là à la sexualité, consciemment ou non. À présent toutes absorbées par leur nouvelle mission, la sexualité perd de son intérêt, voire semble s’y opposer, ou même la mettre en danger.
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