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Encore des morts près des côtes libyennes : 22 migrants maliens se noient

Au nombre de vingt-deux, des migrants maliens sont morts noyés au large des côtes de la Libye. Ces derniers, d’après l’Organisation internationale des migrations (Oim), avaient embarqué dans la ville libyenne de Zouara, près de la frontière tunisienne, sur un canot pneumatique, le 22 juin. Le Quotidien avec Lemonde


Rédigé par leral.net le Jeudi 7 Juillet 2022 à 11:12 | | 0 commentaire(s)|

Encore un nouveau drame de l’émigration au large des côtes libyennes. En effet, vingt-deux migrants maliens dont trois enfants, y sont morts noyés et de déshydratation. Ils faisaient partie d’un groupe de 83 migrants bloqués sur un navire en détresse, écrit Le Monde. L’Organisation internationale pour les migrations (Oim) a annoncé hier qu’après neuf jours en mer dans un canot pneumatique, 61 survivants ont été secourus par les garde-côtes libyens et ramenés à terre samedi dernier.

Les migrants avaient embarqué dans la ville libyenne de Zouara, près de la frontière tunisienne, sur un canot pneumatique, le 22 juin, a déclaré la porte-parole de l’Oim, Safa Msehli. «Le nombre total de survivants est de 61 dont la majorité vient du Mali», a-telle complété

La porte-parole a ajouté que certains migrants étaient en très mauvais état de santé et ont donc été emmenés dans des hôpitaux par l’Oim. «Les migrants restants ont été emmenés au centre de détention d’Al-Maya», a-t-elle déclaré.

La Libye est devenue une route-clé pour la migration clandestine vers l’Europe au cours des années chaotiques qui ont suivi le renversement de Mouammar Kadhafi en 2011, lors d’un soulèvement soutenu par l’Otan. Alors que de nombreux migrants se sont noyés en mer, des milliers d’autres ont été interceptés par les garde-côtes libyens, aidés par l’Italie et l’Ue, et renvoyés en Libye.

Il y a eu des «augmentations significatives» du flux de migrants via le Niger et le Mali vers l’Afrique du Nord au cours du premier trimestre de 2022 par rapport aux années précédentes, a déclaré un porteparole de l’Oim. Les analystes estiment que l’impact de la pandémie du Covid-19 et les conséquences économiques de la guerre en Ukraine ont été des facteurs déterminants.