En déclarant récemment qu’il allait faire sa rentrée politique, le ministre d’Etat, Cheikh Tidiane Gadio, abattait sa dernière carte pour rester auprès de Me Abdoulaye Wade. Ce ministre des Affaires étrangères, depuis que Me Wade est au pouvoir, sait que l’heure de son départ a sonné. Le récent livre d’Abdou Latif Coulibaly, « Contes et mécomptes de l’Anoc », y est pour quelque chose. M. Gadio est indexé comme étant l’une des sources de M. Coulibaly. Les arguments sont légers, mais suffiront : M. Gadio n’a jamais assisté à une rencontre de l’Anoci. C’est un ami de « longue date » de Latif, qui l’a reconnu. « Qui veut noyer son chien l’accuse de rage », l’adage est ancien et actuel.
Gadio partira, encore, parce qu’il n’a pas su décrocher à son maître Wade un tête-à-tête avec le président américain, Barack Obama. Or, comme nous le signalions, Me Wade est obsédé par cette rencontre. Mais, Gadio, qui parle anglais et qui a séjourné aux Etats-Unis d’Amérique, est « incapable » de lui trouver « à temps » ce rendez-vous qu’il lui faut à l’occasion des deux rencontres qui se tiendront dans quelques jours au pays de l’Oncle Sam : le G 20 et le Mca. Il doit donc expier cette faute. Gadio sera, également, défenestré pour un troisième motif : D’ici 2012, il n’y a plus, pour le Sénégal, de rencontres d’envergure de la dimension de l’Anoci. Pour ce qui est du Fesman reporté, encore, jusqu’à 2010, il a donné tout ce qu’il pouvait. Il n’est donc plus utile. Il s’y ajoute que Me Wade, qui veut briguer un troisième mandat, compte s’entourer de « ministres politiques » ; ce que Gadio n’a
pas cherché à être depuis neuf hivernages qu’ils sont ensemble. Ainsi, il partira ; d’autant que financièrement, il n’a plus à se plaindre pour le restant de ses jours.
Le ministre d’Etat Abdoulaye Diop subira le sort de Gadio. Comme celui-ci, il lui est reproché d’avoir « fourni trop de renseignements à Abdou Latif Coulibaly pour son nouvel ouvrage. Comme Gadio, on lui reproche, aussi, de n’être pas descendu dans l’arène politique. Pire, à l’occasion des dernières élections locales, il a même osé demander que l’on enlève son nom de la liste qui devait aller à la conquête de sa ville natale : Thiès la rebelle. Une « bévue » qui a entraîné la débâcle de la coalition « sopi » 2009, au profit de Idrissa Seck. Celui-là même grâce auquel il est entré dans le Gouvernement. Il s’y ajoute qu’il a osé se rebeller contre Karim Wade, jusqu’à retrouver la partie son ministère qu’on voulait céder à celui-ci.
Mame Birame Diouf est également sur siége éjectable. Reconduit à la dernière minute dans le nouveau gouvernement, il sera élevé au grade de ministre d’Etat avec comme unique mission l’organisation du Festival mondial des arts nègres (Fesman). Mais, en dépit de tout, la manifestation culturelle internationale a encore été reportée. Il sera donc l’agneau du sacrifice pour cette énième « humiliation. Gadio, Diop et Diouf pourraient ne pas être les seuls à partir. Le mois de septembre, qui arrive à grands pas, nous édifiera.
La Redaction - XIBAR.NET
Gadio partira, encore, parce qu’il n’a pas su décrocher à son maître Wade un tête-à-tête avec le président américain, Barack Obama. Or, comme nous le signalions, Me Wade est obsédé par cette rencontre. Mais, Gadio, qui parle anglais et qui a séjourné aux Etats-Unis d’Amérique, est « incapable » de lui trouver « à temps » ce rendez-vous qu’il lui faut à l’occasion des deux rencontres qui se tiendront dans quelques jours au pays de l’Oncle Sam : le G 20 et le Mca. Il doit donc expier cette faute. Gadio sera, également, défenestré pour un troisième motif : D’ici 2012, il n’y a plus, pour le Sénégal, de rencontres d’envergure de la dimension de l’Anoci. Pour ce qui est du Fesman reporté, encore, jusqu’à 2010, il a donné tout ce qu’il pouvait. Il n’est donc plus utile. Il s’y ajoute que Me Wade, qui veut briguer un troisième mandat, compte s’entourer de « ministres politiques » ; ce que Gadio n’a
pas cherché à être depuis neuf hivernages qu’ils sont ensemble. Ainsi, il partira ; d’autant que financièrement, il n’a plus à se plaindre pour le restant de ses jours.
Le ministre d’Etat Abdoulaye Diop subira le sort de Gadio. Comme celui-ci, il lui est reproché d’avoir « fourni trop de renseignements à Abdou Latif Coulibaly pour son nouvel ouvrage. Comme Gadio, on lui reproche, aussi, de n’être pas descendu dans l’arène politique. Pire, à l’occasion des dernières élections locales, il a même osé demander que l’on enlève son nom de la liste qui devait aller à la conquête de sa ville natale : Thiès la rebelle. Une « bévue » qui a entraîné la débâcle de la coalition « sopi » 2009, au profit de Idrissa Seck. Celui-là même grâce auquel il est entré dans le Gouvernement. Il s’y ajoute qu’il a osé se rebeller contre Karim Wade, jusqu’à retrouver la partie son ministère qu’on voulait céder à celui-ci.
Mame Birame Diouf est également sur siége éjectable. Reconduit à la dernière minute dans le nouveau gouvernement, il sera élevé au grade de ministre d’Etat avec comme unique mission l’organisation du Festival mondial des arts nègres (Fesman). Mais, en dépit de tout, la manifestation culturelle internationale a encore été reportée. Il sera donc l’agneau du sacrifice pour cette énième « humiliation. Gadio, Diop et Diouf pourraient ne pas être les seuls à partir. Le mois de septembre, qui arrive à grands pas, nous édifiera.
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