Les premiers rescapés du Norman Atlantic sont arrivés en Italie, lundi 29 décembre, alors que l'évacuation des passagers du ferry qui a pris feu en mer Adriatique était toujours en cours. Un cargo acheminant 49 passagers transis de froid, dont quatre enfants en bas âge, a accosté dans la matinée dans le port italien de Bari, a déclaré l'amiral Giovanni di Tullio sur la chaîne Sky TG24.
Selon la marine italienne, à 9 h 30, 329 des 478 personnes ont pu quitter le Norman Atlantic où un incendie s'était déclaré, dimanche, alors qu'il ralliait Ancône en Italie depuis le port de Patras en Grèce. Un passager grec a trouvé la mort en glissant au moment d'embarquer sur une chaloupe.
UN PROBLÈME DE PORTE COUPE-FEU ?
Une enquête criminelle a été ouverte en Italie pour rechercher les causes de l'incendie qui s'est déclaré aux alentours de 4 h 30 dans le garage inférieur, où se trouvaient plus de 200 véhicules.
Il est désormais maîtrisé, mais dimanche soir de la fumée s'échappait du ferry immobilisé en mer. Il transportaient des passagers de 26 nationalités, en majorité des Grecs, mais aussi beaucoup de Turcs et d'Italiens.
Le ferry, construit en 2009, battant pavillon italien et affrété par la compagnie grecque Anek, avait récemment été inspecté. Selon l'armateur italien, un problème avait été détecté sur l'une des portes coupe-feu, située sur le pont numéro 5, précisément à l'endroit où l'incendie se serait déclenché, a indiqué le groupe Visenti, cité par l'agence de presse italienne Ansa.
La plupart des rescapés sont indemnes, selon les sauveteurs interrogés par les médias italiens. Mais ils souffrent d'hypothermie ou de problèmes respiratoires après avoir respiré des heures durant la fumée de l'incendie désormais circonscrit. Une équipe sanitaire composée de trois personnes est montée à bord du ferry, pour venir en aide aux passagers et membres d'équipage encore à bord, a indiqué tôt lundi matin la marine militaire italienne.
Les opérations de sauvetage ont été rendues difficiles par les mauvaises conditions météorologiques, obligeant les hélicoptères à transférer progressivement les passagers à bord d'un navire voisin, car la mer houleuse entre la Grèce et l'Italie empêchait les opérations de secours directement par bateau.
« LE PLUS IMPORTANT EST DE RÉCUPÉRER LES PASSAGERS »
Six hélicoptères de la marine italienne ont ainsi assuré les évacuations tout au long de la nuit, avec un maximum de six ou sept personnes par rotation et des conditions encore plus délicates de nuit. Les hélicoptères envoyés par les autorités maritimes grecques et italiennes les ont transférés sur des bateaux de commerce naviguant dans la zone ou en les conduisant directement à Brindisi, en Italie où des tentes avaient été dressées dans le terminal du port pour accueillir les rescapés.
Certaines personnes ont également été secourues à bord d'une navette des garde-côtes, sans intervention d'un hélicoptère. Les autorités italiennes ont mobilisé quatre remorqueurs dans le but de stabiliser dans un premier temps le Norman Atlantic, un ferry de 186 mètres de long.
« Pour le moment, le plus important est de récupérer les passagers et membres d'équipage », a déclaré à la chaine italienne Rainews, le capitaine de frégate Riccardo Rizzotto, de la marine militaire italienne.
Il est question ensuite de le remorquer jusqu'au port de Brindisi, si les conditions météorologiques le permettent, mais un remorquage vers l'Albanie, plus proche, est envisagé en cas de besoin.
Selon la marine italienne, à 9 h 30, 329 des 478 personnes ont pu quitter le Norman Atlantic où un incendie s'était déclaré, dimanche, alors qu'il ralliait Ancône en Italie depuis le port de Patras en Grèce. Un passager grec a trouvé la mort en glissant au moment d'embarquer sur une chaloupe.
UN PROBLÈME DE PORTE COUPE-FEU ?
Une enquête criminelle a été ouverte en Italie pour rechercher les causes de l'incendie qui s'est déclaré aux alentours de 4 h 30 dans le garage inférieur, où se trouvaient plus de 200 véhicules.
Il est désormais maîtrisé, mais dimanche soir de la fumée s'échappait du ferry immobilisé en mer. Il transportaient des passagers de 26 nationalités, en majorité des Grecs, mais aussi beaucoup de Turcs et d'Italiens.
Le ferry, construit en 2009, battant pavillon italien et affrété par la compagnie grecque Anek, avait récemment été inspecté. Selon l'armateur italien, un problème avait été détecté sur l'une des portes coupe-feu, située sur le pont numéro 5, précisément à l'endroit où l'incendie se serait déclenché, a indiqué le groupe Visenti, cité par l'agence de presse italienne Ansa.
La plupart des rescapés sont indemnes, selon les sauveteurs interrogés par les médias italiens. Mais ils souffrent d'hypothermie ou de problèmes respiratoires après avoir respiré des heures durant la fumée de l'incendie désormais circonscrit. Une équipe sanitaire composée de trois personnes est montée à bord du ferry, pour venir en aide aux passagers et membres d'équipage encore à bord, a indiqué tôt lundi matin la marine militaire italienne.
Les opérations de sauvetage ont été rendues difficiles par les mauvaises conditions météorologiques, obligeant les hélicoptères à transférer progressivement les passagers à bord d'un navire voisin, car la mer houleuse entre la Grèce et l'Italie empêchait les opérations de secours directement par bateau.
« LE PLUS IMPORTANT EST DE RÉCUPÉRER LES PASSAGERS »
Six hélicoptères de la marine italienne ont ainsi assuré les évacuations tout au long de la nuit, avec un maximum de six ou sept personnes par rotation et des conditions encore plus délicates de nuit. Les hélicoptères envoyés par les autorités maritimes grecques et italiennes les ont transférés sur des bateaux de commerce naviguant dans la zone ou en les conduisant directement à Brindisi, en Italie où des tentes avaient été dressées dans le terminal du port pour accueillir les rescapés.
Certaines personnes ont également été secourues à bord d'une navette des garde-côtes, sans intervention d'un hélicoptère. Les autorités italiennes ont mobilisé quatre remorqueurs dans le but de stabiliser dans un premier temps le Norman Atlantic, un ferry de 186 mètres de long.
« Pour le moment, le plus important est de récupérer les passagers et membres d'équipage », a déclaré à la chaine italienne Rainews, le capitaine de frégate Riccardo Rizzotto, de la marine militaire italienne.
Il est question ensuite de le remorquer jusqu'au port de Brindisi, si les conditions météorologiques le permettent, mais un remorquage vers l'Albanie, plus proche, est envisagé en cas de besoin.