Les membres de la section sénégalaise d’Amnesty International ont saisi le prétexte de la présentation du rapport d’enquête sur les violences électorales au Sénégal pour tirer à boulets rouges sur les leaders du Mouvement des forces vives de la nation (M23). Les camarades de Seydi Gassama dénoncent la «lâcheté» des dirigeants du mouvement en question, par rapport à leur comportement face à l’arrestation des jeunes du M23. Avec notamment le silence noté depuis l’emprisonnement de ces jeunes. Le directeur exécutif d’Amnesty, Seydi Gassama, cite nommément le président Macky Sall, Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse et Idrissa Seck.
Le constat est que les personnes arrêtées dans le cadre des manifestations du M23, contre la troisième candidature du président déchu, croupissent en prison, au moment où les responsables politiques qui les ont envoyés au charbon ne se soucient même pas de leur situation. «Ces jeunes ont été jugés et condamnés. Et au moment où les leaders du M23 savourent le pouvoir, ces derniers se sont retrouvés en prison et leurs parents sont dans la souffrance ; alors qu’ils n’ont commis aucun crime. Les jeunes de Thiès ont lourdement été condamnés. On les accuse d’avoir incendié un meeting du Pds alors que ce parti avait retiré sa plainte». Aujourd’hui, les représentants d’Amnesty exigent la libération immédiate de tous les jeunes du M23 condamnés dans le cadre de la violence électorale, à la faveur d’une grâce présidentielle. «Il n’est pas question que ces jeunes pourrissent en prison. Il faut qu’ils soient graciés par le président de la République».
En effet, cette sortie de la section sénégalaise d’Amnesty fait suite à la récente interpellation de Barthélemy Dias qui s’attaquait au coordonnateur du M23, le jour de sa libération de prison. Le jeune socialiste interpellait le patron de la Raddho sur son silence depuis l’emprisonnement des jeunes du M23 : «Je demande à Alioune Tine, que personne n’a entendu depuis que ces jeunes sont en prison, d’assumer ses responsabilités. Il est le coordonnateur du M23 (…)». Apportant la réplique, Alioune Tine précisait que son silence relève de la tactique du reculer pour mieux sauter. Pour lui, son silence depuis l’emprisonnement des jeunes du M23, suivi de son exil au Burkina Faso pour une mission dans le cadre de ses activités de droit de l’ «hommiste» et pour également des raisons de sécurité, n’est nullement un abandon du combat engagé avec le M23.
INDIGNATION - QUATRE DOSSIERS SUR VINGT TRAITES : Le collectif des victimes interpelle Macky
Sall Le collectif des victimes et familles des victimes a déroulé un plaidoyer pour que justice soit faite. La présidente Rokhaya Gassama s’offusque du fait que seuls quatre plaintes sur 20 ont connu des suites judiciaires. Elle affiche toute sa «déception», tout en formulant l’espoir qu’une diligence soit faite dans ces différents dossiers de la part des autorités. Mme Rokhaya Gassama interpelle, au premier chef, le président Macky Sall. «Nous n’avons pas connu d’avancées significatives. C’est du saupoudrage. Quatre dossiers seulement sur 20 ont connu des suites judiciaires (…)».
By Piccmi
Le constat est que les personnes arrêtées dans le cadre des manifestations du M23, contre la troisième candidature du président déchu, croupissent en prison, au moment où les responsables politiques qui les ont envoyés au charbon ne se soucient même pas de leur situation. «Ces jeunes ont été jugés et condamnés. Et au moment où les leaders du M23 savourent le pouvoir, ces derniers se sont retrouvés en prison et leurs parents sont dans la souffrance ; alors qu’ils n’ont commis aucun crime. Les jeunes de Thiès ont lourdement été condamnés. On les accuse d’avoir incendié un meeting du Pds alors que ce parti avait retiré sa plainte». Aujourd’hui, les représentants d’Amnesty exigent la libération immédiate de tous les jeunes du M23 condamnés dans le cadre de la violence électorale, à la faveur d’une grâce présidentielle. «Il n’est pas question que ces jeunes pourrissent en prison. Il faut qu’ils soient graciés par le président de la République».
En effet, cette sortie de la section sénégalaise d’Amnesty fait suite à la récente interpellation de Barthélemy Dias qui s’attaquait au coordonnateur du M23, le jour de sa libération de prison. Le jeune socialiste interpellait le patron de la Raddho sur son silence depuis l’emprisonnement des jeunes du M23 : «Je demande à Alioune Tine, que personne n’a entendu depuis que ces jeunes sont en prison, d’assumer ses responsabilités. Il est le coordonnateur du M23 (…)». Apportant la réplique, Alioune Tine précisait que son silence relève de la tactique du reculer pour mieux sauter. Pour lui, son silence depuis l’emprisonnement des jeunes du M23, suivi de son exil au Burkina Faso pour une mission dans le cadre de ses activités de droit de l’ «hommiste» et pour également des raisons de sécurité, n’est nullement un abandon du combat engagé avec le M23.
INDIGNATION - QUATRE DOSSIERS SUR VINGT TRAITES : Le collectif des victimes interpelle Macky
Sall Le collectif des victimes et familles des victimes a déroulé un plaidoyer pour que justice soit faite. La présidente Rokhaya Gassama s’offusque du fait que seuls quatre plaintes sur 20 ont connu des suites judiciaires. Elle affiche toute sa «déception», tout en formulant l’espoir qu’une diligence soit faite dans ces différents dossiers de la part des autorités. Mme Rokhaya Gassama interpelle, au premier chef, le président Macky Sall. «Nous n’avons pas connu d’avancées significatives. C’est du saupoudrage. Quatre dossiers seulement sur 20 ont connu des suites judiciaires (…)».
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