Dix pages d’enquête et de reportage sur le Sénégal pour une manchette qui donne des frissons : «Y a-t-il un pilote dans l’avion ?» C’est le méga menu que l’hebdomadaire Jeune Afrique consacre à notre pays dans son édition à paraître lundi. Un «grand dossier» qui prend la température d’un pays en proie à des crises multiformes que le pouvoir central n’arrive pas à circonscrire. Entre «tensions sociales», «crispations politiques», «incertitudes économiques» et «guerre de succession», les reporters de l’hebdomadaire panafricain dépêchés à Dakar ont interrogé l’essentiel des représentants du pouvoir politique (notamment ceux de la Génération du concret), de l’opposition (Ousmane Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily, Moustapha Niasse, Macky Sall), du Patronat (Baïdy Agne)…
En général, une tendance nette vers l’inquiétude se dégage des entretiens avec les différents pôles d’opinions exprimées. Il est incontestable en effet que «le pays traverse une passe difficile» accentuée par «l’impatience des populations» face à l’insatisfaction prolongée des préoccupations liées au chômage massif qui frappe les jeunes, au renchérissement du coût de la vie, aux difficultés d’accès aux soins de santé… jusqu’à la brûlante question de l’énergie. Jeune Afrique fait un constat curieux : si grâce en partie aux «investisseurs arabes» de plus en plus présents dans le pays «l’activité économique nationale est florissante», néanmoins, «l’écart entre les riches et les pauvres reste abyssal». Ce qui constitue «un vrai risque d’explosion sociale» avec des «gens (qui) commencent à s’habituer à la casse».
Cette perspective d’ouverture à une violence plus franche, encore non structurée notamment au niveau de l’opposition dite significative, est à mettre en liaison avec la montée en puissance de jeunes leaders politiques (Barthélémy Dias, Malick Noël Seck…) que JA fait découvrir à ses lecteurs. Le militantisme actif de ces jeunes pousses socialistes est à rebrousse-poil des réelles difficultés que rencontre la coalition politique du Front Siggil Senegaal (Fss) condamné à inventer et à mettre en pratique une stratégie d’opposition à la fois efficace et démocratique contre le président de la République.
Jeune Afrique, qui est revenu sur «Wade et ses “enfants”» traite aussi des relations et de l’avenir qui serait celui de Karim Wade, Macky Sall, Idrissa Seck, Pape Diop et Aminata Tall.
Autre sujet qui risque de faire des vagues, c’est que l’hebdomadaire, en interrogeant des paysans de Sangalkam, dans la proche banlieue de Dakar, n’est pas loin de considérer la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana), un véritable échec pour le Président Abdoulaye Wade. En rapport avec les «344,4 milliards de francs Cfa» censés avoir été mobilisés pour ce programme, des paysans se sont demandé où est passée leur part du gâteau.
En général, une tendance nette vers l’inquiétude se dégage des entretiens avec les différents pôles d’opinions exprimées. Il est incontestable en effet que «le pays traverse une passe difficile» accentuée par «l’impatience des populations» face à l’insatisfaction prolongée des préoccupations liées au chômage massif qui frappe les jeunes, au renchérissement du coût de la vie, aux difficultés d’accès aux soins de santé… jusqu’à la brûlante question de l’énergie. Jeune Afrique fait un constat curieux : si grâce en partie aux «investisseurs arabes» de plus en plus présents dans le pays «l’activité économique nationale est florissante», néanmoins, «l’écart entre les riches et les pauvres reste abyssal». Ce qui constitue «un vrai risque d’explosion sociale» avec des «gens (qui) commencent à s’habituer à la casse».
Cette perspective d’ouverture à une violence plus franche, encore non structurée notamment au niveau de l’opposition dite significative, est à mettre en liaison avec la montée en puissance de jeunes leaders politiques (Barthélémy Dias, Malick Noël Seck…) que JA fait découvrir à ses lecteurs. Le militantisme actif de ces jeunes pousses socialistes est à rebrousse-poil des réelles difficultés que rencontre la coalition politique du Front Siggil Senegaal (Fss) condamné à inventer et à mettre en pratique une stratégie d’opposition à la fois efficace et démocratique contre le président de la République.
Jeune Afrique, qui est revenu sur «Wade et ses “enfants”» traite aussi des relations et de l’avenir qui serait celui de Karim Wade, Macky Sall, Idrissa Seck, Pape Diop et Aminata Tall.
Autre sujet qui risque de faire des vagues, c’est que l’hebdomadaire, en interrogeant des paysans de Sangalkam, dans la proche banlieue de Dakar, n’est pas loin de considérer la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana), un véritable échec pour le Président Abdoulaye Wade. En rapport avec les «344,4 milliards de francs Cfa» censés avoir été mobilisés pour ce programme, des paysans se sont demandé où est passée leur part du gâteau.