Idrissa Seck et Macky Sall ont, chacun leur tour, été pressentis pour succéder à Abdoulaye Wade dans le Parti démocratique sénégalais (PDS). Deux héritiers reniés qui sont passés à l’opposition, tout en continuant à chasser sur les terres wadistes. Avec deux positionnements aussi rapprochés, l’incident devait finir par arriver.
C’est une interview d’Idrissa Seck au groupe de presse Walfadjri qui a allumé l’étincelle. Le candidat y faisait référence à l’affaire dite des milliards de Taïwan. Plus de sept milliards de francs CFA donnés au gouvernement sénégalais et dont la gestion avait été confiée à Macky Sall quand il était Premier ministre. « Il faudra qu’il rende des comptes de cela », à déclaré Idrissa Seck.
La réponse n’a pas tardé. Les jeunes du parti de Macky Sall, l’APR Yakaar, ont qualifié mercredi ces déclarations de « manœuvres de provocation de la part d’un homme politique en mauvaise posture ».
L’un des proches collaborateurs de Macky Sall, Diène Farba Sarr, a rédigé de son côté une lettre ouverte dans laquelle il ironise sur un Idrissa Seck « multimilliardaire spontané » et l’accuse de vouloir glaner « un peu de l’aura de son adversaire ».
« Idrissa Seck enfonce une porte ouverte », commente un cadre de l’APR joint par RFI : « Macky Sall a déjà répondu à ces questions à la télévision. »
Ousmane Thiongane, le responsable de la communication d’Idrissa Seck, répond à tout cela que les déclarations faites à Walfadjri n’étaient pas une attaque ciblée contre Macky Sall : « C’était la réaffirmation d’un principe : tous ceux qui ont eu à gérer des fonds devront rendre compte. »
« On comprend cette réaction nerveuse, estime le conseiller, quand on sait que l’argument de campagne des partisans de Macky Sall est de dire qu’il est blanc comme neige »
C’est une interview d’Idrissa Seck au groupe de presse Walfadjri qui a allumé l’étincelle. Le candidat y faisait référence à l’affaire dite des milliards de Taïwan. Plus de sept milliards de francs CFA donnés au gouvernement sénégalais et dont la gestion avait été confiée à Macky Sall quand il était Premier ministre. « Il faudra qu’il rende des comptes de cela », à déclaré Idrissa Seck.
La réponse n’a pas tardé. Les jeunes du parti de Macky Sall, l’APR Yakaar, ont qualifié mercredi ces déclarations de « manœuvres de provocation de la part d’un homme politique en mauvaise posture ».
L’un des proches collaborateurs de Macky Sall, Diène Farba Sarr, a rédigé de son côté une lettre ouverte dans laquelle il ironise sur un Idrissa Seck « multimilliardaire spontané » et l’accuse de vouloir glaner « un peu de l’aura de son adversaire ».
« Idrissa Seck enfonce une porte ouverte », commente un cadre de l’APR joint par RFI : « Macky Sall a déjà répondu à ces questions à la télévision. »
Ousmane Thiongane, le responsable de la communication d’Idrissa Seck, répond à tout cela que les déclarations faites à Walfadjri n’étaient pas une attaque ciblée contre Macky Sall : « C’était la réaffirmation d’un principe : tous ceux qui ont eu à gérer des fonds devront rendre compte. »
« On comprend cette réaction nerveuse, estime le conseiller, quand on sait que l’argument de campagne des partisans de Macky Sall est de dire qu’il est blanc comme neige »