Vous vous êtes convertie à l’Islam en 2002. Qu’est-ce qui vous a poussé à embrasser la religion musulmane ?
Quand j’étais petite, je voyais un homme en blanc qui me demandait de le suivre. J’entendais aussi le Coran. Je disais à mes camarades de l’école que je serai un grand marabout et je changerai le monde. J’ai été élevée chez ma grand-mère paternelle qui m’a fait faire mes communions. Mais je fuyais l’église et le curé. Un jour, je lui ai dit que je serai musulmane et marabout. Ensuite, j’ai commencé à apprendre le Coran avec une famille d’origine mauritanienne. Quelques années après, je suis allée au marché, j’ai rencontré un Modou-Modou qui avait une photo. Je lui ai demandé qui est la personne qui est sur cette photo et il m’a répondu Cheikh Ahmadou Bamba. J’ai fait savoir au Modou-Modou que c’est cet homme que je voyais et qui me parlait.
Comment votre famille a accueilli votre décision de devenir musulmane ?
Elle l’a bien accueillie. Dans ma famille, il y a des musulmans. J’ai des oncles mauritaniens tidjanes.
Comment s'est faite votre rencontre avec Serigne Saliou?
Un jour, j’ai rêvé de Serigne Saliou et, quinze jours après, j’ai atterri chez lui. Quand je suis allée à Touba, je suis entrée chez Serigne Saliou mais c’était comme s'il savait que je venais. Je lui ai dit que je l’ai vu en rêve deux semaines avant mon arrivée à Touba. Serigne Saliou a répondu en souriant : « Je vous attendais ». Il a fait des prières pour moi et m’a autorisée à porter le nom de Mame Diarra.
Et depuis lors votre vie a changé…
Tout a changé. J’ai commencé à apprendre les Xassaïds. Serigne Saliou m’a donné le Touhfatoul (Ndrl : livre écrit par Cheikh Ahmadou Bamba). J’ai lu le Coran et j’ai commencé à l’écrire. Le Livre Saint m’a appris beaucoup de choses. C’est Serigne Touba qui me montre tout. Il se peut que je sois parente avec lui, selon un marabout.
Quand j’étais petite, je voyais un homme en blanc qui me demandait de le suivre. J’entendais aussi le Coran. Je disais à mes camarades de l’école que je serai un grand marabout et je changerai le monde. J’ai été élevée chez ma grand-mère paternelle qui m’a fait faire mes communions. Mais je fuyais l’église et le curé. Un jour, je lui ai dit que je serai musulmane et marabout. Ensuite, j’ai commencé à apprendre le Coran avec une famille d’origine mauritanienne. Quelques années après, je suis allée au marché, j’ai rencontré un Modou-Modou qui avait une photo. Je lui ai demandé qui est la personne qui est sur cette photo et il m’a répondu Cheikh Ahmadou Bamba. J’ai fait savoir au Modou-Modou que c’est cet homme que je voyais et qui me parlait.
Comment votre famille a accueilli votre décision de devenir musulmane ?
Elle l’a bien accueillie. Dans ma famille, il y a des musulmans. J’ai des oncles mauritaniens tidjanes.
Comment s'est faite votre rencontre avec Serigne Saliou?
Un jour, j’ai rêvé de Serigne Saliou et, quinze jours après, j’ai atterri chez lui. Quand je suis allée à Touba, je suis entrée chez Serigne Saliou mais c’était comme s'il savait que je venais. Je lui ai dit que je l’ai vu en rêve deux semaines avant mon arrivée à Touba. Serigne Saliou a répondu en souriant : « Je vous attendais ». Il a fait des prières pour moi et m’a autorisée à porter le nom de Mame Diarra.
Et depuis lors votre vie a changé…
Tout a changé. J’ai commencé à apprendre les Xassaïds. Serigne Saliou m’a donné le Touhfatoul (Ndrl : livre écrit par Cheikh Ahmadou Bamba). J’ai lu le Coran et j’ai commencé à l’écrire. Le Livre Saint m’a appris beaucoup de choses. C’est Serigne Touba qui me montre tout. Il se peut que je sois parente avec lui, selon un marabout.
Comment avez-vous vécu la disparition de Serigne Saliou?
Ça a été très dur. Sept jours avant sa disparition, j’étais dans sa maison et je suis restée jusqu’à 2h30 du matin auprès de lui. C’est ce jour-là qu'il m’a mystiquement dit au revoir. En sortant de chez lui, j’ai eu les larmes aux yeux et j’ai dit tout haut que Serigne Saliou va partir. J’ai parlé comme si ce n’était pas moi.
Qu’est-ce que vous avez retenu de Serigne Saliou ?
Serigne Saliou est Serigne Touba. Il est universel comme son père. Il était très simple et très généreux. Il savait partager et consacrait beaucoup de son temps aux enfants. Je remercie Serigne Touba de m’avoir confiée à Borom Xelcom (Ndrl : Surnom de Serigne Saliou). Quand je suis à Touba, tous les jours je passe à son mausolée. J’achète des biscuits pour ses talibés chaque vendredi.
Aujourd'hui Serigne Saliou n’est plus, quels sont vos rapports avec sa famille ?
J’ai toujours de bons rapports avec la famille de Serigne Saliou. Je vis à Touba Mosquée chez Sokhna Maï Mbacke, fille de Serigne Abdou Lahat Mbacké (3e Khalife de Touba). Chaque jour, je passe à la maison de Serigne Saliou pour être auprès de Serigne El Hadji Fallou Bousso (Ndrl : fils du défunt Khalife) qui est un grand frère, aussi un « Malaka » (Ange) comme disait Serigne Saliou. Ça fait une semaine que je suis retournée en France. J’étais à Touba pour le Kazu Rajab et le Magal de Serigne Souhaibou Mbacké (Ndrl : fils de Serigne Touba). Je suis restée quatre ans sans sortir de Touba.
Et Xelcom ? Vous y êtes allée ?
Oui, j’y vais pour le travail aux champs et pour la retraite spirituelle.
Ça a été très dur. Sept jours avant sa disparition, j’étais dans sa maison et je suis restée jusqu’à 2h30 du matin auprès de lui. C’est ce jour-là qu'il m’a mystiquement dit au revoir. En sortant de chez lui, j’ai eu les larmes aux yeux et j’ai dit tout haut que Serigne Saliou va partir. J’ai parlé comme si ce n’était pas moi.
Qu’est-ce que vous avez retenu de Serigne Saliou ?
Serigne Saliou est Serigne Touba. Il est universel comme son père. Il était très simple et très généreux. Il savait partager et consacrait beaucoup de son temps aux enfants. Je remercie Serigne Touba de m’avoir confiée à Borom Xelcom (Ndrl : Surnom de Serigne Saliou). Quand je suis à Touba, tous les jours je passe à son mausolée. J’achète des biscuits pour ses talibés chaque vendredi.
Aujourd'hui Serigne Saliou n’est plus, quels sont vos rapports avec sa famille ?
J’ai toujours de bons rapports avec la famille de Serigne Saliou. Je vis à Touba Mosquée chez Sokhna Maï Mbacke, fille de Serigne Abdou Lahat Mbacké (3e Khalife de Touba). Chaque jour, je passe à la maison de Serigne Saliou pour être auprès de Serigne El Hadji Fallou Bousso (Ndrl : fils du défunt Khalife) qui est un grand frère, aussi un « Malaka » (Ange) comme disait Serigne Saliou. Ça fait une semaine que je suis retournée en France. J’étais à Touba pour le Kazu Rajab et le Magal de Serigne Souhaibou Mbacké (Ndrl : fils de Serigne Touba). Je suis restée quatre ans sans sortir de Touba.
Et Xelcom ? Vous y êtes allée ?
Oui, j’y vais pour le travail aux champs et pour la retraite spirituelle.
Vous travaillez aussi dans le Comité d’organisation du Grand Magal de Touba…
Effectivement. J’y suis depuis cinq ans. Je travaille dans les Ntic de la commission Communication et Culture du comité. Ma mission est de travailler avant, pendant et après le Grand Magal de Touba à renforcer le respect des droits d’accès à l’information et à fidéliser les Mourides, à assurer le développement du sens de la dignité et le plein épanouissement de la Communauté mouride à travers les recommandations du Cheikh, à favoriser la compréhension, la tolérance, l’égalité et l’amitié entre toutes les organisations œuvrant pour le Mouridisme, à aider tous les acteurs à participer utilement au fonctionnement et à la réussite du Grand Magal de Touba fondé sur les principes du Comité d’Organisation. L’acquisition des connaissances dans la Communauté mouride sur les mécanismes mis en place par la Commission Communication et Culture et l’acquisition des compétences permettent d’en faire usage pour servir Serigne Touba. On a créé une plateforme qui s’active pour un travail officiel du Grand Magal de Touba et pour promouvoir l’image et les activités du Mouridisme » ouverte à la collaboration avec tous les acteurs sur les activités interactives.
Ma mission aussi est d’aider les gens qui veulent embrasser l’Islam et de récupérer les convertis perdus et d’en faire des musulmans mourides véridiques avec la grâce de Serigne Saliou. J’ai tout laissé en ce bas monde pour Serigne Touba. Toutefois, il me manque les moyens pour mieux avancer.
Entretien réalisé par Serigne Talla Diaw (www.leral.net)
Effectivement. J’y suis depuis cinq ans. Je travaille dans les Ntic de la commission Communication et Culture du comité. Ma mission est de travailler avant, pendant et après le Grand Magal de Touba à renforcer le respect des droits d’accès à l’information et à fidéliser les Mourides, à assurer le développement du sens de la dignité et le plein épanouissement de la Communauté mouride à travers les recommandations du Cheikh, à favoriser la compréhension, la tolérance, l’égalité et l’amitié entre toutes les organisations œuvrant pour le Mouridisme, à aider tous les acteurs à participer utilement au fonctionnement et à la réussite du Grand Magal de Touba fondé sur les principes du Comité d’Organisation. L’acquisition des connaissances dans la Communauté mouride sur les mécanismes mis en place par la Commission Communication et Culture et l’acquisition des compétences permettent d’en faire usage pour servir Serigne Touba. On a créé une plateforme qui s’active pour un travail officiel du Grand Magal de Touba et pour promouvoir l’image et les activités du Mouridisme » ouverte à la collaboration avec tous les acteurs sur les activités interactives.
Ma mission aussi est d’aider les gens qui veulent embrasser l’Islam et de récupérer les convertis perdus et d’en faire des musulmans mourides véridiques avec la grâce de Serigne Saliou. J’ai tout laissé en ce bas monde pour Serigne Touba. Toutefois, il me manque les moyens pour mieux avancer.
Entretien réalisé par Serigne Talla Diaw (www.leral.net)