A l’appel du Collectif Tawawu Kayaar, pêcheurs, mareyeuses et organisations de la société civile s’étaient retrouvés au site de transformation de poisson de Cayar pour dénoncer les conséquences des unités de transformation de poisson en farine et en huile sur certains emplois, sur l’environnement, mais aussi sur la cohésion entre pêcheurs.
Ils ont déploré par exemple la pollution de l’usine de farine de poisson de Cayar qui déverse des eaux nauséabondes, impactant à la fois les terres de maraîchage, les nappes phréatiques, mais aussi nuisant à la santé des populations riveraines.
Le collectif souhaite une délocalisation de cette usine vers une zone inhabitée, comme par exemple Allou Kagne, ou à défaut, de l’orienter vers une autre activité, a dit Mamadou Sarr, coordonnateur de la Coalition contre les usines d’huile et de farine de poisson au Sénégal.
Privant les mareyeuses et, par ricochet, les consommateurs de ressource halieutique, en proposant des prix plus alléchants, les usines de farine de poisson sèment la zizanie entre les acteurs de la pêche, qui sont divisés sur leur caractère bénéfique ou nuisible, argue M. Sarr.
“Ces usines ont amené beaucoup de conflits à Cayar et au Sénégal’’ de manière générale, a-t-il relevé, dénonçant leur “prolifération” à travers le pays.
Dans un entretien avec le quotidien national Le Soleil publié en janvier dernier, Abdoulaye Diouf, directeur des industries de transformation de la pêche au ministère en charge du secteur, faisait état de l’existence de six usines de farine de poisson, réparties entre Cayar, Joal, Saint-Louis et Dakar.
Cayar compte une usine de farine et d’huile de poisson, qui, malgré les nombreuses plaintes déposées par certaines populations, continue de fonctionner, parce que détenant un agrément de la part du ministère de tutelle, a-t-il fait remarquer.
Ces usines devraient se cantonner à transformer les déchets dans les marchés et les poissons sur le point de pourrir et non disputer les poissons frais aux transformatrices, estiment les membres du collectif. Ils considèrent que l’implantation de ces fabriques, favorise la pêche aux juvéniles, en offrant un marché à ses adeptes. Ce qui contribue à la raréfaction des ressources halieutiques.
Il dit fonder “beaucoup d’espoir” sur les nouvelles autorités, dont la publication d’une liste des bateaux autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises, qui devrait être suivie de celle de la flotte de pirogues, pourra donner une bonne lisibilité du secteur.
Pour lui, ce “jalon important” est d’autant plus rassurant que les hommes au pouvoir avaient déjà signé une charte dans ce sens avant d’être élus.
Selon lui, l’application des 13 points de ce document élaboré par les acteurs de la pêche sur la base de leur vécu, pourrait, “avec un peu d’amélioration”, faire revenir le poisson, pour le mettre à la disposition des populations jusque dans les régions les plus reculées du pays.
Cette journée des océans était aussi une occasion pour les pêcheurs de Cayar de réaffirmer leur engagement pour une pêche durable, qui passe par le bannissement de pratiques illicites de pêche, comme la pêche aux pélagiques, l’utilisation de filets dormants, de mono-filaments, etc.
“Cette usine n’a aucun impact (sur) la ressource halieutique”, se défend-il, expliquant à des journalistes que cette entreprise ne transforme pas du poisson frais, mais plutôt des résidus qui lui sont livrés par une autre usine basée au Port de Dakar.
“Elle ne fait de concurrence à personne”, poursuit-il, non sans relever que les causes de la raréfaction du poisson sont à chercher dans les “pratiques néfastes” de certains pêcheurs.
Il soutient que des ONG internationales sont derrière les détracteurs des usines de farine de poisson. Celle de Cayar gérée par un “Sénégalais bon teint”, est une société de droit sénégalais, qui respecte l’environnement et pour cela, a eu son quitus l’autorisant à exercer ses activités, poursuit-il.
M. Guèye, un natif de Cayar qui se présente comme un “fils de pêcheur”’ et un ancien marin qui a eu à faire de la surveillance côtière, a insisté sur les “efforts” de l’usine sur le plan social. En plus d’employer des pères et mères de famille, elle fait des actions de responsabilité sociétale d’entreprise dans le domaine de la santé, entre autres, dit-il.
Ils ont déploré par exemple la pollution de l’usine de farine de poisson de Cayar qui déverse des eaux nauséabondes, impactant à la fois les terres de maraîchage, les nappes phréatiques, mais aussi nuisant à la santé des populations riveraines.
Le collectif souhaite une délocalisation de cette usine vers une zone inhabitée, comme par exemple Allou Kagne, ou à défaut, de l’orienter vers une autre activité, a dit Mamadou Sarr, coordonnateur de la Coalition contre les usines d’huile et de farine de poisson au Sénégal.
Privant les mareyeuses et, par ricochet, les consommateurs de ressource halieutique, en proposant des prix plus alléchants, les usines de farine de poisson sèment la zizanie entre les acteurs de la pêche, qui sont divisés sur leur caractère bénéfique ou nuisible, argue M. Sarr.
“Ces usines ont amené beaucoup de conflits à Cayar et au Sénégal’’ de manière générale, a-t-il relevé, dénonçant leur “prolifération” à travers le pays.
Dans un entretien avec le quotidien national Le Soleil publié en janvier dernier, Abdoulaye Diouf, directeur des industries de transformation de la pêche au ministère en charge du secteur, faisait état de l’existence de six usines de farine de poisson, réparties entre Cayar, Joal, Saint-Louis et Dakar.
Cayar compte une usine de farine et d’huile de poisson, qui, malgré les nombreuses plaintes déposées par certaines populations, continue de fonctionner, parce que détenant un agrément de la part du ministère de tutelle, a-t-il fait remarquer.
Ces usines devraient se cantonner à transformer les déchets dans les marchés et les poissons sur le point de pourrir et non disputer les poissons frais aux transformatrices, estiment les membres du collectif. Ils considèrent que l’implantation de ces fabriques, favorise la pêche aux juvéniles, en offrant un marché à ses adeptes. Ce qui contribue à la raréfaction des ressources halieutiques.
Il dit fonder “beaucoup d’espoir” sur les nouvelles autorités, dont la publication d’une liste des bateaux autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises, qui devrait être suivie de celle de la flotte de pirogues, pourra donner une bonne lisibilité du secteur.
Pour lui, ce “jalon important” est d’autant plus rassurant que les hommes au pouvoir avaient déjà signé une charte dans ce sens avant d’être élus.
Selon lui, l’application des 13 points de ce document élaboré par les acteurs de la pêche sur la base de leur vécu, pourrait, “avec un peu d’amélioration”, faire revenir le poisson, pour le mettre à la disposition des populations jusque dans les régions les plus reculées du pays.
Cette journée des océans était aussi une occasion pour les pêcheurs de Cayar de réaffirmer leur engagement pour une pêche durable, qui passe par le bannissement de pratiques illicites de pêche, comme la pêche aux pélagiques, l’utilisation de filets dormants, de mono-filaments, etc.
“Cette usine n’a aucun impact (sur) la ressource halieutique”, se défend-il, expliquant à des journalistes que cette entreprise ne transforme pas du poisson frais, mais plutôt des résidus qui lui sont livrés par une autre usine basée au Port de Dakar.
“Elle ne fait de concurrence à personne”, poursuit-il, non sans relever que les causes de la raréfaction du poisson sont à chercher dans les “pratiques néfastes” de certains pêcheurs.
Il soutient que des ONG internationales sont derrière les détracteurs des usines de farine de poisson. Celle de Cayar gérée par un “Sénégalais bon teint”, est une société de droit sénégalais, qui respecte l’environnement et pour cela, a eu son quitus l’autorisant à exercer ses activités, poursuit-il.
M. Guèye, un natif de Cayar qui se présente comme un “fils de pêcheur”’ et un ancien marin qui a eu à faire de la surveillance côtière, a insisté sur les “efforts” de l’usine sur le plan social. En plus d’employer des pères et mères de famille, elle fait des actions de responsabilité sociétale d’entreprise dans le domaine de la santé, entre autres, dit-il.